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EAN : 9781020906121
320 pages
Les liens qui libèrent (29/08/2018)
3.67/5   3 notes
Résumé :
Des jardins partagés aux logiciels libres, des encyclopédies en ligne aux recycleries installées dans les quartiers des villes ou dans les campagnes, les "communs" semblent essaimer partout. Mais pourquoi ce succès ? Et comment expliquer cet essor ? Cet ouvrage montre comment nous sommes entrés dans une phase nouvelle, celle de l'enracinement des communs dans la société, de leur extension à des domaines sans cesse élargis de la vie sociale et de leur pérennisation d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
La notion de communs a été particulièrement traitée par la Nobel Elinor Ostrom. Pourrait-on en faire un principe généralisé de fonctionnement d'une société élargie, une république ?

Ce sont des contributions, rassemblées en parties : "Communs, Travail et Salariat", "Communs et entreprenariat", "Le commun et le numérique", "Communs, villes et territoires". Malgré l'intention initiale de préciser la notion, celle-ci échappe par ses applications multiples : le collectif (ceux qui coordonnent leur travail), les biens communs (ce qui se partage), la collectivité (ceux qui vivent ensemble), etc.

Il apparaît qu'il s'agit d'insinuer l'idée de la coopération et du social dans une économie qui repose sur l'individu(alisme).

La difficulté d'appréhender la notion pourrait provenir du fait qu'elle semble être un moyen de parler du collectif (groupe) avec le vocabulaire du matérialisme : le "commun", ce serait "quelque chose". D'où la difficulté à abstraire la notion dans des notions qui échappent aux sensations (collectivité, société, solidarité, etc)...

Ainsi, la définition de l'introduction paraît très restreinte par rapport à ce dont il est question par la suite : "Dans le présent ouvrage, la notion de commun (au singulier) sera utilisée dans un sens particulier et très précis. Il s'agira de désigner le 𝐟𝐨𝐧𝐝𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐚𝐠𝐞́𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐥𝐥𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐢𝐭𝐞́𝐬 plus ou moins amples et larges, et ce même si l'existence de ce (fonds) commun partagé n'implique pas que les ressources concernées soient entièrement régies par les règles qui prévalent dans un commun entendu au sens strict. "

Les trois premières contributions abordent l'"action collective", les "modes d'organisation de travail" ; les suivantes, "l'entreprise", "le mouvement coopératif" ; "la ville", l'"école" : peut-on dire qu'il s'agit d'un "fonds commun de ressources partagées" - et seulement cela ?

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Dans le présent ouvrage, la notion de commun (au singulier) sera utilisée dans un sens particulier et très précis. Il s’agira de désigner le fonds commun de ressources partagées par des collectivités plus ou moins amples et larges, et ce même si l’existence de ce (fonds) commun partagé n’implique pas que les ressources concernées soient entièrement régies par les règles qui prévalent dans un commun entendu au sens strict. C’est ainsi, et pour le dire autrement, que le mot « commun » au singulier désignera ce qui est visé en matière d’accès et de ressources partagées dans des expressions telles que : les communs, 𝑜𝑝𝑒𝑛 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑜𝑛, les 𝐶𝑃𝑅 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑜𝑛𝑠, les communs numériques, les communs urbains, etc .
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La loi constitutionnelle du 18 octobre 2001 (numéro 3) a introduit dans la Constitution italienne le principe de subsidiarité horizontale, formulé de la façon suivante : « État, Régions, Métropoles, Provinces et Communes favorisent, sur la base du principe de subsidiarité, l’initiative autonome des citoyens, individuellement ou en association, afin de réaliser des activités d’intérêt général » (art. 118, dernier alinéa).
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Le Turk d’Amazon […] relativise par la même occasion les arguments de vente des grands producteurs d’intelligence artificielles contemporains, en produisant de l’ « intelligence artificielle artificielle ». Ce sont en fait des centaines de milliers d’utilisateurs humains qui réalisent des processus de calcul qui devraient, en ligne de principe, être automatiques : labélisation d’images, tri de contenus multimédia, transcription de textes, etc. Leur travail est utilisé dans le cadre d’initiatives d’apprentissage automatique (𝑚𝑎𝑐ℎ𝑖𝑛𝑒 𝑙𝑒𝑎𝑟𝑛𝑖𝑛𝑔), pour entraîner les algorithmes de reconnaissance des formes et – littéralement – apprendre aux intelligences artificielles à opérer).
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Ce nouvel âge, pour le dire d’un mot, est celui de l’𝑒𝑛𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑢𝑛𝑠 dans la société, de leur extension à des domaines sans élargis de la vie sociale et 𝑑𝑒 𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑝𝑒́𝑟𝑒𝑛𝑛𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠.
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Il est donc indispensable de considérer comment les communs peuvent intégrer diverses formes et modes d’organisation de travail […] le développement des communs et la perspective d’en faire une composante majeure de l’ordre économique et social de nos sociétés font que les conditions de « travail » des individus et des groupes, sur lesquelles reposent ces communs, deviennent une dimension essentielle pour la soutenabilité et l’expansion du monde des communs, et leur participation à la transformation de nos sociétés, à leurs équilibres et leur régulation.
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