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Michel Lebrun (Autre)
EAN : 9782020086172
134 pages
Seuil (01/01/1985)
3.71/5   134 notes
Résumé :
Chez Woody Allen, Dieu est un chef de service sadique qui s'amuse à lancer des paris absurdes avec Satan. Et pour Les gagner, Le Seigneur n'hésite pas à pousser Job dans un chaudron de Béchamel, avant de lui envoyer un ange de Miséricorde qui l'assomme à coups de maillet de polo... De pensées ahuries en aphorismes grandioses, une folie douce salvatrice qui raille Les mythes du monde moderne.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Woody Allen pratique l'humour version prolo –mais en apparence seulement. Essayez donc de sortir ses blagues au kebab Victor Hugo à l'heure du ralouf et de la sauce blanche. Pas sûre qu'on comprendra les subtiles allusions à Schopenhauer, Marlowe ou Shawn. N'est pas prolo qui veut et Woodywood regrettait peut-être de n'avoir pas cette corde son arc. Déjà, on sentait sans ses films qu'il n'avait jamais vraiment connu la saleté des quartiers pauvres, des fonds de poubelles et des ouvriers déprimés.


C'est pas une raison pour lui en vouloir. L'orgueil flatté, saisissant ses blagues comme si Schopenhauer n'était pas plus difficile à appréhender que Oui-oui philosophant sur son tricycle, son humour absurde peut presque rivaliser avec celui des Monty Python.
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Woody Allen est un fou !
On aime, ou on n'aime pas. Je respecte. Mais il faut bien avouer que ce type d'écriture (en français, de surcroît, avec les finesses de la langue - Bravo au traducteur : Michel Lebrun ) ne trouve son équivalent que chez des gens comme Pierre Dac, par exemple.
Pour ceux qui aiment Woody Allen, ou ceux qui ne connaissent pas vraiment, il faut explorer ces textes et prendre une leçon de ce que peuvent être le second, voire le troisième degré dans l'humour.
Un humour multi-ethnies, avec des assertions dans les religions pour le moins osées, et bien nécessaires aujourd'hui.
Je ne pense pas que ce livre devienne un chef-d'oeuvre de la littérature, mais il faut s'y être confronté un jour pour mieux parler du personnage en question.
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Lu à 20 ans, à l'époque de la sortie de « tout ce que vous avez toujours voulu savoir… », et trouvé désopilant. Quarante ans plus tard, mon avis n'a pas changé. La dérision et l'humour absurde du jeune Woody Allen sont toujours d'actualité…comme, par exemple, le court chapitre intitulé « Si les impressionnistes avaient été dentistes » (p86 à 92)
« Cher Théo,
J'ai pris quelques clichés de mâchoires aux rayons X cette semaine; je les trouvais excellents mais je les ai montrés à Degas, qui a été sévère. Il a trouvé la composition mauvaise, toutes les caries étant accumulées dans le coin inférieur gauche.
Vincent »
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Woody se posent des questions... Humour juif new yorkais de rigueur, un régal
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L'humour de Woody Allen dans toute sa splendeur.
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Profitant de ma convalescence, je me plongeai dans les oeuvres des plus redoutables penseurs de la société occidentale. Dédaigneux de l'ordre chronologique, je commençai par Kierkegaard et Sartre, puis passai rapidement à Spinoza, Hume, Kafka et Camus. Je ne m'ennuyai pas autant que je ne l'avais craint; bien au contraire, je me trouvai fasciné par l'empressement avec lequel ces grands esprits attaquaient résolument et tout à la fois la moralité, l'art, l'éthique, la vie et la mort. Je n'oublierai jamais ma réaction à cette lumineuse observation de Kierkegaard : "Tel rapport qui se rapporte à son propre rapport (c'est le cas de le dire) doit ou bien s'être constitué lui-même ou bien avoir été constitué par autre chose."
Ce concept me mit les larmes aux yeux. Ma parole, pensais-je, quelle habileté ! (J'appartiens à ce genre d'homme qui a du mal à aligner deux phrases cohérentes sur le thème Une journée au zoo.)
Bien sûr, ce passage m'était rigoureusement incompréhensible, mais qu'est-ce que ça pouvait faire, du moment que Kierkegaard avait passé un bon moment ?
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La cinéphilie est une maladie galopante dont la découverte est assez récente. Il est en effet curieux de constater, si l'on survole rapidement l'histoire des civilisations, qu'on ne trouve trace de cinéphilie ni chez les Perses, ni chez les Scythes, pas plus que chez les Gaulois ou les Romains. C'est à n'y rien comprendre. On dirait que le premier cas de cinéphilie remonte à l'invention du cinématographe. Enfin, passons.
Cette effroyable maladie s'attaque principalement au public dit intellectuel. Elle consiste à carrer son derrière dans une salle obscure pendant deux ou trois heures, puis ensuite à discuter pendant des mois de ce qu'on y a vu. Il y a plusieurs formes de cinéphilie. La cinéphilie exotique ou japonaise (forme bénigne), la cinéphilie godardienne (ou infectieuse) et enfin la cinéphilie bergmanienne ou scandinave (généralement mortelle) ainsi nommée parce qu'elle est provoquée par un virus particulièrement insidieux, Ingmar Bergman. Si vous pouvez prononcer ce nom correctement, vous êtes déjà atteint.
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Et il advint qu’un homme qui vendait des chemises fut frappé par la récession. Ses stocks lui restaient sur les bras et il ne prospérait point. […]
Le Seigneur écouta l’homme et dit :
- J’ai une idée pour tes chemises…
- Oui, Seigneur ? fit l’homme en tombant à genoux.
Mets un petit crocodile sur la poche.
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Nous en arrivons à Aristonidis, ce comte du XVIe siècle dot les prédictions continuent encore de nos jours à éblouir et stupéfier les plus sceptiques. En voici quelques exemples typiques :
« Deux nations vont se faire la guerre, mais une seule gagnera. »
(Les experts pensent que cette prédiction se rapporte à la guerre russo-japonaise de 1904-1905, ce qui est d’autant plus étonnant qu’elle fut faite en 1540.)
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_ Je viens de tuer mon mari !
Cynthia Freem pleurait, penchée sur le cadavre d'un gros gaillard étendu dans la neige.
_ Comment est-ce arrivé ? demanda l'inspecteur Ford, allant droit au but.
_ Nous chassions ensemble. Quincy aimait chasser, tout comme moi. Nous nous sommes perdus de vue pendant un moment. Les buissons étaient touffus. Je pense que je l'ai pris pour une marmotte...J'ai tiré...Il était trop tard...Quand j'ai voulu le dépouiller, j'ai réalisé que nous étions mariés !
_ Hum, murmura l'inspecteur Ford, examinant les empreintes de pas dans la neige. Vous devez être une excellente tireuse. Vous l'avez atteint exactement entre les deux yeux.
_ Oh ! C'était un coup heureux. Je ne suis qu'une débutante.
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