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2,94

sur 295 notes
C'est avec la disparition brutale d'une adolescente de dix sept ans que débute le roman. Julie s'est littéralement volatilisée, et malgré les recherches intensives , aucune trace de la jeune fille. La famille est effondrée le père poursuivra beaucoup plus longtemps que la police son enquête personnelle, y compris sur les pistes les plus excentriques, telles que les extra-terrestres. Et dix ans plus tard, Selena sa soeur, est contactée par une femme qui prétend être Julie et qui lui raconte une bien curieuse histoire …

L'intrigue éveiller la curiosité, et on finit par se laisser prendre au jeu des théories un peu abracadabrantesques qui émergent.

Un certain nombre de questions autour de l'identité, des liens familiaux, de la disparition sans corps pour Faure le deuil, et sans doute beaucoup d'autres, mais , et c'est la limite de ce roman, fort long, car entrelardé de nombreux éléments ayant un rapport plus ou moins net avec l'intrigue. On finit par s'y perdre, et perdre l'intérêt de voir se résoudre l'énigme.

Cent pages de moins et une enquête plus focalisée, auraient permis de soutenir l'intérêt du lecteur, qui en l'occurence, a trouvé que les pages ne défilaient pas bien vite.

Merci à Netgalley et aux éditions 10 x 18
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16 juillet 1994… une date qui marquera à tout jamais la famille Rouane. Leur fille, Julie, disparait. Elle devait aller voir une copine mais cette dernière ne l'a jamais vue. Que s'est-il donc passé ? Fugue, enlèvement, pire ? Solène, sa soeur, aimerait le savoir. D'autant plus que tout ceci a fait mourir son père à petit feu. 2014… coup de théâtre, Julie réapparait ! Est-ce bien elle ? N'est-ce pas un de ces nombreux canulars auxquels la famille doit faire face depuis deux décennies ?

Je suis mitigée concernant mon avis sur ce roman. J'ai tourné frénétiquement les pages pour savoir si la disparue de retour au bercail était bien Julie, savoir ce qui lui était arrivé. On peut dire que Nina Allan ménage bien le suspense ! Mais ça, c'était jusqu'à la moitié du livre environ. Lorsque la romancière a commencé à introduire des textes sur une planète imaginaire, j'ai commencé à être sceptique. Même chose sur les fiches techniques de différents poissons… Ou alors, elles jouaient un rôle que je n'ai pas su déterminer. le dénouement me laisse plutôt sur ma faim. C'est dommage, la première partie était prometteuse ! Ou peut-être est-ce moi qui n'ai pas compris ? Quoi qu'il en soit, j'ai un petit goût d'inachevé.
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Je ne m'attendais absolument pas à ce genre de roman lorsque je l'ai pris à ma médiathèque. Je ne suis pas une fan de fantastique mais je m'aperçois qu'à plusieurs reprises je me suis laissé emporter avec plaisir dans cet univers hors du commun. Mais ici, je suis très peu enthousiaste, l'écriture est alambiquée, à mon avis inutilement, les pensées alternent avec des faits, des paroles, on ne sait donc jamais ce qui est véritablement dit.
Écrire sur la façon très différente dont chacun s'arrange pour faire face à une disparition est toujours très intéressant, mais ici l'aspect fantastique dessert le roman. Je suis sans doute sévère mais c'est aussi parce que je suis allée jusqu'au bout en espérant que la fin vienne rattraper le côté "brouillon" et cela n'a pas été le cas. Je regrette que le dernier livre de mes vacances ait un goût de déception :-(
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Julie Rouane quitte la maison en claironnant qu'elle va chez une copine et on ne la revoit plus. Meurtre, fugue ? la police a fini par arrêter d'enquêter.

Cette disparition a, comme il se doit, fait exploser la famille, le père, Raymond refusant cela, se met à chercher sa fille, parcourant des centaines de km pour suivre toutes les pistes imaginables, ce qui lui coûtera son emploi et le rendra fragile sur le plan mental et il finira par y laisser la vie, le coeur brisé. Son couple pourtant très soudé volera en éclats, sa femme préférant se faire une raison. Quant à la jeune soeur de Julie, Selena, elle aura du mal à trouver sa place.

Évidemment, Julie refait surface, une vingtaine d'années plus tard, reprenant contact avec Selena… et à partir de là, on part dans des invraisemblances, des délires sans fin. On comprend très vite le sens du titre : fracture, faille spatio-temporelle, ou fracture de la famille ?

Le récit s'étire, entrecoupé de coupures de journaux ou d'enquêtes sur les extraterrestres ou autres ou de choses qui n'ont rien à voir avec l'intrigue, telle Stephen Dent, et son poisson orange qui est harcelé et finit par suicider…

Je l'ai terminé par curiosité, pour savoir comment cela pouvait finir et le moins qu'on puisse dire c'est que cela ne finit pas (ou presque), j'étais tellement déstabilisée par le récit que j'ai eu l'impression de tourne en rond, en me demandant si c'était moi qui débloquais ou l'auteure, et pourtant j'ai l'esprit très ouvert, j'étais une assidue de la série « X Files » à l'époque.

J'ai cédé à la tentation car on me promettait, entre autres, un récit perturbant et brillant (Le Figaro) et d'autre part, les critiques que j'avais lues, çà et là, étaient très partagées ; il semblerait que, soit on adore, soit on apprécie peu…

Quant à l'écriture, je ne retiens que la confusion, les répétitions, les détails superflus, la numérotation bizarre des pages mais c'est peut-être dû au livre électronique…

Côté perturbant j'ai été servie, tant cette intrigue est capillotractée, mais réjouissant ou brillant, non, d'où une frustration intense … je lis rarement des dystopies, ou des livres étiquetés « Science-Fiction » ou « fantastique » et cette expérience ne va me pousser à m'y aventurer ; la curiosité joue parfois des tours.

C'est le premier livre de Nina Allan que je lis et je n'ai pas du tout envie de continuer. Comme je le dis toujours, la lecture doit toujours être un plaisir, quand cela devient un pensum, il vaut mieux s'abstenir.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions 10/18 qui m'ont permis de découvrir ce roman et son auteure…

#LaFracture #NetGalleyFrance
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C'est une journée banale, ordinaire. Un samedi de juillet, pour tout dire.
Mais ce samedi va virer au cauchemar pour Selena, quatorze ans, lorsque sa soeur aînée, Julie alors âgée de dix-sept ans, reste introuvable.
Vingt ans plus tard, Selena, devenue employée dans une boutique de bijoux, reçoit un appel qui va tout remettre en question. À l'autre bout du fil, sa soeur disparue revenue d'entre les morts : Julie.
Bouleversée, Selena accepte finalement de rencontrer Julie pour lui poser cette question qui la hante depuis des années : Que s'est-il vraiment passé ?
Il est délicat, à ce stade, d'aller plus loin. Nina Allan, autrice britannique déjà remarquée en France pour son recueil de nouvelles Complications couronnée par le Grand Prix de L'imaginaire en 2014, s'engouffre dans une faille inattendue quelque part entre la littérature blanche, le roman policier et le récit de science-fiction.
La Fracture, unanimement salué par la critique, n'est pas un roman facile, bien au contraire. On pourrait même dire, si on l'ose encore, qu'il se mérite.
Employons-nous maintenant à expliquer pourquoi vous devez aller au bout des 430 pages de ce roman inclassable…

Remonter la piste
Pour comprendre la profondeur et la roublardise de la Fracture, essayons-nous au jeu des comparaisons en disant que le labyrinthe narratif construit par Nina Allan ressemble à un hybride sournois de la Chose en soi d'Adam Roberts et Une Douce Lueur de Malveillance de Dan Chaon.
Pourtant, comment mieux décrire ce récit qu'en employant le terme d'OLNI pour Objet Littéraire Non Identifié. Pendant un temps, La Fracture ressemble à un roman policier lambda. Une disparition, une famille brisée, une enquête.
On retrouve instantanément le goût de l'incertitude qu'affectionne particulièrement l'autrice, cette façon d'aborder des choses ordinaires et à priori parfaitement connues pour en faire quelque chose d'inquiétant, d'étrange, de nouveau. de l'histoire de Julie et Selena, et plus largement de la famille Rouane, Nina Allan va tirer à la fois un drame intime bouleversant et un récit de doubles et d'échos que n'aurait pas renié un certain Christopher Priest ! Curieusement, l'histoire ne débute pas par la disparition elle-même, ni même par les retrouvailles entre Julie et Séléna, mais par une banale histoire d'amitié entre Séléna et Stephen Dent, un amoureux des livres et des carpes japonaises au destin tragique. Pourquoi cette digression ? Pourquoi cette entrée en matière ? Certainement parce que Nina Allan aime les chemins de traverses et a construit son récit comme une pyramide finement ciselée dont les fondations cachent d'étonnants secrets.
Viennent ensuite les choses sérieuses, celles pour lesquelles Nina Allan nous a attiré ici. Une disparition, une réapparition, une enquête. Une énigme.
Mais au contraire de ces innombrables récits policiers censés résoudre le mystère du meurtre, La Fracture, elle, va nous emmener en terrain inconnu, là où l'on ne s'attend absolument pas à aller…

Choisir son réel
La Fracture, avec sa révélation centrale, prend un tournant inattendu, un tournant science-fictif. Abrupt, celui-ci a de quoi désarçonner le lecteur jusqu'ici embarquer dans une version réaliste de l'histoire de Julie. Mais petit à petit, les jointures de l'histoire montrent des failles. Cette histoire, Nina Allan ne la veut pas définitive, elle veut vous la laisser, elle veut l'offrir au lecteur, comme un cadeau empoisonné et le mettre dans la même position que Séléna qui apprend l'incroyable. Julie dit-elle la vérité ? Existe-t-il seulement une seule vérité ?
En pensant son récit comme les conséquences d'un évènement traumatiques, la disparition de Julie, et en y ajoutant une révélation fracassante et brutale, l'autrice britannique fracture bel et bien sa narration.
Elle utilise tous les mediums, de l'article de journal à la lettre en passant par la liste d'objets trouvés, pour creuser son intrigue et fournir du matériel à l'enquêteur-lecteur qui doit, comme Julie, assembler la version en laquelle il choisit de croire. La Fracture est un roman de l'incertain, un roman du doute. Il porte en lui quelque chose de sinistre et de terrifiant : l'impossibilité de saisir le réel, si le réel est une chose certaine, s'il l'a jamais été.
Nina Allan époustoufle dans la façon qu'elle a de penser son récit, d'agencer ses éléments et de semer des miettes qui seront ou non repérées par le lecteur.
Pour les plus attentifs et les plus méticuleux, La Fracture est un chef d'oeuvre aux interprétations multiples où l'on relève toutes les mentions, aussi anodines semblent-elles être, à des films, à des affaires, à des mythes.
Car le roman de Nina Allan est traversé par tout ça de bout en bout, par la possibilité d'un ailleurs et d'un autrement. D'où viennent les légendes urbaines, des poissons-chats capables de vous briser un os aux serial-killers qui rodent près de chez vous dans une camionnette blanche trop banale pour être honnête ? N'existe-t-il pas, en réalité, quelque chose de fondamentalement vrai là-dessous ? Une vérité que même la science, parfois, ne peut pas expliquer. le fameux cas sur des milliards. Les 2% d'erreur dans l'identification d'ossements retrouvés par hasard ? le trou noir qui pourrait vous happer ? le satellite d'origine inconnue que personne n'a jamais formellement identifié ?
La Fracture, c'est le roman du « Et si ? »

Au-delà de la perte
Il serait cependant faux de croire que Nina Allan n'est là que pour échafauder hypothèses fumeuses sur hypothèses fumeuses. Elle habite aussi ses personnages avec une élégance et une grâce qui force le respect. Les deux soeurs, Julie et Séléna, constitue un exemple brillant de cette finesse descriptive, ou comment le passage du temps finit par rendre les gens distants, presque étranger. Malgré tout, il reste toujours quelque chose d'intime, d'indescriptible, un lien qui dit ce que le reste, le rationnel n'est pas capable de dire. C'est le drame aussi qui est au coeur de ce roman-monstre, le drame de la perte et comment ceux qui survivent choisissent de faire face.
Pour le père de Julie, c'est en refusant d'abandonner et en plongeant dans l'UFOlogie et autres théories farfelues jusqu'à ce que mort s'ensuive. Pour la mère, ce sera le renoncement, se faire à l'idée de la fin et s'y tenir, jusqu'au bout pour poursuivre. Et pour Séléna… l'histoire est plus compliquée, forcément, elle devra composer non seulement avec l'avant, mais aussi avec l'après, et ce que Julie lui soumet comme question : « Es-tu capable de me croire envers et contre tout ? ». La Fracture, c'est un roman de femmes, fortes et indépendantes de préférence, qui se font leur place après la tempête et qui combattent. de femmes qui n'ont pas besoin d'hommes bruyants pour exister. C'est l'histoire finalement du miracle d'être.
Dans ce cocon intimiste, joué sur plusieurs plans et sur plusieurs dimensions, Nina Allan dissémine ses références et joue avec le lecteur. Les deux soeurs aiment X-Files et s'amusent à dénicher les aliens cachés autour d'elles, Anastasia et Pique-nique à Hanging Rock oscille entre réalité et fiction et l'on cite même l'épilogue du film d'horreur The Descent comme une épiphanie pour l'enquêteur-lecteur qui y voit la fracture du réel face à l'intolérable désespoir de la situation.
Au fond, La Fracture parle de l'effet d'un évènement traumatique sur notre perception du réel et comment, d'une façon insidieuse et quasi-inexplicable, la réalité peut se casser en deux pour emprunter deux chemins parallèles capable de cohabiter ensemble.

Le monstre dans le placard
Il reste une dernière chose à préciser sur cet extraordinaire roman écrit par Nina Allan, c'est non seulement qu'il est tout sauf reposant, mais qu'il est aussi, au fond, tout à fait terrifiant. Mais pas de cette horreur frontale et gore dans laquelle des jeunes femmes trucident des hominidés albinos au fin fond d'une grotte encore non cartographiée. Non.
C'est avec le sentiment discret et insistant, comme à l'orée de votre champ de vision, comme une bougie qui s'éteint lentement pour laisser place aux ténèbres, que des choses inconcevables qui bouleversent notre sens du réel sont capables de survenir à tout moment. Que votre vie peut basculer dans l'inexplicable et que vous puissiez rester seul sur votre propre planète.
Le jeu de miroir opéré avec L'Invasion des Profanateurs de Sépultures n'a, à ce titre, rien d'innocent. Il synthétise toute l'angoisse existentielle de ne pas voir que quelque chose a changé en face de nous, de ne pouvoir comprendre l'étrange qu'en fixant notre attention sur des détails à priori insignifiants.
Dès lors, Amsterdam pourrait même vous sembler venir d'ailleurs. Sans parler de votre propre soeur…ou de vous-même.
La Fracture ne se limite donc pas au récit policier et au drame intimiste, il distille une terreur cosmique, presque métaphysique, la sensation que demain, un trou noir peut s'ouvrir au-dessus de votre tête et qu'en regardant de trop près l'être aimé, il pourrait ne plus être le même.
D'ailleurs, est-on la même personne en tournant l'ultime page de ce roman que celle qui l'a entamé d'un air innocent et détendu quelques heures auparavant ?

Peu de choses sont certaines dans l'univers connu, mais s'il faut s'accorder sur le talent de Nina Allan en tant qu'autrice, alors La Fracture vous offre tout ce que vous devez savoir à ce sujet.
Un chef d'oeuvre de fiction dérangeante et obsédante qui veut faire douter et qui finalement laissera l'univers à sa place, dans le champ des possibles. Tous les possibles. Voire au-delà.
Lien : https://justaword.fr/la-frac..
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'Happant', les Inrocks
'Haletant', Lire
'Perturbant et brillant', le F!g
'Ensorcelant et vertigineux', Voici
.
On dirait que ce roman ratisse large, séduit un public varié.
Hop, j'achète.
J'ai adoré le début, malgré un sujet rebattu : Julie, la soeur de Selena, disparue à 17 ans, se manifeste une vingtaine d'années plus tard. Mais elle ne reprend contact qu'avec elle, refuse que leur mère soit informée de son retour.
Questions habituelles : est-ce bien elle ou une usurpatrice ? que lui est-il arrivé ?
.
En voyant que la copine Diablo était mitigée, j'ai eu peur : deux étoiles et cette phrase "Je ne m'attendais absolument pas à ce genre de roman lorsque je l'ai pris à ma médiathèque."
Je viens de comprendre, après un virage en épingle à cheveux (on n'aime pas ça du tout, toutes les deux, hein !? 😉).
Alors les surprises, d'accord, c'est en partie ce que j'attends d'un bon thriller/polar, mais là, la teneur fantastique, SF aurait dû être signalée. Un petit bandeau mauve ou un rangement sur le bon rayonnage et les allergiques au genre passent leur route.
.
Tromperie sur la marchandise ! Remboursez !
J'abandonne doublement
1/ ma lecture, p. 160/438 parce que je suis perdue, je n'adhère pas, même en prenant cet environnement comme une métaphore (de séquestration, de troubles mentaux ou tout simplement de crise identitaire à l'adolescence)
2/ l'objet, dans une boîte à livres, avec cette mention : 'Attention, + SFFF que polar-thriller'.
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Je remercie les éditions 10/18 et NetGalley pour l'envoi de ce livre, à l'occasion de la sortie en version poche de ce roman.

Comment le décrire ? Étonnant mariage de littérature introspective, de policier, de science-fiction, voire d'un brin d'ambiance fantastique, ce récit éclaté dans le temps et dans l'espace est avant tout une expérience de lecture.

1994, à Manchester, la jeune Julie disparaît et la police ne la retrouve pas. La vie de ses parents et de sa soeur Selena sera profondément marquée par ce vide. Pourtant, 20 ans après, Julie contacte Selena et demande à la rencontrer. Ce que raconte Julie de son vécu est énigmatique et intrigant. Où est la vérité ?

La narration s'aventure dans le passé et le présent, prend le temps de découvrir le quotidien de personnages dont le destin est bouleversé et s'attarde sur les souvenirs de Julie. Les pièces éparses du puzzle se dévoilent, tantôt elles éclairent le mystère et tantôt elles le renforcent. Tout comme sa soeur Selena, nous doutons tout en souhaitant y croire.

Histoire à la fois ancrée dans la réalité, et troublante par les multiples possibilités de réponses, sa lecture encourage à se laisser emporter par un univers qui, parfois, effleure la folie.

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J'ai choisi par hasard, comme souvent. Parfois on a des surprises, les choix nous portent vers des lectures qui se relient les unes aux autres. C'est étrange. le bandeau du livre était très prometteur. Effectivement, le début du roman m'a plu. Les personnages me plaisaient, même si les événements étaient difficiles à relier les uns aux autres. Cependant, il semblait y avoir un certain suspense, et une bonne narration.

Le roman raconte ici une relation de sororité, dans la région de Manchester. A 17ans, Julie disparaît, en plongeant sa famille dans la déroute, et puis réapparaît 20 ans plus tard.

Mais mon bien-être lecture a disparu lui aussi aux alentours de la page 160. Je crois que si le roman avait été construit différemment, j'aurais pu peut-être mieux m'y intéresser à ce roman.
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Pour être sincère, je n'ai pas compris grand chose à ce livre mais finalement je l'ai beaucoup aimé.
Cela débute comme un thriller (la 4ème de couverture explique bien le début de l'intrigue) et, subitement, ça bascule dans un roman fantastique, science-fictionnel, ésotérique, avec des animaux imaginaires, des métaux inconnus, des planètes jumelles, une fracture du monde réel accédant à l'extraordinaire.
S'il y a fracture, c'est bien dans la lecture que cela se passe et je ne m'attendais pas du tout à cette distorsion de genre. J'ai même failli décrocher, un peu déçue et déstabilisée puis, je me suis laissée embarquer, curieuse de voir où m'amènait l'auteure. Intriguée, je me suis documentée sur Nina Allan et j'ai découvert qu'elle écrit essentiellement sur les traumatismes de perte, de mort, de séparation et que cette phobique de la finitude des choses est passionnée par les voyages dans le temps, les monstres et animaux fantastiques, les trous noirs et les distorsions temporelles. Tout cela donne un univers littéraire intéressant et très personnel, qui semble aller dans tous les sens mais qui est, au contraire, très construit.
Ce livre va décevoir forcément le lecteur qui attend un thriller classique, de même qu'il décevra celui qui espère un roman de science-fiction pure car il est à la frontière de ces deux genres et inclassable. C'est aussi un roman perturbant qui peut mettre mal à l'aise, et qui nous laisse seuls face à une fin qui ne résoud rien, c'est au lecteur de l'interpréter et de trouver des explications. Intéressant.



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Je termine ce livre avec un sentiment étrange, je ne saurai dire si je l'ai vraiment aimé où si ma persévérance a lui trouver un quelconque intérêt à fini par me donner l'impression que j'avais vécu une expérience littéraire singulière.
Difficile de rester concentrée dans ces incessants aller retour dans un monde parallèle, tous les codes semblent cassés, des extraits de journaux, un livre venu lui aussi de cette planète qui gravite autour de cette soeur retrouvée.
Ce n'est que sur la fin que mon intérêt a été piqué au vif et finalement je me demande encore ce que j'ai lu !
Une invitation a voir le monde imaginaire comme une réalité propre à une personne ? Une façon d'effacer l'indicible douleur d'un drame personnel que nul ne peut comprendre en se transposant dans une autre sphère ? A moins que ce ne soit qu'un livre qui invite a lâcher prise et qui au final est un sacré bouquin culotté.
Je partage au moins une chose avec cette fracture : l'incertitude !
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