Ce livre est un petit bijou : contenu, qualité du papier, graphisme et format.
L'édition bilingue ajoute un atout supplémentaire à son charme.
Je l'avais trouvé par hasard lors d'une exposition botanique au jardin du Luxembourg justement. Une très belle découverte !
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Le Petit groupe d'écrivains qui se mit à publier simultanément avant la première guerre mondiale prit le nom d'Imagists, mais c'était seulement pour se distinguer des coteries qui agissaient et en particulier de l'establishment littéraire de l'époque. Ils ne proposaient pas de changement en profondeur de la poésie. Ils souhaitaient un retour à une appréhension plus simple de la vie et des sentiments, a moins de rhétorique. Ils voulaient témoigner de la dynamique du vécu sans rigidités ni fioritures. Parmi les oeuvres de ces jeunes gens (au nombre desquels figurait D.H Lawrence, un ami d'Aldington), Rêverie dans le Luxembourg suscita immédiatement l'approbation des jeunes poètes par sa sincérité et son charme et depuis lors les lecteurs n'ont pas manqué.
Qu'y a-t-il il dans la vie qui ne soit éphémère ?
Pourquoi croyons-nous que l'amour doive durer toujours ?
Pourquoi ne pouvons-nous égaler en sagesse les Épicuriens,
Qui ne pensaient pas à la possession mais à la jouissance ?
Though once I meant to tell her - the real her -
How in the dream she was so beautiful
And so ardent a woman lover,
And all we did and all we said.
But I cannot tell it even to her,
For the mysteries that are spoken by two bodies,
The bodies of two lovers, so ardent, so beautiful,
Cannot be said in words, even a lover's words,
Even when the lover is a sort of a poet.