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Citations sur La Divine Comédie (155)

Debout dans la montagne est un grand vieillard,
qui tourne le dos à Damiette
et regarde Rome, comme son miroir.
Sa tête est façonnée d’or fin,
ses bras et sa poitrine sont en pur argent,
puis il est de bronze jusqu’à la fourche ;
de là jusqu’en bas il est de fer trempé,
sinon que son pied droit est de terre cuite ;
et il s’appuie sur celui-là plus que sur l’autre.
Chaque partie, à part l’or, est percée
d’une blessure par où coulent des larmes,
lesquelles, en s’amassant, trouent cette grotte.
Leur cours descend de roche en roche dans la vallée ;
elles forment l’Achéron, le Styx, le Phlégéton ;
puis elles s’en vont en bas par un étroit canal,
jusqu’à ce point d’où on ne descend plus,
elles font le Cocyte ; et quel est cet étang,
tu le verras, n’en parlons pas ici. »

(Enfer - Chant XIV - V 103-120 - traduction Jacqueline Risset)
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Qui ne sait pas se transporter dans des sphères d’idées, de croyances, de mœurs, différentes de celles où le hasard l’a fait naître, ne vit que d’une vie imparfaite, perdue dans l’océan de la vie progressive, multiple, immense, de l’humanité. (introduction)
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Mon guide et moi par ce chemin caché
nous entrâmes, pour revenir au monde clair ;
et sans nous soucier de prendre aucun repos,
nous montâmes, lui premier, moi second,
si bien qu’enfin je vis les choses belles
que le ciel porte, par un pertuis rond ;
Et par là nous sortîmes, à revoir les étoiles.
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« Il suffit de casser une branche quelconque de n’importe quel arbre, pour mieux te rendre compte à quel point tu te trompes. » Lors je tendis un bras pour en faire l’essai je pris un rameau d’un énorme sorbier.« Pourquoi me fais-tu mal ? » cria soudain le tronc. Je vis presque aussitôt couler un sang noirâtre et il continuait : « Pourquoi me déchirer ? Ton cœur serait-il donc à ce point endurci ?
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《Pourquoi enfin perds-tu courage ?
Fit mon maître, et ralentis-tu ?
Que t'importent les commérages ?

Suis-moi de près. Laisse parler.
Imite la tour qui résiste
À l'ouragan jusqu'à sa base.

Qui vague trop de mots en mots
Se détournera de son but :
L'élan des uns ramollit l'autre.》
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Au milieu du chemin de notre vie, je me trouvai dans une forêt obscure, car j'avais perdu la voie droite.
Ah! qu'il est dur de dire ce qu'elle était, cette forêt sauvage, âpre et rude, dont le souvenir renouvelle ma peur!
Elle est si amère que la mort ne l'est guère plus; mais pour traiter du bien que j'y trouvai, je parlerai des autres choses que j'y ai découvertes.
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Retourne-toi et tiens les yeux fermés ; car si Gorgone se montre, et si tu la voyais, tu ne pourrais jamais retourner là-haut.
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Mais ces âmes tristes, fatiguées et nues, changèrent de couleur, et leurs dents claquèrent sitôt qu’elles ouvrent les sévères paroles. Elles blasphémaient Dieu et leurs parents, la race humaine, le lieu, le temps où elles naquirent, la semence de laquelle elles germèrent. Puis, toutes ensemble, elles se retirèrent près de la rive maudite où vient tout homme qui ne craint pas Dieu. Caron, d’un signe de ses yeux de braise, les rassemble toutes, et frappe de sa rame quiconque s’attarde.
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Par moi l’on va dans la cité des pleurs ; par moi l’on va dans l’éternelle douleur ; par moi l’on va chez la race perdue. La Justice mut mon souverain Auteur : la divine Puissance, la suprême Sagesse et le premier Amour me firent. Avant moi ne furent créées nulles choses, sauf les éternelles, et éternellement je dure : vous qui entrez, laissez toute espérance !


Je vis ces paroles écrites en noir au-dessus d’une porte ; aussi je dis : — Maître, douloureux m’en est le sens. Et lui à moi, comme personne accorte : « Ici l’on doit laisser toute crainte ; toute faiblesse doit être morte ici.


Nous sommes venus au lieu où je t’ai dit que tu verrais les malheureux qui ont perdu le bien de l’intelligence. »
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Tourne à nouveau les yeux vers la voie droite, pour que la route s’ajuste avec le temps.

* Le Paradis, Chant 29
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