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Roger Giroux (Traducteur)
EAN : 9782070722655
464 pages
Gallimard (15/05/1991)
3.56/5   8 notes
Résumé :
«-C'est qu'un pauv'vieux qu'sa bonne femme l'est clamsée, dit de Fitz Linkhorn le plus finaud des deux ; l'a plus de gonzesse, c'est ça qui l'a rendu dingue.-L'est tellement contrariant c'gars-là, dit le moins futé, qu'si on foutait sa carcasse à la flotte, a'remonterait l'courant toute seule.Fitz n'avait pas de mots pour ce qui lui avait aigri le cœur. Mais chaque matin en s'éveillant il se sentait refait, et chaque soir il s'endormait en se disant qu'on l'avait en... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Comment arriver à être quelqu'un, à faire de l'argent alors que Dove ne sait pas lire et vient d'un milieu pauvre ? Nous sommes en 1930 au Texas. Un beau matin, il part de chez lui. Ses pas l'emmèneront en Louisane après bien des déboires, des magouilles et des rencontres. Alcool, bordel, trafic, prison.
Beaucoup de personnages au début, des situations pas toujours faciles à comprendre, des dialogues amusants. Un bon roman détente dans le contexte de l'Amérique de l'époque.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
C'était la Reine des Tortues.
La reine agita triomphalement ses arrogantes pattes ... "Toujours de la place pour une de plus au-dessus." Juste à ce moment-là, quelque chose la heurta par-derrière et ce fut la fin de sa courte et glorieuse journée. Glissant, dérapant, s'écroulant, elle déboula la pente du tas emmêlé et sanguinolent et alla atterrir sur le dos près de la table, lançant des signaux frénétiques de tous ses membres.
"Nobles amis et gentils coeurs", télégraphiait-elle en sentant le froid ultime s'insinuer en elle, "laisserez-vous mourir ainsi votre vieille amie ? Je ne désirais rien pour moi-même, ni argent, ni confort, ni puissance, ni sécurité; je ne les ai recherchés que parce que ces chères petites voulaient que je le fasse. (Naturellement, lorsque ces choses étaient à portée de ma main, j'en profitais de temps en temps.) Me laisserez-vous vraiment mourir ici ?
"C'est vrai, je mangeais bien. Mais c'était seulement pour garder mes forces intactes en vue de l'épreuve finale et du sacrifice de ma vie. Car je n'ai jamais fait volontairement le mal à une créature amie, à moins qu'elle ne se mît en travers de mon chemin. Jamais je n'ai triché, à moins que cela ne me profite. Laisserez-vous vraiment mourir une aussi douce tortue ?
"Je fus un père dévoué, un citoyen loyal, un employé honnête, un patron équitable, un voisin considéré, un pratiquant assidu. Par pureté de coeur je respectais les lois de Dieu et des hommes. Par pureté de coeur, et peur de la prison. Pouvez-vous réellement rester insensibles et regarder mourir ainsi une tortue aussi sainte ?
"Ne semble-t-il pas, direz-vous, que j'avais quelque peu l'intention de broyer le cou de mes soeurs il y a un instant ? Je l'avoue ... mais c'était tout à l'heure : maintenant j'ai changé. Pouvez-vous supporter de voir mourir ainsi une tortue aussi franche ?
"Rendez-moi la vie, gentils coeurs, rendez-moi la vie pour que je puisse jeter un dernier regard du haut du tas où je régnais autrefois en maître."
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- Y m’ semble que j’ai déjà été partout sur cette terre, médita Dove, mais tout c’ que j’ai trouvé c’est des gens qu’ont une vie d’ chien. Tout c’ que j’ai trouvé partout c’est saloperie et emmerdements. Et tout c’ que j’ai vu c’est qu’ c’est ceux qui ont le plus d’emmerdements qui sont toujours plus prêts à aider les autres que ceux qu’ont la vie facile. Tout c’ que j’ai trouvé, c’est deux espèces de gens : ceux qu’aiment mieux garder la poisse avec ceux qu’ont la poisse, et ceux qui veulent toujours gagner, même si y faut qu’y passent du’ l’ corps des autres qui sont toujours par terre.
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Le coussin de gauche était orné d’une légende brodée : J’ai dormi et rêvé que la vie était Beauté. Sur celui de droite : Je me suis éveillé et j’ai vu que la vie était Devoir
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