Chroniques de Prydain, tome 4 : Taram chevalier errant

Drudwas m'a dit que je n'étais plus un étranger mais un ami. Et j'en suis heureux. Je regrette simplement d'être un étranger pour moi-même. Je ne sers à rien ! Ni à moi, ni à personne. A rien.

Quel besoin ont-ils de rois ou de seigneurs ? Parce qu'au fond, le pouvoir d'un roi réside dans la volonté de ceux qu'il dirige.

Évidemment que c'est moi, espèce de grande perche ! répondit la grenouille d'un ton cassant. Ce n'est pas parce que je ressemble à une grenouille à l'extérieur que ce n'est pas moi à l'intérieur !

...Them follow me."

So saying, the farmer set off down the hillside, Taran and Gurgi behind him. Gurgi turned often to shake his fist in the direction of departed horseman, while Taran trudged along the darkening path, speaking not a word, deep in despair over Menylas and thinking bitterly that in this quest he had done no more than lose his horse and gain a broken head.

Who Am I?
It was full springtime, with promise of the richest summer the farm had ever seen. The Orchad was white with frangrant blossoms; the newly panted fields lay light as green mist. Yet the sights and scents gave Taran little joy. To him, Caer Dallben was empty.

- Pour moi, celui qui vagabonde est aussi quelqu'un qui cherche. Est-ce vrai ?

- J'ai cherché autrefois à être forgeron, puis tisserand. Et ensuite potier. Mais c'est terminé. Désormais, je dois peut-être vagabonder sans chercher.

- si on ne cherche rien, alors on a peu de chance de trouver quoi que ce soit.

Il faut accepter les choses comme elles viennent. Si je m'inquiète de demain, j'aurai peu de joie aujourd'hui.

Pour les voyageurs encore en chemin
Et les vagabonds au repos

La vie est une forge, te dis-je. Affronte les coups, n'aie pas peur des épreuves et tu tiendras bon face au marteau et à l'enclume.