AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de gingers007


Aurora del Valle, la narratrice, est la petite fille d'Eliza Sommers. Elle a été élevée une partie de sa vie par sa grand-mère paternelle Paulina del Valle (haute personnalité dans la société chilienne), n'a pas connu sa mère, morte en couche et ne connait pas l'identité de son père. Dans "Portrait Sépia', elle revient sur son histoire familiale, son enfance et tente de dénouer le fil de ses souvenirs malgré le silence auquel elle se heurte dès qu'elle pose des questions.
Aurora fait preuve d'une grande liberté. Elle se fiche du qu'en dira t-on et des conventions; sa "volonté d'Amazone" lui permet de se remettre sur pieds quoiqu'il arrive. Enfant, elle s'échappe systématiquement des pensionnats religieux où on l'envoi.
Bien des années plus tard, après un mariage raté, elle apprendra toute la vérité. Car si le passé de Aurora a été solidement enfoui c'est pour une affaire de classe sociale, du mépris pour Chinatown, la honte du fils bourgeois qui aurait été fabriquer des "bâtards". Tout ceci, sur un fond de guerre du Pacifique qui opposa le Chili à la Bolivie et au Pérou vers la fin du XIXe siècle et à la révolution démocratique qui eut lieu quelques années après.
Je regrette toutefois de n'avoir pas lu "Filles du destin", Isabelle Lalende ayant fait le pont entre les deux en mettant en scène à la fois les descendants de l'un et les ancêtres de l'autre. J'avoue qu'au début j'ai eu du mal à me "lancer" dans ce roman, mais c'est tout de même avec regret que je l'ai terminé.
Je pense toutefois qu'il est plus agréable de se plonger dans le livre en connaissant déjà une partie des personnages et leurs histoires personnelles.
Commenter  J’apprécie          130



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}