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Critique de AMR_La_Pirate


Je remercie Babelio et les éditions Albin Michel pour cette Masse Critique privilégiée qui me permet de découvrir le troisième roman de Cristina Alger à l'occasion de sa parution en traduction française.
La Femme du banquier est un thriller dans le domaine de la finance quand les titulaires de fortunes placées sur des comptes offshores sont prêts à tout pour conserver leurs prérogatives.

Ce roman contient un grand nombre d'excellent ingrédients…
Les personnages principales sont des femmes à la fois fortes et fragiles et, comme il se doit, pleines de ressources dans l'adversité : une jeune veuve éplorée dont le mari, cadre d'un importante banque de Genève, n'est sans doute pas mort accidentellement comme on voudrait bien le lui faire croire, une journaliste d'investigation, fiancée au fils d'un futur candidat à la présidence des États-Unis, qui pourrait bien être en mesure de dévoiler un immense scandale financier, une jeune assistante piégée dans un système à la fois gratifiant et dégradant…
Cristina Alger nous fait voyager entre la Suisse, l'Angleterre, la France et les États-Unis avec un petit crochet dans les tropiques… Son récit est très bien construit ; elle dévide son écheveau de main de maître ; Si certaines péripéties ne m'ont pas trop étonnée, je dois avouer que la fin m'a un peu surprise. Je ne peux rien divulguer cependant…
La Femme du banquier est un roman captivant, dans le milieu du blanchiment d'argent et des ententes politico-économiques. J'ai apprécié la fluidité de l'écriture et la volonté vulgarisatrice qui rend la complexité des analyses financières accessibles pour les plus néophytes en la matière. La présence de personnages référentiels tel que Bachar El Assad ou Poutine rend le récit particulièrement crédible et contemporain.
Je déplore juste le découpage en chassé-croisé avec une alternance de chapitres consacrés soit à Annabelle, la femme du banquier, soit à Marina, la journaliste… Ce n'est que vers la fin que Zoé, l'assistante, donne son prénom au titre des chapitres. Cela devient un procédé d'écriture de plus en plus répandu et donc, qui manque d'originalité.

Un bon livre, pour les amateurs de thrillers.
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