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Citations sur Pour en finir une bonne fois pour toutes avec la cult.. (12)

Je n’oublierai jamais ma réaction à cette lumineuse observation de Kierkegaard : « Tel rapport qui se rapporte à son propre rapport (c’est le cas de le dire) doit ou bien s’être constitué lui-même ou bien avoir été constitué par autre chose. »
Ce concept me mit les larmes aux yeux. Ma parole, pensai-je, quelle habilité ! (J’appartiens à ce genre d’homme qui a du mal à aligner deux phrases cohérentes sur le thème Une journée au zoo.)
Bien sûr, ce passage m’était rigoureusement incompréhensible, mais qu’est-ce que ça pouvait faire, du moment que Kierkegaard avait passé un bon moment ?
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Le freudisme n’a pas seulement fait la fortune des psychanalystes, mais aussi celle de certains critiques littéraires, qui expliquent le génie de Dostoïevski par le fait qu’il avait reçu une gifle à l’âge de trois ans, et la folie de Van Gogh par celui que sa nourrice n’avait jamais voulu lui laisser téter que son sein droit.
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Nous ne sommes que des êtres humains, après tout, et il n’y a pas de honte à éprouver lorsque, entre le dernier livre de Spinoza et la nouvelle pièce de Marguerite Duras, nous nous plongeons, pour lire enfin quelque chose d’intéressant, dans un roman policier.
Un bon roman policier, s’entend, car il y a de bons romans policiers et de mauvais romans policiers, comme il y a de bons Marguerite Duras et…non, cet exemple ne vaut rien.
Les héros des romans policiers nous sont si familiers qu’on a l’impression de les avoir toujours connus. Hercule Poirot, Phil Marlowe, Sherlock Holmes, Arsène Lupin. Et puis il y a aussi Arsène Lupin et Phil Marlowe… et encore Hercule Poirot, et bien d’autres… Hercule Poirot, et aussi…enfin, abrégeons une liste qui risque de devenir interminable.
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Mais, nous qui croyons être au fait de toutes les connaissances humaines, nous ne savons rien à part ce que nous savons, et nous ne savons pas grand-chose sur le savon, pour prendre un exemple simple.
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Existe-t-il une séparation entre le corps et l’esprit, et si oui, lequel est-il préférable d’avoir ?
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La cinéphilie est une maladie galopante dont la découverte est assez récente. Il est en effet curieux de constater, si l’on survole rapidement l’histoire des civilisations, qu’on ne trouve trace de cinéphilie ni chez les Perses, ni chez les Scythes, pas plus que chez les Gaulois ou les Romains. Plus proches de nous, l’époque de la Renaissance est vierge de tout symptôme cinéphilique, de même que les 15e, 16e, 17e et 18e siècles.
C’est à n’y rien comprendre. On dirait que le premier cas de cinéphilie remonte à l’invention du cinématographe. Enfin, passons.
Cette effroyable maladie s’attaque principalement au public dit intellectuel. Elle consiste à carrer son derrière dans une salle obscure pendant deux ou trois heures, puis ensuite à discuter pendant des mois de ce qu’on y a vu. Il y a plusieurs formes de cinéphilie. La cinéphilie exotique ou japonaise (forme bénigne), la cinéphilie gogardienne (ou infectieuse) et enfin la cinéphilie bergmanienne ou scandinave (généralement mortelle) ainsi nommée parce qu’elle est provoquée par un virus particulièrement insidieux, Ingmar Bergman. Si vous pouvez prononcer ce nom correctement, vous êtes déjà atteint. Alors, lisez vite ce qui suit, et vous serez guéri à jamais, grâce à Mr Allen.
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La Seconde Guerre mondiale (1939-1945) a fait d’innombrables victimes. Tout d’abord, cinquante-quatre millions huit cent mille morts répertoriés, puis environ trois fois plus de lecteurs de Mémoires de guerre.
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L'homme n'amène pas son propre malheur, et si nous souffrons, c'est par la volonté de Dieu, bien que je n'arrive pas à comprendre, pourquoi il se croit obligé de tellement en remettre.
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Je ne crois pas en Dieu, lui dis-je. Car si Dieu existe, alors, dis-moi, mon oncle, pourquoi ce monde connaît tant de misère et de tristesse ? Pourquoi certains individus traversent l’existence sans se préoccuper des milliers de microbes acharnés à notre perte, alors que d’autres attrapent des rhumes qui durent des semaines ? Pourquoi nos jours sont-ils comptés, au lieu d’être classés par ordre alphabétique ? Réponds-moi, mon oncle. A moins que je ne t’aie choqué ?
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« Le sandwich, lus-je, fut inventé par le comte de Sandwich. »
Bouleversé par cette nouvelle, je la relus et fus saisi d’un tremblement involontaire. Mon esprit se mit à tournoyer à l’évocation des immenses rêves, des espoirs et des obstacles qui avaient abouti à l’invention du premier sandwich. Les yeux humides, je contemplai par la fenêtre les tours éclatantes de la Cité, et j’éprouvais un sentiment d’éternité, m’émerveillant de l’indestructible prépondérance de l’homme dans l’univers.
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