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EAN : 9782809841503
340 pages
L'Archipel (08/04/2021)
3.89/5   149 notes
Résumé :
" Ne crois pas ce qu'il te raconte. " Cette note anonyme glissée dans son casier instille le doute dans l'esprit d'Eli, une infirmière enceinte de sept mois. Simple plaisanterie de mauvais goût ou véritable avertissement ?

Le message fait-il allusion à son mari, Martin, qu'elle sent de plus en plus distant depuis le début de sa grossesse ? Un deuxième message lui parvient bientôt, plus explicite mais surtout plus inquiétant. Puis les menaces se précis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai découvert Claire Allan avec Ne la quitte pas du regard.
Il s'agit d'un thriller psychologique, l'un de mes péchés mignons. Ce roman choral se déroule en Irlande.
Trois femmes :
Eli, infirmière, enceinte bientôt à terme, et heureuse en ménage jusqu'à l'arrivée d'un message anonyme préoccupant qui fait basculer toutes ses certitudes.
Louise, serveuse divorcée n'ayant jamais pu mener une grossesse à terme et ne s'en étant jamais remise.
Angela, mère surprotectrice d'Eli.
Personnages secondaires, Rachel, collègue et amie d'Eli, son mari Martin, l'ex-mari de Louise, Kate, amie d'Elie perdue de vue puis retrouvée.
On ne sait d'eux que ce qu'en disent les trois protagonistes principales de l'histoire.
J'ai choisi ce roman sur des critères bien précis... les petites chaussures sur la couverture et le titre. Je sais, je suis faible.
.
Mon avis : Eli m'a souvent agacée, à fondre en larmes sans cesse, à se tourmenter, à se faire des films. Sa grossesse ne se passait pas très bien, nausées quasi permanentes, donc admettons.
Sa mère, au début émouvante, m'a très vite exaspérée, à veiller sur sa fille comme on surveille la cuisson d'un oeuf à la coque.
Louise est touchante, même si on la devine perturbée, mais on le serait à moins. Je me serais néanmoins passée des bondieuseries.
On va donc dire que je suis très loin du coup de coeur, mais c'est personnel. Ce roman se lit très vite, on ne s'ennuie pas, même si le récit met du temps à s'installer et n'a rien d'un thriller pendant les 3/4 du livre, hormis les messages anonymes, mais si l'on se demande qui peut bien les envoyer, on n'est pas non plus sur les charbons ardents. C'est donc un roman plutôt psychologique jusqu'au dernier quart du livre, oú les événements s'accélèrent et donnent une autre dimension à l'histoire.
Le style est fluide, mais c'est une traduction et je n'ai pas regardé la nationalité de la personne qui s'en est chargée, mais certaines expressions non usitées en France m'ont fait sourire.
Je vous invite à vous faire votre propre avis. Personnellement, je préfère l'action à l'étalage d'états d'âme, mais vous n'êtes pas moi, et encore une fois je ne regrette pas ma lecture. Ce livre peut plaire à beaucoup. Et puis il y a des petites chaussures sur la couverture. :)

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Voilà un roman anglais qui pourrait passer pour un énième thriller psychologique domestique doté d'une intrigue classique dans le domaine. Pourtant, j'ai été agréablement surprise par la façon dont l'auteure a su traiter son sujet et surtout de manière de la mise en place de l'intrigue. Grâce à ses singularités, j'ai passé un très bon moment de lecture.

En soit l'histoire n'est pas révolutionnaire : on se trouve face à Eliana (dite Eli), infirmière de profession, mariée à Martin avec lequel elle attend son premier enfant. Alors que certaines femmes passent une grossesse de rêve, les embellissant chaque jour un peu plus, Eli vit une véritable épreuve tant physiquement que moralement. Un jour, elle reçoit sur son lieu de travail un message douteux à l'encontre de son mari. Dès ce moment-là, ses certitudes s'effondrent et elle parvient à douter de tout.

La grande originalité trouvée à ce bouquin est la façon dont j'ai perçu les personnages et leurs traits de caractères. Alors que certains m'étaient sympathiques ou au contraire agaçants dans la première partie du récit, ces sentiments se sont petit à petit refondus et totalement inversés. A l'égard de ceux que j'appréciais au départ, je me suis finalement à les exécrer. L'auteure a travaillé et misé beaucoup sur les caractères et psychologies de ses personnages.

Claire Allan sème des petites graines qui, au fil de l'histoire, vont germer dans l'esprit de son lecteur et l'obliger à revoir complètement ses croyances sur le scénario. En plus, elle mène bien les choses pour que l'angoisse soit distillée au bon moment. Autant la première partie est assez tranquille puisqu'il faut bien planter le décor, autant les rythmes s'accélèrent, exacerbant les sentiments et les situations anxiogènes durant la seconde partie.

Chaque chapitre est énoncé par une voix féminine avec au départ celles de Louise et Eli. Viendra ensuite s'ajouter celle d'Angela. Cette alternance est quelque chose que l'on retrouve de plus en plus dans les thrillers mais elle a toute sa place dans le cas présent. Sans être dans une finalité féministe, ce sont bien les personnages féminins qui occupent les premiers rôles du récit.

On ressent l'empreinte britannique de l'auteure au travers de cette ambiance si particulière et que j'aime tant retrouver dans mes lectures. Encore une fois, j'y ai été gâtée.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Eli est infirmière, enceinte de sept mois, elle vit une grossesse difficile, se questionnant sans cesse sur ses capacités à devenir mère. Une crainte qui s'accentue lorsqu'elle reçoit un premier message anonyme lui stipulant de faire attention à son mari, qui la tromperait dans son dos. Interloquée, déstabilisée, Eli ne sait plus que croire, d'autant que son mari lui affirme le contraire. Mais les messages anonymes continuent inexorablement. Souhaitant prendre un peu de recul sur la situation et se reposer de ses journées éprouvantes, Eli se rend chez sa mère, à une heure et demi de route de chez elle, qui l'accueille les bras ouverts. Eli et sa mère ont toujours entretenues une complicité émouvante, elles forment un duo mère-fille soudé, comme nous le montre les quelques flashbacks d'enfance qui viennent égayer le récit. Malheureusement, depuis le mariage d'Eli et son déménagement auprès de son époux, la mère et la fille entretiennent toujours une complicité, amoindrie depuis ces dernières années, en raison de la distance qui les sépare et de ce mari venu s'immiscer dans ce duo si important.

Le polar donne la parole à trois narrateurs distinctes : Eli, notre protagoniste, mais aussi Angela, la maman d'Eli et enfin une mystérieuse Louise, dont on ne connaît pas l'identité. On comprend néanmoins que cette dernière souffre de troubles psychiques assez avancés suite à des fausses couches à répétition et qu'elle formente de voler le futur bébé d'Eli pour se l'accaparer. On peut aisément penser que c'est celle-là même qui est à l'origine des lettres anonymes. Bien que le but de ses démarches s'éclaircissent progressivement, le flou est total autour de l'origine du plan et surtout de la cible en elle-même : pourquoi avoir choisi Eli et pas une autre femme ?

C'est un thriller psychologique glaçant, qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin. Les indices sont disséminés au fil de notre lecture, libre à nous de les comprendre et de reconstituer une trame plausible. Claire Allan a plus misée sur un récit psychologique plutôt que policier, où l'on pénètre profondément dans l'esprit des différents protagonistes, où on s'amuse à essayer de comprendre leur façon de réfléchir et d'agir. On ressent précisément les doutes qui rongent Eli, l'angoisse et la détresse de son mari Martin face à ces accusations qu'il juge mensongères, la tendresse et la compassion de la mère d'Eli, qui soutient vaille que vaille sa fille dans ces moments difficiles.

Néanmoins, j'ai ressenti comme un sentiment de déjà-lu assez tenace. En tant que grande amatrice de littérature et de polars en particulier, j'ai vu défiler pas mal d'histoires à suspense, dont plusieurs aux scénarios qui se rapprochent assez précisément de celui narré ici. le récit n'en reste pas moins original et savoureux à découvrir, surtout pour les personnes qui lisent peu ou prou de thrillers psychologiques.

Un thriller psychologique glaçant, qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Malgré un scénario déjà lu, j'ai accroché au récit et ai même été surprise par le dénouement.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Au fil du temps, les éditions de l'Archipel sont devenues ma référence en matière de thrillers, notamment en raison de leur talent pour découvrir et mettre à la portée du public francophone des thrillers haletants et pleins de suspense. Et Ne la quitte pas du regard ne déroge pas à la règle.

S'il y a quelque chose qui m'a chiffonnée avec le style, sans que je n'arrive à vraiment mettre des mots sur mon impression et sans que je ne puisse déterminer si c'est dû à l'autrice ou la traduction, force est de reconnaître que le roman se lit vite et, surtout bien.

Dès le début, Claire Allan instaure une certaine tension et pas mal de suspense. Qui s'amuse à envoyer des mots désobligeants à Eli, une infirmière enceinte de plus de 7 mois ? Pourquoi sous-entendre que son mari, Martin, la trompe allègrement et passe du bon temps en charmante compagnie pendant qu'elle s'enferme dans les maux d'une grossesse difficile ? Dans un premier temps, Eli tente de chasser ces allégations de son esprit, mais très vite le doute s'installe et prend de plus en plus d'ampleur. Ces accusations anonymes n'ont-elles pas un fond de vérité ? N'expliqueraient-elles pas pourquoi son mari semble avoir pris ses distances avec elle ?

Et les doutes du début deviennent suspicion quand le délateur s'enhardit et devient de plus en plus menaçant. Heureusement, Eli peut compter sur l'aide de sa mère pour gérer la menace et affronter un mariage qui part en déliquescence… La complicité entre la mère et la fille est très forte, les deux femmes n'ayant longtemps pu compter que l'une sur l'autre. Mais de fil en aiguille, le réconfort apporté par Angela se fait de plus en plus pesant et étouffant, cette dernière ayant quelque peu du mal à couper le cordon avec une fille qu'elle tend à surprotéger et à considérer encore comme son bébé.

En parallèle de ces deux femmes, on suit Louise, une femme obnubilée par l'idée d'être mère et qui, pour ce faire, est prête à toute, même à commettre l'irréparable. Avec méticulosité et patience, elle observe et traque une femme enceinte qu'elle juge indigne de son enfant à venir. Après tout, comment cette future mère ose-t-elle se laisser aller et faire la tête quand elle a l'immense bonheur de porter la vie en elle ? Elle, elle aurait tout donné pour être à sa place… de fil en aiguille, on découvre les blessures profondes de cette femme qui se rêvait mère, mais qui devient espionne et, bientôt, voleuse d'enfant.

L'implacabilité de Louise pour mener à bien son horrible projet fait froid dans le dos, d'autant qu'elle tait fort rapidement ses quelques élans de culpabilité en les justifiant par de pseudo-volontés divines. Néanmoins, et ce fut assez déstabilisant, je n'ai pas pu m'empêcher d'être touchée par la détresse de cette femme dont toute la vie se résume à son besoin viscéral d'être mère. Un besoin mainte fois contrarié, jusqu'à cette fois de trop qui a fini par casser quelque chose en elle. Cela n'excuse pas son comportement, mais j'ai apprécié la manière dont l'autrice a su nous plonger dans la psychologie d'une femme perturbée, capable du pire comme de la plus totale dévotion.

L'alternance des points de vue apporte beaucoup de dynamisme à la lecture, mais c'est probablement la tension et les doutes qui donnent envie de tourner les pages. On aspire, tout comme Eli, à connaître la vérité, tout en la redoutant à mesure que le dénouement approche, et que l'étau se resserre jusqu'à créer une ambiance particulièrement angoissante et étouffante. Pour ma part, j'ai assez rapidement compris le fin mot de l'histoire, même s'il m'a fallu attendre les deux tiers du roman pour être certaine de moi, mais si je n'avais pas lu un thriller qui reprenait le même procédé il y a peu, je me serais laissé berner. L'autrice a, en effet, su créer ici une trame machiavélique qui ne devrait pas manquer de surprendre et de frigorifier bon nombre de lecteurs.

En plus du suspense omniprésent et de ce sentiment de danger étouffant qui monte crescendo, Ne la quitte pas des yeux est un roman que je vous recommanderais pour la pertinence avec laquelle il aborde la maternité sous différentes perspectives : les relations mères filles, la difficulté pour certaines mères de laisser leurs enfants prendre leur envol, le désir non assouvi de maternité, le regard que la société porte sur la grossesse… Une grossesse idéalisée qui fait peser un poids énorme sur des futures mères comme Eli qui souffre, n'arrive pas à passer outre les désagréments de son état et qui ne se sent pas particulièrement attachée à l'être qui grandit en elle. de jugement en injonction au bonheur, on perçoit pleinement à quel point Eli se sent incomprise, et aurait aimé le soutien et le réconfort d'un mari, pas méchant, mais qui semble parfois bien plus impliqué dans son travail que dans le bien-être psychologique de sa femme. En trame de fond, il est également question de deuil périnatal et de la difficulté, voire de l'impossibilité pour certaines personnes de s'en relever…

Autre point que j'ai particulièrement apprécié, le contexte professionnel d'Eli qui travaille dans un service de soins palliatifs. Sans tomber dans le pathos, l'autrice montre la dureté de ce métier, mais aussi les liens que le personnel médical lie avec les patients afin de rendre leur fin de vie la plus digne et humaine possible. C'est un point qui m'a beaucoup touchée, d'autant que l'on sent Eli très impliqué dans son travail et le bien-être des patients.

En conclusion, malgré un style d'écriture efficace, mais qui ne m'a pas transcendée, Ne la quitte pas du regard fut une lecture haletante que j'ai eu bien du mal à lâcher. de fil en aiguille, le doute s'installe, la tension s'intensifie et l'ambiance devient de plus en plus angoissante jusqu'à se faire suffocante. Entre une femme qui vit une grossesse difficile et dont l'existence vole en éclats, une mère qui a construit toute sa vie autour de son enfant unique, et une femme prête à tout pour enfin être mère… les lecteurs découvrent l'amour maternel sous différentes formes. Mais qu'advient-il quand celui-ci devient obsession ? Et si le danger n'était pas celui que l'on pensait ? À travers un final frigorifiant, Claire Allan soulève les voiles d'une terrible vérité…
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Alors qu'Eli, infirmière dans un centre de soins palliatifs, prend son service, une enveloppe dépasse de son casier. Elle s'attend à une carte de remerciements de la part d'une famille de patients, mais le message est autre : « Ne crois pas ce qu'il te raconte ». Est-ce un avertissement au sujet de Martin, l'homme de qui elle attend un enfant ? Elle est enceinte de sept mois, son époux est, une fois encore, en déplacement, aussi sa mère, Angela, décide de venir la rassurer. La nuit suivante, les deux femmes sont réveillées par les hurlements de l'alarme. Une pierre, entourée de papier, a brisé une fenêtre de la grande demeure isolée. le texte est inquiétant, il accuse, explicitement, Martin de mensonges. L'inquiétude d'Eli grandit, à mesure que les insinuations sont de plus en plus précises. Angela, la mère d'Eli, est présente pour sa fille. Telle une louve, elle est prête à s'interposer pour la soutenir. Sa sollicitude devient pesante et étouffante. Louise est une femme qui désire être mère. Hélas, les drames qu'elle a vécus ont brisé sa vie. Aussi, son jugement est très dur envers les femmes qui ne s'épanouissent pas dans leur grossesse et elle considère qu'elles ne méritent pas d'être maman. Elle semble prête à commettre l'irréparable. Les voix d'Eli et de Louise s'entremêlent, celle d'Angela s'intercale, à des moments choisis.


Pauvre Eli. Aux maux de grossesse s'ajoutent les soupçons au sujet de l'homme qu'elle aime. Ne se sont-ils pas éloignés, ces derniers mois ? Martin est très pris par son travail, en raison de gros contrats à signer, et il est souvent absent. Eli, quant à elle, est irritable, car sa maternité ne se déroule pas idéalement. Elle s'investit énormément dans son métier, que ce soit émotionnellement ou en matière de temps. A travers elle, l'auteure rend hommage aux soignants qui accompagnent la fin de vie. Elle décrit l'investissement personnel et le lien qui se crée, parfois, avec les patients. Nous assistons au délitement du couple. Ses sentiments, ses doutes et ses émotions sont analysés et retranscrits avec justesse. J'ai aimé l'attention aux détails qui transforment une braise en incendie. Les reproches d'Eli, sont-ils fondés ? Ce qui est certain, c'est qu'un danger plane sur elle. Nous avons connaissance de faits qu'elle ignore et nous ressentons plus intensément qu'Eli, la menace qui pèse sur elle. Heureusement, elle trouve du réconfort dans sa relation fusionnelle avec sa mère.


Il est difficile pour une mère de voir son enfant souffrir. Emplie de bonnes intentions, Angela prend soin d'Eli. Même si elle apprécie son gendre, elle se méfie de lui, depuis qu'il a été accusé, anonymement. Elle sera toujours là pour sa fille, prête à la chouchouter, à lui acheter ce qu'elle aime manger et à lui changer les idées.


La voix de Louise amplifie la tension[…]


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Citations et extraits (77) Voir plus Ajouter une citation
Elle baissa les yeux à son tour, et je décelai alors ce que je n’avais jamais pensé voir chez elle : de l’amour maternel. Malgré la fatigue, malgré sa grossesse difficile, on voyait qu’elle avait le désir d’être une bonne mère.
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.....quand j'aperçois la boulangerie Kitty's Kitchen, dont la gérante est une ancienne camarade de classe.
Je réalise alors que je ne l'ai pas vue depuis une éternité. Elle me manque beaucoup. Inséparables durant toute notre adolescence, nous ne pensions pas nous éloigner un jour l'une de l'autre. Contrairement à ceux qui pensent que Facebook permet aux gens de rester en contact, je considère que ce n'est qu'une illusion, entretenue par le fait que le réseau nous donne un aperçu furtif de la vie des autres.
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En réalité, ce n'est pas d'une mère dont a besoin un bébé. Une fois mis au monde, tout ce qu'il lui faut, c'est quelqu'un qui subvienne à ses moindres besoins. Quelqu'un qui le nourrisse, qui le change, qui lui tapote délicatement le dos après le biberon pour lui faire faire son rot. Quelqu'un qui lui donne le bain, l'habille, le berce tout doucement pour le faire s'endormir.
D'autres pouvaient très bien s'en charger.
Comme moi.
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Je t'aime. La phrase la plus simple du monde. Combien de fois l'ai-je dite au cours de ma vie ? À mes parents. À mes grands-parents. À mes amants. Au petit corps froid et silencieux du bébé reposant dans mes bras.
Je me demande combien de fois j'ai prononcé ces mots en les pensant. En les pensant pour de vrai. Combien de fois les ai-je dits en pesant chacun d'entre eux, en ayant l'impression que les dire ne suffisait pas car ils ne parviendraient pas à décrire mon sentiment profond ? Je les avais si souvent prononcés machinalement. Sans y songer.
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— Tu n’as pas besoin de t’inquiéter pour moi, dis-je sur un ton que j’aurais voulu moins cassant.
Je m’en veux aussitôt de lui avoir parlé aussi sèchement.
— Je m’inquiète pour toi parce que je t’aime, poursuit-il en prononçant ces mots lentement, histoire de bien se faire comprendre.
— Si tu m’aimais…
Les mots ont devancé ma pensée.
— « Si je t’aimais… » ? Tu es sérieuse ? Et quoi, alors ? Je démissionnerais ? Je n’ai pas la force de revenir là-dessus, Eli. Tu es enceinte, je sais que c’est très dur. Je sais que tu as les hormones en vrac, mais… (Il secoue la tête.) Non, je ne le ferai pas. Pas maintenant. Bonne nuit, Eli.
Encore une conversation qui tourne au vinaigre.
Et maintenant, tout ce que je me dis, c’est que malgré le bon dîner, les câlins et les sourires, les choses sont loin d’aller bien entre nous.
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Vidéo de Claire Allan
Marissa Irvine se retrouve confrontée au pire cauchemar de tous les parents lorsque son fils Milo, âgé de quatre ans, disparaît alors qu'il joue pour la première fois chez un élève de sa nouvelle école.
UN GARÇON DISPARAIT Marissa Irvine arrive au 14 Tudor Grove, avec l'intention de récupérer son jeune fils Milo, qui joue pour la première fois chez un garçon de sa nouvelle école. Mais la femme qui répond à la porte n'est pas la mère qu'elle connaît. Ce n'est pas non plus la nounou. Et Milo n'est pas chez elle. C'est ainsi que commence le pire cauchemar de tous les parents.
QUATRE SUSPECTES Alors que la nouvelle de la disparition se répand dans la paisible banlieue de Dublin et qu'un suspect inattendu apparaît, des rumeurs commencent à se répandre sur les femmes les plus étroitement liées à cet événement tragique. Car seule l'une d'entre elles a pu avoir enlevé Milo - mais elles pourraient toutes être coupables...
DANS UNE COMMUNAUTÉ PLEINE DE SECRETS, QUI EST VRAIMENT EN TORT ?
« Captivée dès la première page... l'autrice a joué sur mes pires angoisses et n'a eu de cesse de faire monter le suspense... » Sarah Pearse, autrice best-seller du Sanatorium (Le livre de Poche)
« Un thriller domestique délicieusement mystérieux et cauchemardesque. » Emma Curtis, autrice best-seller
« Un coup de coeur pour une autrice au sommet de son art » Claire Allan, autrice best-seller
- Best-seller du Sunday Times et de l'Irish Times.
- 700 000+ exemplaires vendus au Royaume-Uni.
- Lauréate du prix Crime Fiction Book of the Year (Fiction policière de l'année) à l'An Post Irish Book Awards 2021.
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