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EAN : 9791097232085
255 pages
Plumes du web (25/02/2018)
4.4/5   15 notes
Résumé :
En amour, la lutte peut être terrible...
Anaëlle est aux anges ! Elle a l'impression de vivre un merveilleux conte de fées : l'amour qui l'unit à Axel, son meilleur ami, est sur le point de se concrétiser !
Lorsque les cloches sonnent, les amoureux se jurent amour éternel, « pour le meilleur et pour le pire ». Mais c'est sans compter Diane, la mère du prince charmant, qui a décidé de montrer à sa belle-fille ce qu'était « le pire ».
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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« L'homme parfait n'existe pas, ou alors il a quelque chose à cacher » … ou quelqu'un ! Et ici, vous l'aurez compris, c'est sa mère ! La narratrice de l'histoire, Anaëlle, nous raconte ses déboires avec sa terrible belle-mère, Diane. Les coups bas, les mots assassins, les intimidations, c'est une panoplie complète de la mégère que décrit l'auteure avec un humour imparable. Quelle cruauté ! Mais que c'est bon !

Au départ, Anaëlle voit pourtant la vie en rose quand son amitié pour Axel se transforme en amour réciproque. Très vite, c'est une histoire d'amour qui devient sérieuse et officielle. La première rencontre avec la belle-famille va déstabiliser un peu la jeune femme, mais elle préfère ne pas trop se tracasser pour profiter pleinement de son bonheur tout neuf. Et puis, Axel, en bon fils, dédramatise les situations gênantes : « Tu as dû mal interpréter : maman peut se montrer maladroite, voire revêche, et je suis le premier à en faire les frais, mais elle ne peut pas avoir dit ça, c'est trop mesquin. » Mais les paroles de la belle-mère se font de plus en plus blessantes, et lorsque les projets de mariage, de déménagement et d'enfants vont commencer à être évoqués, les coups de becs et d'ongles vont devenir omniprésents. Anaëlle va devoir agir de manière stratégique pour ne pas mettre sa vie de couple en péril.

Le titre donne une approche simpliste et légère du roman ; pourtant c'est un récit vraiment intelligent, en plus d'être très bien écrit. Il cerne un sujet existant depuis la nuit des temps : les difficiles relations avec les belles- familles. A quelques rares exceptions près, personne n'y échappe. Il est toujours difficile d'entretenir des relations cordiales avec des personnes nous reprochant de leur avoir « volé » leur enfant ou qui n'apprécient pas la façon dont nous avons été éduqué parce qu'ils pensent être des experts en la matière. Laure Allard D'Adesky donne ici de nombreux exemples illustrant ces mésententes autour du couple d'Anaëlle et Axel, mais aussi de ceux de Camille et Gabriel et de Noémie et Sarah. Une façon de montrer que quelque soit le couple, la famille de l'autre s'impose avec plus ou moins de facilité, d'ouverture d'esprit.
On s'y retrouve, on réfléchit, et bien sûr, on rit.

En tout cas, cela a été un très bon moment de lecture qui me pousse à aller voir ce que l'auteure a écrit par ailleurs.
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Je remercie Les Éditions Plumes du web ainsi que Laure Allard-d'Adesky de m'avoir confié son service presse. J'ai lu la plupart des romans de cette auteure et à chaque fois je suis conquise. En effet, sa plume est fluide, agréable et totalement additive. Elle a un sens de la répartie et fait preuve d'autodérision avec énormément de talent. Une fois le livre commencé, il m'a été impossible de m'arrêter. Je me suis plongée dans l'univers et le quotidien d'Anaëlle et d'Axel qui ont été les meilleurs amis du monde, et leurs sentiments se sont transformés en amour. Alors que ce jeune couple à tout pour être heureux, une seule ombre au tableau vient ternir leur relation. Il s'agit de Diane la mère d'Axel, une femme autoritaire et dirigiste qui se croit tout permis. L'amour qui unit nos tourtereaux sera-t-il assez fort pour faire face aux attaques et autres mesquineries de cette mère abusive ? Axel trouvera-t-il le courage d'affronter sa mère ?
Il ne doit en aucun cas être confronté à un dilemme cornélien : choisir entre sa mère et la femme qu'il aime
par-dessus tout. Laure Allard-d'Adesky nous offre une histoire avec des personnages hauts en couleur. Son intrigue est menée d'une main de maître, elle fait preuve d'énormément d'humour pour dénoncer une situation difficile qui peut aboutir à des conséquences catastrophiques. Nous avons droit à des joutes verbales exceptionnelles. Un sens de la répartie formidablement bien maîtrisée. Ce livre est porteur d'un message important que chacun d'entre nous est susceptible de connaître. C'est une bouffée d'air frais, un moment de bonheur à déguster. Au fil des pages, nous observons les réactions des uns et des autres. Une seule question se pose : nos tourtereaux parviendront-ils à être heureux ? Il va leur falloir beaucoup de patience…. Cependant, arriveront-ils a résisté aux assauts de Diane ? il le faudra bien, s'ils veulent vivre en parfaite harmonie et fonder une famille. J'ai dévoré ce roman en quelques heures seulement, emportée par le rythme et l'atmosphère de l'histoire. Un grand bravo à l'auteur pour avoir réussi à me déconnecter de mon quotidien et de m'avoir conquise à nouveau pour son roman rempli d'espoir et de bonne humeur malgré une réalité rencontrée que l'on ne peut absolument pas nier.
C'est un coup de coeur incontestablement. Un moment de bonheur à l'état pur.

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C'est un livre qui se veut léger, or, je l'ai lu au premier degré tant les situations me parlent. Je l'ai lu en numérique, et j'ai surligné un nombre considérable de passages. L'auteure précise, dans ses remerciements, que la belle-mère d'Anaëlle, Diane, est « un condensé de toutes les pires vacheries qui lui ont été racontées. » Cette histoire, qui se veut une caricature des relations avec les belles-mères, est très crédible. (J'en sais quelque chose).


Anaëlle n'est pas une belle-fille difficile à vivre. En fait, sa belle-mère ne supporte aucune « pièce rapportée ». Camille, l'autre belle-fille, le sait, elle subit, elle aussi, les piques de Diane. « À côté de cette femme, Tatie Danielle est la soeur jumelle de Mère Teresa. » (p64)


Diane est une femme perfide. Elle assène ses remarques assassines, mais s'arrange pour que ce soit la personne visée qui passe pour la méchante. Axel soutient sa femme, à certains moments, mais il a aussi des périodes pendant lesquelles il redevient le petit garçon à sa maman qui ne veut pas s'opposer à elle.


La suite sur mon blog


http://www.valmyvoyoulit.com/archives/2018/08/08/36617758.html
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Avant toute chose, je tiens à remercier chaleureusement les éditions Plumes du Web ainsi que l'auteure de ce roman Laure Allard-d'Adesky pour la chance qu'ils m'ont offert de le découvrir en avant-première. Sa sortie est prévue le 27 février.

La première chose qui saute aux yeux, c'est la couverture que j'aime relativement bien : les couleurs pètent, et ça m'a tout de suite donné envie de découvrir si l'intérieur était aussi frais que l'annonçait l'image de présentation.
Le récit commence tout doucement, histoire de nous faire découvrir les personnages principaux et la relation qu'ils entretiennent. On n'a donc aucun mal à s'attacher à Anaëlle, ses amis Noémie et Axel. Et ce, jusqu'au moment ou l'héroïne et Axel se déclarent leurs sentiments. A partir de là, les choses s'accélèrent… peut-être un peu vite à mon goût.
Une sensation rapidement effacée par la présence de la fameuse belle-mère, Diane qui est juste horrible ! Devant son fils, elle est cordiale histoire de ne pas se le mettre à dos, mais par derrière, elle se permet des réflexions ignobles, pas seulement désagréables, surtout inadmissibles et, pire que tout, sournoises : elle est constamment en train de rabaisser Anaëlle, souvent de façon sous-entendue, de critiquer non seulement son apparence mais aussi chacune de ses actions.

J'avoue que j'ai été choquée par l'attitude de Diane. J'ai du mal à imaginer qu'à notre époque, on puisse entretenir de tels ressentiments envers sa belle-fille surtout si celle-ci est aussi sympathique que l'est Anaëlle. Pourtant, il semblerait que cela arrive plus souvent qu'on ne le pense. D'ailleurs, l'auteure a fait des recherches sur le sujet et échangé avec pas mal de personnes qui vivaient cette situation, et cela se sent. Cela m'horrifie qu'un jour, ma fille puisse vivre une telle situation… enfin, on verra.

J'ai passé un excellent moment, je crois bien que de tous les romans de Laure Allard d'Adesky, Ma belle-mère me déteste (et je le lui rends bien) est probablement mon préféré. Il est addictif à souhait. Et l'un des meilleurs passages, c'est sûrement la conclusion.
Bref, c'est un coup de coeur pour ce roman et je suis super contente d'avoir pu le découvrir.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..
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Il se lit très vite, puisqu'il n'y a pas énormément de pages, mais surtout l'histoire est addictive ! Je ne pensais pas me prêter au jeu à ce point. Il était impératif de savoir comment toute cette histoire allait se terminer entre Anaëlle et Diane.

Je bouillonnais de rage en tant que lectrice, alors … je n'ose imaginer ce qu'est de supporter une femme comme elle en tant que belle-mère. Je n'aurai jamais imaginé de telles situations … cette malhonnêteté, ces mensonges, cette créativité à inventer toujours des nouvelles histoires pour un oui et pour un non. Je suis bien contente de ne pas avoir une belle-mère comme ça … Je plains toutes les personnes qui en ont une … courage !

La plume de l'auteure se prête à merveille à ce genre, j'ai passé un très bon moment de lecture ! Au début j'ai eu un peu de mal avec « les sauts dans le temps » puisque Laure Allard-d'Adesky va à l'essentiel. le fil conducteur, c'est les histoires avec la belle-mère, par conséquent pas de fioritures à côté qui pourrait ralentir la montée en puissance de son ingéniosité.

La fin m'a bien fait rire, je ne m'attendais pas du tout à ce « retournement ». On peut dire que la boucle est bouclée. Même si je ne suis pas une fan de feel good, je le recommande avec plaisir !
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
- C'est à cette heure-ci que vous rentrez? Vous vous croyez à l'hôtel?

- Désolé maman, a répondu Axel, je ne pensais pas que ça te poserait un problème.

- Eh bien tu avais tort, je vais finir par croire qu'Anaëlle a une mauvaise influence sur toi, tu te comportes comme un adolescent sans cervelle.

- Maman, je ne suis plus un gamin, je ne vois pas pourquoi tu t'énerve... j'ignorais qu'à présent tu nous imposais un couvre-feu.

- Je vous demande seulement de faire preuve d'un minimum de savoir-vivre quand vous êtes sous mon toit.


Je ne savais plus où me mettre, j'étais mortifiée, je ne savais pas si je devais chercher à me justifier, mais Axel ne m'a pas laissé l'occasion de réagir ; il m'a entraînée dans sa chambre, furieux.


- Elle a toujours été castratrice, mais là elle dépasse les bornes. Je suis désolé, Nan.


J'ai décidé de tourner la situation en dérision.

- J'ignorais juste qu'on pouvait encore se faire gronder par sa mère à trente-trois ans. Tu aurais vu ta tête, tu avais l'air d'un enfant pris en faute!

- C'est ça, moque-toi de moi, je vais te montrer si je suis un gamin.


Il m'a poussée sur le lit avec un air viril et à commencé à m'embrasser partout, jusqu'à ce qu'on soit interrompus par des coups frappés à la porte. Axel s'est dégagé de moi et a bondi sur mes pieds.

Je me suis redressée sur le lit et j'ai entrepris de remettre de l'ordre dans mes cheveux, pendant qu'Axel ouvrait la porte. Bien entendu, c'était Diane.


- Je voulais juste vous demander d'éviter de faire trop de bruit et de prendre cette maison pour un hôtel de passe.


Axel s'est retourné vers moi et, sans un regard vers sa mère, m'a dit :

- Fais tes valises, on s'en va.


Sans oser regarder Diane, j'ai rassemblé mes affaires. Axel a sifflé Günther et nous avons quitté la maison. Comme nous n'avions pas de voiture, Axel a appelé son frère pendant que nous parcourions l'allée de platanes qui menait à la route.

Gabriel est arrivé au bout de dix minutes. Il semblait s'amuser comme jamais.


- Je crois que vous venez de battre le record du pétage de plomb le plus rapide chez la "Madre". Anaëlle, bon courage si tu t'engages plus loin dans cette relation avec mon frère, tu vas découvrir les joies de posséder une belle-mère qui ferait peur à Cruella d'Enfer.
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- Tu n'ignores jamais un seul de mes appels, d'habitude. Tu décroches même quand tu es aux toilettes.
J'ai rougi et me suis sentie obligée de me défendre.
- N'importe quoi.
- Oh ! Arrête ! Il n'y a que toi pour croire que cela ne s'entend pas, lorsque ta voix résonne comme si tu étais dans un garage alors que tu n'as pas de garage !
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- Tu as dû mal interpréter: maman peut se montrer maladroite, voire revêche, et je suis le premier à en faire les frais, mais elle ne peut pas avoir dit ça, c'est trop mesquin.
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L'homme parfait n'existe pas, ou alors il a quelque chose à cacher.
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On a tous, autour de nous, des amies ou des collègues dont la belle-mère se montre intrusive et insupportable. La mienne est plus subtiles : elle a su infiltrer notre vie comme le fait une maladie, doucement, sans se faire repérer, pour faire ensuite un maximum de dégâts.
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