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sur 637 notes
Un coup de coeur pour une belle BD découverte grâce à mon ami Pencrannais que je remercie au passage. Un beau mélange de science-fiction, de steampunck et d'uchronie qui s'appuie sur une qualité de dessins faits à l'aquarelle par le dessinateur Alex Alice.

Nous sommes en plein 19ème siècle à une époque où le progrès industriel et technique bat son plein. On se retrouve à une époque où les montgolfières et autres ballons dirigeables seront les éléments déclencheurs d'une nouvelle conquête spatiale. C'est l'Ether, ce vide spatial qui entoure les planètes, qui va devenir le carburant des futurs engins spatiaux. C'est aussi cet éther qui va être un enjeu de rivalité entre les puissances continentales de cette Europe en construction.

L'histoire commence avec Claire une aéronaute passionnée qui disparaît dans les nuages alors qu'elle était à la recherche du précieux éther. Très vite son fils Séraphin et son mari Archibald partis tous les deux à sa recherche vont se retrouver dans le château de louis II en Bavière. du romantisme wagnérien à l'anticipation vernienne, Alex Alice nous prouve aussi qu'il est un bon scénariste. La sauce prend avec cette histoire qui mêle Bismarck, l'impératrice Sissi et la conquête de l'espace. On trouve dans cet ensemble disparate une unité qui nous surprend. On tourne les pages avec envie et passion.

Et que dire des dessins ? Que les aquarelles sont magnifiques ! de la couverture aux différentes planches, les dessins sont fins, légers et délicats. On plonge dans une atmosphère digne des éditions Hetzel chères à Jules Verne. On trouve aussi des plans et des dessins techniques à faire pâlir un Léonard de Vinci. La gare de Lille comme le Château de Neuschwanstein en Bavière sont d'une représentation architecturale exceptionnelle. de même les personnages bénéficient d'une qualité dans leurs traits qui les rendent vivants aussi bien qu'attachants. Une remarque pourtant en ce qui concerne le petit Hans qui semble sortir tout droit d'un manga (ou un clin d'oeil aux dessins animés du japonais Miyazaki et son Château ambulant).

Le tome 1 est une véritable réussite tant visuelle que scénaristique. le chef Alex Alice nous a bien servi et gâté avec ses premiers amuses-bouches. J'attends avec impatience la suite de son menu avec une entrée en forme de tome 2.
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Vous rêvez de toucher les étoiles ? Alors embarquez avec le Château des Étoiles et laissez vous porter !
Sans nul doute, finirez-vous par les atteindre et ce n'est pas construire un château en Espagne que de dire cela !
D'ailleurs, dans cette magnifique Bd, ce n'est pas en Espagne qu'on construit les châteaux, mais en Bavière !

Le Royaume de Bavière...Moi, ça m'fait rêver, peut-être encore plus que d'aller chatouiller les nuages. La Bavière, région idyllique, avec ses nombreux lacs, ses montagnes boisées, ses prairies verdoyantes, ses villages bucoliques et ses châteaux dignes des contes de fée. Qu'ils sont féeriques et pittoresques ces châteaux de Bavière et notamment le château Neuschwanstein dont la construction fut pensée par Louis II de Bavière.

C'est de tout cela dont s'est inspiré l'auteur, Alex Alice, pour créer le décor de cette bande dessinée.
Mais, il s'est également inspiré du contexte historique de l'époque.
Pour commencer, la vie-même du roi de Bavière, Louis II, qu'on déclara fou, tant il était extravagant. On y retrouve également des personnages historiques tels Bismark qui joua un rôle important dans l'unification de l'Allemagne, ou encore l'impératrice Elisabeth, dite Sissi, qui portait en elle la même mélancolie que son cousin Louis et l'amour des longues promenades équestres en forêt.
Il y a aussi bien sûr cet engouement du XIXème siècle pour le progrès industriel et technique, qui ouvre des perspectives jusqu'alors inimaginables et notamment celle de la conquête de l'espace.

Il me faut ici citer l'auteur évoquant ses influences riches et nombreuses :

« Un des attraits du Château des étoiles est qu'il me conduit d'une manière très logique à marier des influences improbables… de la Guerres des étoiles aux Cités d'Or, en passant par Jules Verne, H.G. Wells, Objectif Lune, l'Étoffe des Héros… et bien sûr par l'oeuvre de Miyazaki, Château de Cagliostro en tête. Et toujours la documentation historique, avec les livres de science de l'époque, souvent emprunts d'une grande poésie. Difficile de dire si le choix du sujet a dicté les références ou l'inverse, toujours est-il qu'un des grands plaisirs pour moi est de retrouver sur mon bureau une gravure d'un bal à la cour impériale de Vienne à côté d'une des dernières images de Hubble… Une histoire qui permet ça,impossible de passer à côté ! »

C'est vraiment tout cela qu'on retrouve dans cette bande dessinée foisonnante, et le plus incroyable, c'est que tout coule de source, tous ces éléments disparates se mêlent admirablement et forment un ensemble absolument fluide et passionnant !

Je suis vraiment tombée sous le charme ! Mais comment ne pas l'être ?!
le scénario empreint à la fois de tendresse, de suspens et de technologie scientifique nous entraîne dans une aventure haletante et les planches à l'aquarelle sont magnifiques !

J'ai vraiment hâte de découvrir le deuxième tome !
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1868 dans un monde en pleine révolution industrielle. La conquête de l'espace fait rêver et si le secret pour y parvenir était de maitriser l'Ether...
La mère de Séraphin en est convaincue, c'est pour cela qu'elle part en ballon un jour de tempête. Elle trouvera ce qu'elle cherche mais elle n'en reviendra pas pour l'annoncer à son fils et son mari. Un an après ni Séraphin ni son père ne se sont remis de cette disparition aussi quand ils recoivent un courrier d'un mystérieux destinataire leur demandant de se rendre en Bavière afin de récupérer le livre de bord du ballon ils hésitent à peine une seconde. Ils font leur valise!

J'avoue avoir été initialement tenté par cette bande dessinée face au graphisme. Tout d'abord cette splendide couverture à l'ancienne au toucher tissu. MA-GNI-FI-QUE. Il faisait rêver et était la promesse magique d'un grand plaisir à juste regarder cet ouvrage. J'avoue également être totalement tombée amoureuse du dessin Alex Alice que j'avais découvert dans le 3e testament et plus récemment dans l'extraordinaire saga Siegfried. Je n'ai pas été déçue. La promesse de la couverture a été tenue. A l'intérieur les dessins sont tendres, délicats et non dénués d'humour. Les couleurs sont palichonnes, les tons pastels mais ils confèrent à l'ensemble une atmosphère très particulière qui est vraiment agréable. le petit plus surprenant et que l'auteur a laissé apparaitre en sanguine le crayonné de base. Ca m'a fait un peu bizarre au début puis je me suis habituée et j'ai souvent regardé plus profondément les cases afin de rechercher comment elles avaient été conçues initialement.

Assez parlé dessins. Parlons un peu du fond!
J'ai tout autant aimé cette aventure qui peut se lire sans limite d'age. Bien que les quelques phrases sur l'éther soit assez abstraites et parfois (souvent?) un peu tiré par les cheveux je trouve le tout très cohérent et travaillé.
Il y a beaucoup de touches d'humour, des petits gags, des situations cocasses ou des expressions particulièrement réussies.
Le rythme est bien maitrisé, avec peu de suspense mais de l'action et des émotions.
Les personnages sont très touchants. Les trois enfants, bien sur, pour leur foi et leur amour inconditionnel. Hans est parfois un peu cliché mais pas trop. le père de Seraphin m'a beaucoup touché, ce scientifique qui sait se montrer inflexible comme être un père attentionné et confiant de son enfant. Ludwig, rêveur avant d'être roi, chez qui on sent une fragilité.
En conclusion une belle aventure, pour tous, dans un univers dont Jules Verne serait fier.
J'ai hâte de découvrir la suite et de partir dans les étoiles avec les chevaliers de l'Ether!
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Premier tome d'une extraordinaire série de BD scientifico- fantastico-steampunk.
Le concept ? Et si les théories scientifique du XIXe siècle sur l'éther étaient bonnes. La conquête de l'espace aurait donc pu commencer dès la mise au point de ballons ou de dirigeables géants.
On suit Claire une aéronaute passionnée qui disparaît dans les nuages alors qu'elle était à la recherche de l'éther. Des années plus tard, son mari, Archibald et son fils, Séraphin reçoivent une lettre anonyme les invitant en Bavière pour récupérer le carnet que Claire a apporté avec elle lors de son vol. Mais des hommes armés cherchent aussi à s'emparer d'eux. Qui et pourquoi ?
C'est dans le cadre de cette Bavière du roi Louis II, que se déroule l'action de ce premier opus. La Prusse a des espions partout et Séraphin, qui s'est lié d'amitié avec d'autres enfants du château, commence à avoir des doutes sur les objectifs de certains personnages.
Alex Alice nous concocte un steampunk franco-allemand aux petits oignons avec son lot d'action, de suspense, mais surtout de romantisme, de poésie, d'humour et d'aventure. Les dessins et les couleurs directes, pastels, magnifiques renforcent encore le côté poétique et roman d'initiation de l'histoire.
Dès la couverture, on est conquis, avec cette mise en page fortement influencée par les livres d'aventures du XIXe siècle (les voyages extraordinaires de Jules Verne, par exemple). Les planches sont construites de façon à la fois classique et originale. L'auteur semble avoir digéré l'influence grandissante des mangas, sans renier ce qui fait la spécificité de la BD franco-belge. Cela donne un résultat saisissant.
Les décors sont extraordinairement travaillés et notamment toutes ces vues aériennes du château bavarois. On s'attache aux personnages et surtout, évidemment à ce trio d'enfants tour à tour curieux, naïfs ou espiègles.
On sent aussi l'influence de certaines pépites de la pop culture, les mystérieuses cités d'or ou les dessins animés de Myasaki.
Une histoire qui plaira à tous les publics. Il y a de quoi attirer les plus jeunes et les adultes amateurs de récits imaginaires originaux et très bien construits
Espérons que le deuxième tome de ce diptyque soit à la hauteur du premier et répondent à nos nombreuses questions restées pour le moment sans réponses !
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La couverture m'avait immédiatement tapé dans l'oeil. Il faut bien dire qu'elle est pleine de promesses et de jolies inspirations de Verne à Miyazaki. Je ne vais pas me joindre au concert de louanges quasi général. Ce premier tome s'avère plaisant mais peut-être un peu trop sage.

Le dessin est à la hauteur des promesses de la sublime couverture. Les aquarelles sont de toute beauté, les paysages magnifiques. Quant au travail des couleurs, il est remarquable.

Le sujet est intéressant et propice à enflammer l'imaginaire. Mais si j'ai apprécié ma lecture, je n'ai pas non plus été emportée. Il y a un quelques faiblesses qui ont empêchée ma totale adhésion, tout particulièrement au niveau des personnages. Tout d'abord le duo père/fils en tant que héros sur un pied d'égalité de traitement ne fonctionne pas. Je pense qu'il aurait fallu que l'auteur fasse un choix et en privilégie un des deux. Ensuite, j'ai trouvé les méchants pas assez convaincants. On dit souvent que pour faire une bonne histoire, il faut un bon méchant. Et j'ai trouvé que le Chancelier ne parvenait pas à représenter une menace suffisamment tangible pour être efficace. Enfin, certains personnages secondaires ne sont pas assez bien caractérisés et auraient mérité d'être mieux dépeints. Je pense notamment au personnage du roi de Bavière qui manque cruellement de charisme.

Malgré tout cette B.D vaut le détour. Les dessins sont vraiment splendides et j'ai tout de même passé un bon moment. Je lirai le second tome en espérant un scénario plus abouti et plus échevelé.

Challenge B.D 2017
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J'ai longtemps hésité à prendre cette BD à la médiathèque, je trouvais les illustrations aquarellées trop palottes, trop de vignettes dans les pages, et le personnage de Hans (en bas à droite sur la couverture) me faisait trop penser aux personnages de dessins animés japonais des années 80. Pourtant, la couverture en référence aux romans de Jules Verne est tout de même plutôt classe, je dois le reconnaître. Dès les premières pages, j'ai été happé par cette aventure, la division en chapitres rend l'histoire dynamique, facile à suivre. Chaque début de chapitre est introduit par une grande illustration somptueuse, une peu rétro, la page de garde du chapitre 3 fait même penser à une illustration scientifique de de Vinci. L'histoire est agrémenté de plans, dessins techniques.
Séraphin est un enfant plein d'imagination. Son père, Archibald, est ingénieur, Claire, sa mère aussi se passionne pour la science et disparaît en tentant une expérience en ballon. Un jour, son père reçoit un courrier de Bavière d'un mystérieux individu qui prétend avoir retrouvé les notes De Claire. L'aventure commence alors vraiment. L'histoire est construite à la manière des romans de Jules Vernes, avec des personnages assoiffés de savoirs, de Sciences et d'Arts, d'intriguant machiavéliques et d'enfants espiègles, avec en arrière fond l'histoire de la Bavière et de de son annexion par la Prusse. On y croise plusieurs personnages historiques, comme bien sûr Louis II de Bavière (Ludvig), un des personnages principaux de l'intrigue, mais aussi Wagner, Bismarck et l'impératrice Sissi. Les diverses rencontres avec chaque nouveau personnage au fil de l'aventure sont rythmées, introduites de façon dynamique. L'équilibre entre science et aventure est tout à fait digne de Jules Verne, c'en est même le point fort.
L'aspect éthéré des illustrations à l'aquarelle qui ne m'avait pas trop plus en feuilletant d'un premier abord cette BD sont en fait parfaitement justifiés et sont totalement en symbiose avec le récit. J'ai bien dit « éthéré » car c'est en fait le sujet même du récit, l'Ether... Rendez-vous pour le tome 2 sans tarder !
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Visuellement, c'est une réussite, car le dessin et la mise en page soignés accrochent tout de suite le lecteur. L'absence d'encrage noir, les couleurs délavées s'accordent parfaitement à cette histoire qui tourne autour de la recherche de cet élément mystérieux qu'est l'éther. de plus, c'est un très bel objet sous toutes ses formes : la parution en feuilletons dans des publications de style journalistique, l'édition simple du tome 1 de l'intégrale, dont la couverture joue sur les matières et rappelant volontairement les livre publiés en son temps par Hetzel, sans parler de l'édition de luxe.

L'auteur a en revanche confiné le scénario dans une intrigue très classique, qui déçoit forcément un peu après la mise en bouche. Cependant, on retiendra quelques touches originales, notamment dans le fameux jeu des références propres au steampunk - car le château des étoiles relève bien évidemment du steampunk. Ainsi, il n'aura échappé à personne que l'apparence physique du jeune Hans renvoie aux personnages comiques de Matsumoto - c'est pas si souvent que le steampunk francophone fait un clin d'oeil aux mangas -, ni que la reine Élisabeth d'Autriche prend les traits de Romy Schneider. Mais surtout, et ce n'est finalement pas étonnant de la part d'un auteur qui a adapté la saga des Nibelungen, le château des étoiles renvoie largement au romantisme allemand, à travers les paysages et avec, comme figure de proue, le mélancolique Louis II de Bavière.

Voilà donc un album qui navigue entre conformisme et touches plus personnelles, ce dont le dessin d'Alex Alice, qui s'est métamorphosé, rend assez bien compte. On a tout de même bien envie d'accompagner l'auteur et ses personnages un peu plus loin dans leur périple...
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J'avais repéré cette bande dessinée, il y a un moment dans ma librairie grâce à sa magnifique couverture : je n'avais pu m'empêcher de parcourir les pages et de découvrir les sublimes dessins à l'aquarelle. Je m'étais donc empressée de la noter dans mon pense-bête. Puis ma bibliothèque l'ayant commandé, je l'ai réservé et pour ma part, je n'ai pas été déçue car cette bande dessinée est une pure merveille!

L'histoire commence en 1868 avec la disparition de la mère de Séraphin, une scientifique bien décidée à prouver l'existence de l'éther, source d'énergie qui se trouverait à une haute altitude de 13000 mètres. Un an plus tard, Séraphin et son père Archibald sont contactés par un mystérieux inconnu bavarois qui aurait retrouvé le journal de bord de l'exploratrice. S'ensuit une formidable aventure pour les deux protagonistes au coeur de la Bavière, jusqu'au Château de Neuschwanstein de Louis II de Bavière.

Cette bande dessinée s'inscrit dans l'uchronie bien qu'elle cotoye des personnages historiques avérés comme le Roi de Bavière Louis II ou Bismarck ; et j'ai décelé un petit côté steampunk au travers de ballons et autres ethernef, sorte de dirigeable volant à l'éther. La seule chose par laquelle j'ai été quelque peu gênée se situe au niveau du personnage de Louis II, un peu trop idéalisé à mon goût mais comme il s'agit d'une uchronie...

Le scénario est également très maitrisé : dès les premières pages, j'ai été happée littéralement par l'histoire. L'univers décrit est très riche et ne se contente pas de reprendre les éléments de la réalité historique.

Enfin, j'ai adoré les illustrations : certaines (surtout les visages des personnages) m'ont rappelé des dessins animées que je regardais étant petite comme Les Minipouss ou Clémentine. La colorisation à la manière de l'aquarelle rend les dessins très aériens et oniriques. Quant à l'architecture (mention excellente au Château de Neuschwanstein que j'ai eu la chance de découvrir en 2011) sont grandioses : j'avais l'impression d'y retourner. Les éléments rajoutés comme l'atelier au dessus du téléphérique ou le plan de l'éthernef (p.44-45) sont également très inventifs et ont forcé mon imaginaire.

Vous l'aurez compris, cette bande dessinée est un véritable coup de coeur pour moi et je compte bien attaquer le second tome très prochainement.
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Prépublié sous forme de journaux, le Château des Etoiles est une BD qui est sorti début septembre, et qui devrait connaitre un franc succès, tant il a toutes les cartes en main pour toucher un très large public.

Avec son fond bleu en papier-tissu et ses dessins mis en relief grâce à une couche de brillant-lisse, on appréciera déjà la couverturede l'objet, particulièrement magnifique.

Et le contenu de l'album est au diapason. Difficile de classer le Chateau des Etoiles dans un genre de BD spécifique tant il navigue d'un genre à l'autre et d'ailleurs son auteur Alex Alice (scénariste et illustrateur de très grand talent dont je ne connaissais pas l'oeuvre) prend bien soin de ne pas l'enfermer dans un public particulier, ni en terme de genre, ni en termes de tranche d'âge. Disons pour simplifier que cette Bande Dessinée est une fantaisie historique de science fiction, parsemé de quelques traits d'humour bienvenus.

Les illustrations, entièrement réalisées à l'aquarelle, et qui offrent une déclinaison de couleur très riche, sont d'une beauté sans pareille.

On pense évidemment à l'univers du japonais Miyazaki dans cette stylisation féérique et magique, et cette histoire d'aventure spatiale, possède forcément quelques siimilitudes avec l'oeuvre de Jules Verne, mais l'ensemble reste assez fort et singulier pour en faire une oeuvre à part et qui devrait vraiment toucher un très grand nombre de lecteurs.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un très bel album ! Les dessins sont magnifiques, les fondus splendides et les personnages sont attachants. Dans le château de Neuschwanstein, on croise Louis II de Bavière avec Sissi (et si ! et si ! ) et même un traître (Le rendez-vous de Berlin manqué... c'est lui). Et par-delà le ciel, une petite étoile gelée veille sur son enfant. Un enfant intrépide qui accompagnera son père ingénieur pour construire un aéronef qui volera à l'éther. Bon là je commençais un peu à ramer.. est-ce qu'il allait dans l'éther avec de l'éther ou dans l'air pour capter l'éther ? Je ne vais pas m'éterniser pour vous dire que cette histoire est éternelle et plaira à tous. Bon voyage dans l'hétérosphère.
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