Isabel Dalhousie - H.S. : Le café du matin réserve bien des surprises

Isabel Dalhousie dirige la Revue d'éthique appliquée. Elle reçoit par erreur une invitation à boire un café avec George MacLeod, professeur de philosophie. L'erreur corrigée, Isabel et George décident de se rencontrer pour faire connaissance, et la jeune femme confie même au professeur du travail pour sa revue. le lendemain, Roz MacLéod; l'épouse de Georges, accuse Isabel d'avoir une relation adultère avec son mari. Indignée, celle-ci en parle avec son amie Millie, et se convainc que c'est cette dernière qui entretient une relation avec le professeur...

Une longue nouvelle, d'une soixantaine de pages, plutôt bien écrite et agréable à lire, mais pour dire quoi ? Les messages que semble vouloir passer l'auteur paraissent éculés : ne pas hésiter à se dire toute la vérité entre véritables ami(e)s ; se montrer tolérant (les relations amoureuses sont parfois plus complexes qu'il n'y parait) ; s'assurer qu'on a toute les informations avant de juger. J'avoue ne pas en avoir perçu l'originalité...
Une lecture plutôt décevante, qui ne mérite pas, pour moi, le qualificatif "d'enquête philosophique".

Lu en version numérique.
Lien : http://michelgiraud.fr/2020/..

Il s'agit d'une nouvelle dont le déroulé se construit autour d'un acte numérique manqué.
L'héroïne est invitée par erreur à prendre un café avec l'un de ses confrères. Elle s'y rend malgré tout et va se retrouver accusée d'un acte qu'elle n'a pas commis.
L'occasion est donnée de décortiquer l'âme humaine et l'origine des comportements. Notre héroïne est philosophe et ses déductions intellectuelles vont l'aider à sortir de l'ornière.
Récit attractif qui donne envie de découvrir les romans de cet auteur qui m'était jusqu'alors inconnu.

À Edimbourg (Ecosse), Isabel Dalhousie se retrouve invitée à prendre un café à Elephant House par George MacLeod, docteur de l'Université. L'ennui, c'est qu'Isabel, travaillant comme lectrice chez un éditeur, n'a qu'une vague idée de qui peut bien provenir cette invitation qui est d'ailleurs très vite démentie. MacLeod prétexte avoir été victime d'un mailing collectif. Mais, pour se faire pardonner, il invite néanmoins Isabel qui accepte. Et voilà que Roz MacLeod accuse Isabel d'être la maîtresse de son mari. Beaucoup de bruit et d'agitation pour un simple petit café du matin !
Ce court roman, sorte de novella, qui se veut vaguement enquête policière, (se pose en effet la question de savoir qui est la maîtresse de George et accessoirement l'amant(e) de Roz) démarre assez bien avant de très vite perdre de son intérêt. Heureusement que ce texte est court, car l'ennui menace assez vite. Quand Hachette se met à donner dans l'e-book gratuit sans doute pour lancer un auteur aussi couvert de prix littéraires soit-il, il ne fait guère mieux que les petites maisons qui ont fait leur fonds de commerce de ces préquels et autres teasers plus ou moins intéressants. L'écriture est de qualité, c'est sans doute le meilleur aspect de cet ouvrage. Pour le reste, le lecteur jettera un voile pudique. C'est léger mais ça manque de punch !
2/5
Lien : http://www.bernardviallet.fr

Voici une courte nouvelle, téléchargée en ebook gratuit (et disponible uniquement sous ce format) et lue pendant les dernières vacances. Elle se lit très vite, car elle ne fait que 60 pages à peine.
L'histoire commence par un malentendu. Isabel Dalhousie, directrice de la revue d'Ethique appliquée, reçoit un matin un mail l'invitant à rencontrer autour d'un café un de ses confrères, le philosophe bien connu, George Mac Leod. Elle est flattée, mais il se trouve qu'il s'agit d'un bug informatique. Elle va néanmoins se rendre au café...car leur échange virtuel leur a donné envie de faire plus ample connaissance et elle désire lui proposer d'intervenir dans les pages de sa revue.
Mais rien ne se passe comme prévu, et elle va se retrouver mêler à une histoire dont elle se serait bien passée, et accusée d'un acte qu'elle n'a pas commis. Bien décidée à faire toute la lumière sur cette histoire, et à démêler le vrai du faux, là voilà prête à enquêter pour faire éclater la vérité !

Cette courte nouvelle est agréable à lire et bien écrite. Elle se lit d'une traite, car le lecteur a tout de suite envie de connaître la vérité et le pourquoi de cette erreur numérique. le départ m'a beaucoup plu, mais il faut reconnaître qu'ensuite l'ensemble s'essouffle un peu, d'où mon avis mitigé.
Malgré ce bémol, l'auteur nous donne cependant l'occasion d'étudier de plus près certains de nos comportements humains : les méfaits d'un jugement hâtif, alors qu'on ne connait pas tous les éléments d'une histoire, le manque de sincérité entre amis, les aprioris que l'on porte parfois sur les autres et qui mènent à l'intolérance...
Cette lecture sans être transcendante donc, m'a tout de même permis de passer une bonne petite heure de lecture, sans prise de tête et distrayante.
En fait, j'apprends en rédigeant ses lignes que cette nouvelle fait partie d'une série de romans philosophico-policiers, dans lesquels l'héroïne principale n'est autre qu'Isabel Dalhousie.
Replacée dans le contexte de cette série que vous connaissez peut-être, cette nouvelle prend sans aucun doute, une toute autre dimension, et en tous les cas, elle m'a permis de découvrir la plume de l'auteur.
Lien : https://www.bulledemanou.com..

Nous suivons les traces d'une enquêtrice philosophe à Edinbourg. Elle reçoit un mail pour un rendez-vous avec deux inconnus qui est ensuite annulé. Elle répond pour dire que finalement elle aurait bien rencontré les deux professeurs puisqu'elle est rédactrice d'une revue scientifique. le rendez vous est maintenu avec un des deux. La rencontre se passe bien mais elle reçoit à la suite de cela des accusations d'adultère de la part de la femme de ce même professeur. Elle va mener une enquête pour se disculper et savoir ce qu'il en est. C'est très plaisant à lire ! surtout en vacances.