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EAN : 9782207133330
368 pages
Denoël (01/06/2017)
3.67/5   32 notes
Résumé :
Vous pensiez qu'il n'existait que sept péchés capitaux ? Voici le huitième, et il est redoutable... Brillante auteure et conférencière, Nora sait convaincre son public que le bonheur et la réussite sont à la portée de chacun, pour peu que l'on s'en donne la peine. Ce bonheur, elle a décidé de le construire après son accident, survenu dix ans plus tôt lorsqu'elle est tombée du septième étage et a miraculeusement survécu. Elle vit à présent avec son mari, Frank, qui e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Optimiste, je croyais avoir découvert une nouvelle étoile éblouissante au firmament du thriller scandinave, mais, hélas, je me suis légèrement trompé. Comme condition atténuante je peux bien sûr invoquer qu'il s'agit du premier livre de Rebecka Aldén et que son prochain, auquel la dame de Stockholm, est en train de travailler fébrilement d'ailleurs, sera peut-être fort différent.
L'écrivaine, de son nom complet Rebecka Edgren Aldén, est née, en 1972, près de la capitale suédoise, où elle est rédactrice en chef du magazine populaire "Damernas Värld" (= le monde des femmes). Elle est la mère de 3 charmants enfants.

Le titre de la version originale du roman est le "huitième" péché mortel ("åttonde" = 8ème), aussi bien que la question qui se pose dès le départ automatiquement est : mais en quoi peut donc bien consister ce huitième péché mortel ? Déjà que j'ai des difficultés à me souvenir des 7 existants, même dans le désordre, alors un de plus de ce gabarit m'a fait me creuser la cervelle sans résultat. J'ai dû donner ma langue aux chats, pour employer une expression des de Goncourt "brothers".

À la page 82, l'auteure explique que c'est au cours du 4e siècle de notre ère, que le moine grec Evagrios Ponticus mentionnait dans ses écrits 8 péchés graves et que c'est à peu près 200 ans plus tard que le pape, Saint Grégoire 1er (540-604), en a biffé un. Toutefois, sans spécifier tout de suite lequel. Comme il s'agit d'un livre à suspense, on ne peut évidemment lui donner tort. Par contre, elle rappelle qu'il y a 2 sortes de péchés : les capitaux ou "moralia" en latin et les autres ou "venialia". Pour les lectrices et lecteurs - qui auraient comme moi oublié leurs cours de religion - je rappelle que commettre un péché capital rendait pour un chrétien illusoire le salut. Ses 7 étaient, et sont toujours, dans l'ordre : l'orgueil, l'avarice, l'envie, la colère, la luxure, la gourmandise et la paresse. Je trouve que Thomas d'Aquin (1224-1274), qui préférait le terme "vices" aux péchés cardinaux, avait 1000 fois raison, mais je n'ai nulle prétention théologique.

La 4ème page de couverture s'annonçait pourtant prometteur, tout comme le début. Une femme de l'âge de l'auteure, Nora Lindqvist, a failli mourir en chutant du 9ème étage de l'appartement où elle vivait avec son mari, Frank, lors d'une querelle avec ce dernier. Cet accident a été pour elle LÁ métamorphose de sa vie : si, avant, elle était bête et pleurnicharde, grosse et querelleuse, foncièrement insatisfaite, son passage d'un an à l'hôpital lui a appris que la vie a énormément de positif à offrir, si l'on a une attitude positive dans l'existence. Avec Frank, qu'elle trouve maintenant charmant, elle a 2 gosses, elle se met à écrire des bouquins et donner des conférences d'autocoaching. Tout lui semble "pour le mieux dans le meilleure des mondes possibles" pour citer Voltaire dans Candide. du moins, jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle voisine, l'impressionnante Klara.
L'entrée en scène de cette Klara, signifie pour moi l'arrêt de mon petit résumé, puisqu'à partir de ce moment, le nouveau monde de Nora chancelle, avec effet rétroactif, qui plus est.

Si le roman m'a un brin déplu, c'est la faute de Nora, dont les considérations superficielles et vaines à propos de sa tenue, coiffure etc. me l'ont rendue plutôt antipathique. Ses jugements péremptoires des personnes qui l'entourent m'ont tapé sur le système et j'ai failli abandonner la lecture pour revisionner le film "Seven" ou "Sept" de David Fincher avec Brad Pitt et un superbe Morgan Freeman. Un film policier dans lequel un "serial killer" est inspiré par ces 7 péchés capitaux.

Personnellement, je trouve qu'avec ces fameux 7, on en a largement suffisant. Car 8, auxquels s'ajoutent les 10 commandements, cela ferait presque de la haute arithmétique, une épreuve superflue pour notre pauvre mémoire.

D'après mes renseignements de dernière minute, Rebecka Aldén vient juste de publier son 2ème roman "Och blomstren dö". Ma connaissance très approximative du suédois m'empêche de vous traduire ce titre, mais à en juger par la photo de la couverture et le dernier mot de ce titre, qui signifie mort(e), ça a tout l'air d'être une histoire plutôt terrible !

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Mon avis:

Le dernier péché est un thriller que j'avais repéré parmi les dernières parutions des Editions Denoël tant il me faisait penser à la duologie de Barbara Abel Dernière la haine et Après la fin que j'avais adoré. Je remercie donc beaucoup la maison d'édition de me l'avoir fait parvenir.

C'est une lecture que je n'ai pas autant apprécié que ce que j'aurais pensé, et ce malheureux constat provient sans doute du fait que je n'ai pas du tout aimé le personnage central de l'histoire à savoir Nora. C'est une femme qui de part le terrible accident dont elle a été victime 10 ans plus-tôt aurait dû m'inspirer de la sympathie, du respect et de l'admiration pour le formidable courage dont elle a fait preuve, mais qui au contraire m'a terriblement semblé narcissique. Sa vie se résume à critiquer les autres et à se féliciter pour sa réussite en tant qu'auteure. Elle est toujours dans le contrôle de son apparence. Elle passe clairement la plupart de son temps à vouloir être le centre d'attention de tout le monde, à vouloir susciter l'envie voir la jalousie de son entourage, à surveiller si personne ne lui vole la vedette ou encore si elle suscite moins l'intérêt qu'auparavant. Je comprends évidemment qu'en tant qu'écrivain elle se doit de faire attention à l'image qu'elle renvoie d'elle-même que se soit dans les interviews ou sur les réseaux sociaux, mais je n'ai pas réussi à véritablement la comprendre et de ce fait elle m'a clairement insupporté pendant toute ma lecture. A mon sens ce type de comportement révèle un manque de confiance en soi évidant. Et même si il révèle également une volonté aussi louable soit-elle de garder sa place de numéro un après avoir si longtemps bataillée pour réussir, ce trait de sa personnalité ne m'a pas touché.

Dans de telles conditions difficile d'apprécier à sa juste valeur un récit qui tourne justement autour d'elle. Heureusement l'intrigue a quelque peu relevé mon appréciation générale, même si quelques passages se sont révélés soit brouillons soit un peu longs. Je pense notamment aux références aux 7 péchés capitaux souvent évoqués dans le récit, puisque le prochain roman de Nora porte sur ce thème précis. J'avoue ne pas avoir très bien saisi le rapport avec l'intrigue en elle-même. Ils ne m'ont ainsi pas semblé utiles et je dois dire que j'ai nettement préféré ceux mettant en scène Klara sa voisine psychopathe. Rebecka Aldén est parfaitement arrivée à retranscrire l'angoisse et la tension que j'avais aimé ressentir en lisant Derrière la haine. Klara est une femme séduisante et elle part donc déjà avec un handicap, celui d'être une rivale potentielle pour Nora. Aimable et sociable elle semble être la voisine parfaite dont tout le monde rêve, mais Nora va vite se rendre compte que Klara ne semble pas avoir un si bon fond. On apprend donc vite à se méfier de la jeune femme comme le fait Nora et sa famille, mais c'est sans compter le doute que l'auteure arrive petit à petit à immiscer dans notre esprit, car Nora du fait de son accident a déjà suivi il y a quelques années un psychologue. de ce fait est-elle victime d'hallucinations? Voit-elle le mal là où il n'y en a pas?

Cependant malgré une ambiance suffocante et la confusion la plus totale dans laquelle nous sommes plongés pendant près de 300 pages, j'ai commencé à me méfier d'un autre personnage, dont les agissements me paraissaient de plus en plus suspects. Moi qui lis beaucoup de thrillers je commence un peu à deviner à l'avance le méchant de l'histoire, et en ce sens je ne m'étais pas trompée. Malgré tout le dénouement a pourtant réussi à me surprendre notamment en ce qui concerne le lien qui unit les personnages. Non seulement je ne m'y attendais pas mais je suis restée complètement abasourdie face à la réaction de Nora qui n'a fait que renforcer la déception et la colère que je ressentais déjà envers elle. Je me suis demandée si elle avait vraiment pris cette décision en pensant d'abord à ses enfants ou si elle avait encore une fois pensé à sa réputation. Une question se pose alors. Jusqu'où peut-on aller pour préserver son image? Quoiqu'il en soit selon moi sa décision reste incompréhensible et impardonnable voir même lâche. En définitive pour un premier roman il faut bien avouer que Rebecka Aldén sait s'y prendre pour nous faire tourner en rond à tel point que l'on ne sait plus qui est pétri de bonnes intentions ou non. le rythme est haletant, les personnages torturés à souhait, même si à mon avis l'un d'entre eux méritait d'être un peu plus développé. Je pense notamment à la fille de Nora Saga qui semble être une petite fille effacée et mal dans sa peau, un problème sur lequel nous n'avons malheureusement aucune explication.

Il n'empêche que le dernier péché reste quand même un thriller qui se lit bien, écrit par une novice dans le domaine, et que je vous conseille si vous aimez être mené en bateau jusqu'à la toute fin.

Pour conclure:
Un récit assez haletant, bourré de tension qui vous rappellera sans doute par certains aspects Derrière la haine de Barbara Abel. Cependant quelques points négatifs m'ont empêché d'apprécier ce roman à sa juste valeur, notamment le fait que je n'ai pas aimé Nora le personnage principale et que je n'ai pas réellement compris la référence aux 7 péchés capitaux autour de laquelle tourne l'histoire.

Ma note: 12/20.
Lien : http://autantenemportelesliv..
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La réussite, l'image que l'on donne au monde, les apparences, avoir le bon mot, être à la mode de la bonne pensée et surtout avoir une belle page Facebook quitte à vivre dans un faux bonheur. le jugement de l'auteure est sans appel, un thriller psychologique haut de gamme et je peux dire un des meilleurs romans que j'ai lus cette année. Un miroir aux alouettes une fausseté cultivée par les médias sociaux on peut dire sans se tromper que cela est le Dernier Péché de notre époque.
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Nora est une brillante écrivaine hyperconnectée en matière de coaching de vie et habite dans une banlieue paisible entourée de son époux (également son agent) et de ses enfants. Suite à un accident survenu dix ans plus tôt, elle s'est reconstruite et mène désormais une vie "parfaite".

Alors qu'elle "règne" sur son quartier et qu'elle entame l'écriture de son nouveau livre consacré aux sept péchés capitaux, sa tranquilité se voit ébranlée par l'arrivée d'une nouvelle et mystérieuse voisine, Klara.

Des soupçons quant à sa chute refont surface comme des fragments de souvenirs menant Nora à se demander : et si son accident n'en était pas vraiment un...

Polar/thriller (la frontière est ténue) psychologique suédois bien efficace quant à la facilité avec laquelle le lecteur souhaite avancer dans le récit. Les chapitres sont courts, ce qui permet de faire monter le suspens.

L'auteure aborde facilement l'hyperconnectivité de la société de part, son héroïne qui tombe parfois dans l'absurde des réseaux sociaux (est-ce que mon profil est à jour?, la photo est-elle parfaite pour être publiée?,...).

Il est aisé de se mettre à la place des personnages et surtout de Nora, même si j'avoue, elle a parfois eu le don de m'insupporter de part une dose de "niaiserie".

Petit bémol selon moi : le thème des sept péchés capitaux aurait pu être approfondis.

Malgré tout, ce livre reste un bon suspens avec un bon final, en ce sens que l'héroïne ne fera pas forcément les choix auxquels on peut s'attendre logiquement.

Pour les lecteurs frileux du fait qu'il s'agisse d'une auteure suédoise, les noms des personnages et lieux sont très abordables, francophones que nous sommes ;-)
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Nora vit dans une magnifique villa dans la banlieue de Stockholm. Elle écrit des livres à succès, elle donne des conférences de coaching de vie, elle est sûre d'elle même, elle maîtrise son image sur internet, soigne son look, aime être le centre des conversations, celle qu'on admire pour sa réussite, bref c'est Madame Parfaite, un tout petit peu vaniteuse quand même. Quand une nouvelle voisine, Klara, emménage dans la maison d'en face et qu'elle a tout d'un coup des doutes à propos de son mari Franck, toute cette construction réussie de sa personne semble s'effriter. Elle ne trouve plus ses mots, elle n'est plus la personne la plus intéressante de la rue, ses enfants préfèrent aller jouer chez la nouvelle voisine, elle se laisse aller et se saoule un soir de réception, elle reprend ses anxiolytiques, elle devient suspicieuse et jalouse.


Toute la première moitié du roman est la description brillante de cette lente chute et des efforts de Nora pour reprendre le dessus. Mais Nora est tellement tourmentée qu'elle n'arrive plus à écrire. ‘Elle voulait pourtant écrire… Elle voulait faire progresser son livre. Seulement elle n'y parvenait pas…. Klara. C'était elle la racine du mal. Nora en était persuadée, désormais. Tout allait bien avant que Klara ne fasse irruption dans leur vie.' Inévitablement, on pense à ‘La femme d'à côté' de François Truffaut, mais non, ça ne va pas se passer comme ça? Comme Nora essaye d'écrire un livre sur les sept péchés capitaux, et qu'en même temps, dans son désarroi, elle cède à plusieurs d'entre eux, on se dit alors que le roman va peut être plus ressembler à Se7en de David Fincher. Fausse piste également? Pour en finir avec les références à des films, une partie du roman semble se référer à Hantise de George Cukor. Un livre destiné aux cinéphiles?


En tout cas, au milieu du livre, le roman psychologique se transforme progressivement en thriller. On ne sait pas ce qui va se passer, mais on sent monter la tension. Le rythme s'accélère. Nora s'enfonce. Les 20 dernières pages atteignent un sommet. Du suspense, des rebondissements et de l'émotion. Et au final c'est quoi ce dernier péché? ‘Le pire péché du monde c'était de ne pas être honnête avec soi même.' Récit bien construit, bien écrit. Grand roman.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Les enfants méditaient sur le récit. La voiture était silencieuse. Frank lâcha en douceur la main de Nora pour empoigner le volant. Elle étudia son profil. Il était plus beau que jamais. Quelle dignité. Quel courage. Elle avait toujours admiré sa capacité à parler aussi librement de son passé. Elle ressentit un picotement dans son ventre.
Il était un survivant, comme elle. Certaines personnes se brisent sous le poids du malheur. D’autres en tirent des leçons. Elle et Frank avaient chacun connu des moments difficiles dans leurs vies, et en étaient ressortis grandis. Elle avait du mal à l’admettre, mais elle éprouvait un certain mépris pour ceux qui ne se relevaient pas. Ceux qui utilisaient l’adversité comme une excuse pour baisser les bras. Les gens qui renonçaient. Elle et Frank n’étaient pas de ceux-là. Ce qui ne tue pas rend plus fort, comme le prétend la sagesse populaire. Et une chute de sept étages n’avait pas suffi à tuer Nora.
C’était elle qui aurait dû écrire le livre d’Angelika Simonsson, Au diable les excuses
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— Avant, j’étais constamment mécontente. Je me plaignais et gémissais tout le temps. Je trouvais que les choses n’allaient jamais dans mon sens. Il pleuvait toujours quand j’étais en congé. Je ne gagnais jamais à la loterie. Mon patron n’appréciait pas mon travail à sa juste valeur et j’étais trop peu payée. Je me disputais avec mon mari, je n’étais pas assez bien pour lui. Je critiquais mes amis dans leur dos. Je me trouvais trop grosse, trop fatiguée, trop pâle. En somme, j’étais comme la plupart des gens : frustrée. Râleuse. Victime. Ce n’était jamais ma faute. Je n’avais pas de chance.
Elle s’arrêta à nouveau pour observer l’assemblée et croiser autant de paires d’yeux que possible.
— Mes ongles se cassaient sans cesse. Mes cheveux ne ressemblaient à rien.
Elle haussa les épaules et tira de manière appuyée les lèvres vers le bas pour se donner un air malheureux. Le public ricana.
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— Qu’est-ce que tu donnes comme calmant à Saga, Nora ? Je voudrais bien connaître ton secret, n’est-ce pas, Stefan ?
— Oui, comme ça, on aurait peut-être un peu de calme à la maison, parfois, ricana l’intéressé.
Nora partagea leur amusement, en se tournant vers sa fille silencieuse.
— C’est juste une enfant sage, pas vrai ma chérie ? répondit-elle.
Saga demeura immobile, peu réjouie de toute cette attention.
Frank repoussa le bras d’Helena et se leva.
— Viens, ma puce, dit-il en tendant les mains vers Saga, qui grimpa dans ses bras.
Helena plissa les lèvres et émit un bruit attendri avant de s’exclamer :
— Quel adorable papa !
— Allez, venez vous asseoir à table, le repas est prêt, trancha Mimmi.
Frank rejoignit la salle à manger. Saga se cramponnait encore à lui comme un petit chimpanzé. Elle n’avait toujours pas prononcé le moindre mot.
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Bien entendu, il avait fallu restaurer la bâtisse. Abattre des murs et refaire la toiture. Arracher la moquette pour laisser place à un nouveau revêtement, parquet et carrelage. De même pour la tapisserie, remplacée par des plaques de plâtre peintes en blanc ou retapissées. La salle de bains à l’étage avait été intégralement refaite : carreaux de grès, mosaïque, jacuzzi et W-C suspendus. Au sous-sol, ils avaient fait construire une buanderie moderne et un sauna agrémenté d’une douche, avec un énorme pommeau censé donner l’impression de se tenir sous une pluie tropicale.
Une fois les travaux achevés, il ne restait plus que l’ancienne façade, qui avait à son tour été rafraîchie d’une couche de peinture jaune-orange, la même couleur que l’ancien palais royal Tre Kronor, qui brûla en 1697. Une référence qui ravissait Nora.
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Croquez vous la vie à pleines dents ? Profitez vous de chaque jour qui passe ? Êtes vous conscients de ce que vous possédez ? Et comment réagiriez vous si vous perdiez tout ? Je m'appelle Nora Lindqvist et je suis ici pour vous apprendre à ne pas passer à côté de votre vie.
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