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"Je t'oublierai tous les jours" de Vassilis Alexakis (256p)
Ed. Folio
Bonjour les fous de lectures, voici une lecture qui me permet de valider la Grèce sur mon planisphère.
Ce récit est la dernière conversation de Vassilis Alexakis avec sa mère disparue des années plus tôt.
Il raconte... se souvient de son passé à ses côté mais lui relate aussi les évènements qui se sont produits depuis la disparition de celle-ci.
Son but: lutter conte l'oubli
Comme vous l'aurez compris, ce livre, présenté comme un roman, est en grande partie autobiographique est centré autour du personnage qu'est la mère de l'auteur.
Y sont dévoilées, tout en pudeur, cette relation privilégiée entre cette mère et son fils, les relations plus complexes avec le père, l'époux, les métamorphoses de la Grèce, du monde depuis que la mère a disparu.
Mais l'auteur en profite également pour tiré un bout du voile qui était posé sur sa vie. Il se raconte à cette disparue qui n'a cessé d'être à ses côtés
Voici donc un récit tout en douceur et tendresse teinté d'un once d'humour.
Une jolie dernière conversation, menée à u n rythme soutenu, d'un fils avec sa mère pour que rien ne s'oublie.
Un très beau texte, plein de pudeur, qui est une réflexion sur le temps, sur les liens qui se distendent parfois, les incompréhensions, les non-dits, sur l'identité, la langue et la littérature.... sujets chers à l'auteur
Très doux , très sensible .. j'ai beaucoup aimé et continuerai certainement à lire d'autres ouvrages de ce Vassilis Alexakis.
Magnifique !
A propos de l'auteur:
Né à Athènes, Vassilis Alexakis s'est installé à Paris en 1968 peu après le coup d'Etat des colonels grecs. Depuis le rétablissement de la démocratie dans son pays, il écrit aussi bien en grec qu'en français et a reçu le prix Médicis pour La langue maternelle.
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Voilà, un livre qui m'a fort déçu, pour rester poli. Peut-être me manque-t-il tout simplement la culture nécessaire pour l'apprécier.
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Dans ce roman, Vassilis Alexakis prend congé de sa mère, morte depuis plusieurs années, dans une longue conversation alimentée par la relecture de leurs correspondance : les lettres qu'il lui a envoyées d'abord, puis celles qu'il en a reçues.

Installé à Tinos pour une exposition de ses dessins et peintures, l'auteur tient le journal de ses sentiments, de ses réflexions, de ses souvenirs. Tinos l'île natale, l'enfance, l'exil à Paris, les premiers articles dans la presse française, le premier roman, sa vie présente.

Dès qu'il aborde les lettres signées par sa mère, il semble redécouvrir cette femme, si proche de l'image qu'il en a gardée et pourtant si indépendante de ses propres souvenirs.
Lire la suite sur

Lien : http://meslecturesintantanee..
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Sorti en 2005, ce livre de l'écrivain franco-grec Vassilis Alexakis n'a pas reçu de prix littéraire, mais il figure parmi les plus beaux récits sur le sujet de la disparition d'une mère que j'ai jamais lus.
Dans ses pages, on ne trouve pas un sentiment de chagrin ou de deuil. L'auteur s'adresse à elle, absente depuis douze ans, comme il faisait auparavant, dans les lettres que mère et fils avaient l'habitude de s'échanger.
Le récit devient ainsi un journal intime où l'écrivain lui confie les petites histoires de sa vie et retourne sur des souvenirs qui lui sont chers. La difficulté de ses premières années en tant que jeune étudiant émigré en France, le rêve de devenir romancier, le plaisir pour l'écriture, le début de sa carrière dans la presse et le cinéma, jusqu'à la publication de ses premiers livres.
La distance qui se creuse inévitablement entre parents et enfants. « Je m'adressais à vous comme si j'avais acquis quelque titre de noblesse à l'étranger et que je fusse outré par votre stagnation » - écrit le romancier. Une sorte de condition de transfuge et d'arrogance procuré par l'instruction, que l'écrivain Nicolas Mathieu, lauréat du Goncourt 2018, questionne également souvent.
La relation entre la langue maternelle et les autres qui ont été apprises, comme le sango, une langue africaine, que l'auteur découvre par hasard et décide d'étudier. Et encore, la beauté de la langue elle-même. « Je n'aime pas les idiomes qui aspirent à monopoliser la parole. Aucune langue n'a raison de se réjouir du silence d'une autre. Je ne crois pas que le refus obstiné de la France de reconnaître les langues régionales a été bénéfique au français. Il l'a au contraire privé de la possibilité d'un dialogue qui l'aurait sûrement enrichi. Un idiome ne s'appauvrit pas en découvrant des modes de pensée étrangers au sien ».
Et puis, le sauvage développement du tourisme, en particulier dans les îles grecques. « Désormais, il ne fait plus jamais nuit à Santorin. Tous les magasins restent illuminés jusqu'à l'aube. Fira ressemble à un supermarché à l'approche de Noël. Certains commerçants souhaitent même que l'on installe des lumières sur le volcan de façon que la représentation ne s'arrête jamais ».
La narration s'achève avec la recommandation de la mère de mettre fin à celle qui était devenue la conversation la plus longue qu'ils avaient jamais eu - « Je crois que tu devrais m'oublier à présent ».
En réponse, Vassilis Alexakis fait sienne une phrase d'un poète indien, Ayappa Paniker, qu'il avait entendue dans le passé et retenue dans sa mémoire - « Je t'oublierai tous les jours ».
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Sommes de réflexions sur sa propre vie d'écrivain, d'homme, de père,, de fils. Sur la Grèce passé et en temps de crise, sur la France, sur une "bi- culture". pertinent et affûtée. Très bonne idée de lire ce livre juste après un voyage en Grèce !
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Incapable d'en dire plus pour l'instant, sinon son style simple, un peu léger, plein de poésie.
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