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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lors de la foire du livre 2018, j'ai acheté le premier tome de la saga « le carrousel éternel » : Dollhouse… Je ne connaissais ni l'auteur ni la maison d'édition. Déjà, le visuel rend bien. D'un seul coup d'oeil, j'ai flashé dessus…Normalement, je lis rarement des livres Young Adult mais là, j'ai fait une exception. L'auteure nous propose une intrigue haletante qui donne envie d'enchaîner le second tome. de temps en temps, il faut s'octroyer des livres dont la seule vocation est de vous distraire…
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Un groupe d'ados en forêt, une fille disparait voilà un début un peu banal qui m'a fait craindre le pire. Heureusement, très vite on est embarqué dans une histoire originale et avec des ramifications de plus en plus complexes. L'ambiance de ce récit est oppressante, étrange tout en réussissant à éviter les facilités.
Je suis retombée en enfance tant l'impression de lire un chair de poule nouvelle version et plus mature était grande.
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J'avais vraiment bien aimé Ephemeral Lake de cette autrice, traduit également aux Éditions du Chat Noir, du coup je n'ai pas hésité à la suivre dans cette autre série qui en plus me semble plus sombre.

J'ai donc retrouvé la plume d'Anya Allyn, immersive, entraînante et efficace. Difficile de savoir si les différences de style que j'ai senties (moins poétique, plus incisives) sont dues au changement de traducteur ou bien au fait que de base l'autrice a modifié son style pour cette nouvelle série. En tout cas c'est toujours un régal à suivre. A part quelques soucis de mises en page au début et le choix de ponctuation pour les dialogues un peu déroutant, l'intérieur est très soigné et agréable. La couverture de Mina M. est aussi magnifique et contribue activement à nous faire acheter ce roman !

Anya Allyn nous mène encore une fois bien en bateau avec cette histoire. Elle brouille les pistes, laisse le lecteur émettre ses hypothèses avant de révéler ses réponses. le quatrième de couverture ne laisse pas du tout imaginer ce qui se passe réellement dans cette fameuse maison. J'étais partie sur des trucs différents et j'ai donc été surprise de connaître le fin mot de l'histoire (enfin il y a encore plusieurs tomes mais nous avons déjà beaucoup de réponses).


Globalement, j'ai retrouvé des personnalités assez semblable à Ephemeral Lake. La plupart des ados sont gentils, et pas caricaturés, néanmoins cela me donne une impression d'inachevé, comme si l'autrice n'était pas allée au bout de son idée de personnalité. Je m'explique. On nous présente Cassandre au départ comme une nouvelle élève qui a quitté Miami où elle était une sacré fêtarde avec ses amies (Cordelia Chase, sors de ce corps XD). du coup on s'attend à un gros décalage entre ses anciennes amies dont elle nous parle et ses nouveaux amis australiens campagnards. Finalement il n'en est rien, le background construit sur sa vie à Miami ne sert à rien du tout, du moins dans ce tome là. Cela manquait de cohérence. de la même manière, on nous dit qu'Ethan cache une part d'ombre et de violence qui n'est pas vraiment exploitée non plus. A l'inverse Aïcha est très réaliste avec ses défauts et erreurs d'adolescente aussi agaçants que compréhensibles, pareil pour Lacey. Au final, cela nous donne des jeunes assez sympathiques mais sans de réels traits de personnalité originaux. Il n'y a que Jessamine qui sort du lot, même si on doit attendre longtemps avant de comprendre ses motivations.

Mais de manière générale ces aspects ne m'ont pas empêché de m'identifier à eux, de me projeter à leur côté et de ressentir leur détresse ou leur colère. En dépit de leurs personnalités, toute l'intrigue et leurs réactions sont bien pensés et menés de manière intelligente.

L'aspect claustrophobe et l'impuissance de nos héros à pouvoir s'échapper sont bien retranscrits. J'ai aimé l'ambiance sombre et glauque, même si on reste sur un ouvrage young adult. Comme pour Ephemeral Lake, malgré les horreurs et la dureté des événements qui touchent ces jeunes gens, j'ai ressenti cette pointe de mélancolie, de tristesse, de bienveillance à la base qui est détournée pour donner quelque chose de plus sombre. C'est vraiment cette ambiance très particulière qui pour moi caractérise cette autrice.

La fin est étonnante et audacieuse. Pleine d'espoir et en même temps très dure. Cela donne indubitablement envie de lire la suite ! Anya Allyn est une autrice à suivre qui propose des romans différents dans la sphère du young adult.
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Ce roman est sombre, oppressant, terrifiant, malsain, sans jamais tomber dans le gore ou les effusions de sang style massacre de masse qu'on détaille et qu'on expose en grandes pompes. On y retrouve l'aspect de pression psychologique exercée sur les personnages, le fantastique se distille par petites gouttes au point qu'on continue de douter de son existence, jusqu'à la toute fin du roman. L'intrigue se dévoile en même temps que l'univers, et nous attire, nous enveloppe, nous tient en haleine au point qu'on soit incapable de lâcher le livre. J'ai lu les deux tiers en une matinée, c'est dire !
Un coup de coeur ♥
Lien : https://ombrebones.wordpress..
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La couverture et le résumé m'ont fortement interpellée, et c'est l'un des livres pour lesquels j'ai craqué lors du premier confinement. J'ai eu une brusque envie de le découvrir en cette fin d'année et ai tout de suite été happée par la plume de l'auteure.

Une lecture hyper addictive, d'abord très ancrée dans le réel, puis qui prend des accents de fantastique. J'ai dévoré ce premier tome dont la fin est, il faut l'avouer, un brin frustrante : une ouverture vers la suite… Une suite indispensable si l'on veut en savoir plus sur le devenir des protagonistes, à moins que vous préfériez imaginer votre propre fin.

Une ambiance angoissante à souhait. Tout au long du récit, nous sommes confrontés aux efforts désespérés de Cassie et ses amis, pour trouver une échappatoire à leur cauchemar; tout au long du récit, nous voyons leurs certitudes voler en éclats, leurs espoirs s'amenuiser et les épreuves s'amonceler. Anya Allyn maintient un suspense, une atmosphère digne d'un manoir hanté (et l'on ne peut être plus proche de la réalité). Les dissensions apparaissent puis, les rangs se resserrent devant l'ampleur de l'horreur à laquelle ils sont confrontés.

Dollhouse n'est que les prémices de l'univers créé par l'auteure, qui semblent bien plus complexe, comme nous le découvrons sur la fin, avec l'apparition de Balthazar, la mention d'un livre ou alors les destins de Cassie et Ethan qui semblent irrémédiablement liés. Chaque comportement trouve une explication et, nous sommes surpris par certaines d'entre elles !

Une grande partie de l'intrigue se déroule à huis clos, dans cette maison de poupée qui sert de prison aux lycéens qui s'y sont aventurés. Ceci renforce l'impression de malaise, accentuée encore par le décor hétéroclite et effrayant de l'endroit. Les "poupées" ne sont pas toutes ce qu'elles semblent être, mais il est difficile de démêler le vrai du faux.

Un excellent premier tome, superbement mis en valeur par sa couverture qui reflète totalement l'univers. Je me suis énormément attachée à Cassie, qui dépasse ses peurs et se démène pour avoir une chance de revoir la lumière du jour. A aucun moment elle ne baisse les bras et est toujours là pour les autres. Son passé se dévoile, mystérieux, et j'ai vraiment hâte d'en apprendre plus sur son rôle dans tout ça, et sur ce qui l'unit à Ethan !
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J'ai adoré l'ambiance de ce roman, un peu moite et glauque. Certaines scènes sont juste géniales, comme lorsque les filles doivent se "déguiser" en poupées pour boire le thé. C'est assez dérangeant et bizarre. Très gothique, en fait. Et si le début fait plutôt penser à un thriller YA, on glisse petit à petit dans le fantastique. La fin est très surprenante, et certains éléments restent mystérieux, donc vivement la sortie du tome 2 !
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Je le recommande. Je l'ai lu d'une traite. La poupée Raggedy Ann m'a donné froid dans le dos. C'est une histoire fantastique un peu horrifique pour jeune adulte. Il y a une romance au travers. J'ai adoré les personnages et l'auteur a une imagination débordante, elle nous plonge dans un univers hors du commun avec des personnages colorés. Impossible à lâcher, vous allez devoir lire le tome 2.
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Dollhouse est un roman de l'imaginaire (enfin… on l'espère…) glaçant dans lequel je conseille de plonger sans tarder. Lake Ephemeral m'avait saisie. Il en est de même pour ce roman d'Anyal Allyn publié récemment aux Éditions du Chat Noir, à la différence près qu'il va falloir attendre patiemment la suite, la saga comportant 4 tomes en tout !

Oubliez vos rêves d'enfants – jolies maisons de poupées et tours de carrousel enchantés !

"Elles étaient réelles. Ce n'étaient ni des poupées, ni des jouets."
Dollhouse nous fait vivre à la fois une aventure palpitante et un cauchemar éveillé dont on a du mal à sortir une fois le livre fermé. Quel rythme et quelle écriture ! Comme dans Lake Ephemeral, il est difficile d'émettre des hypothèses, le lecteur se perd dans les méandres cauchemardesques des lieux et de l'intrigue. L'ambiguïté dont chaque personnage est porteur est entretenue tout au long du roman. Ce qui a pour effet de nous faire tourner frénétiquement les pages. L'effrayant et capricieux carrousel dont il est question dans le roman agirait-il aussi sur notre façon de lire ?
Les amis d'Aisha suivent les traces de leur amie disparue. Parvenus jusqu'à un manoir isolé, ils empruntent un carrousel qui les conduit jusqu'à un étrange lieu : la maison de poupées. Jessamine y joue le rôle de maîtresse de maison. Dès lors que l'on devient son invité(e), on se doit de respecter certaines règles. Lire, danser ou boire du thé deviennent des activités obligatoires, ritualisées. Se maquiller aussi, pour être présentable… le thé possède des vertus soporifiques qui ôtent toute forme d'opposition. Ainsi, Missouri, Sophronia et la jeune Philomena, déjà présentes dans la maison à l'arrivée d'Aisha, de Cassie, d'Ethan et de Lacey, semblent avoir accepté leur sort, au point de renoncer à leur vrai prénom… Ethan et Cassie, venus dans un but précis, décident alors de jouer le jeu, car il est impossible de discuter avec Jessamine. On a peur pour eux. Jusqu'où peuvent-ils ou doivent-ils aller pour ne pas perdre leur intégrité, leur lucidité ?
"Je pris le maquillage et m'avançai jusqu'au miroir à dorures sur le mur. J'enfonçai un doigt dans le pot et appliquai le produit en cercle sur me joue, puis sur mes lèvres. La peinture sentait la cire et l'odeur des objets vieillis. Je ressemblai maintenant aux autres filles. J'avais l'air ridicule. Des rubans étaient disposés sur la coiffeuse, sous le miroir, à côté d'une énorme brosse en bois. Je la passai dans les cheveux châtains tout emmêlés, fis deux tresses et les fixai sur ma tête avec les rubans.
Je ne me reconnaissais déjà presque plus."

L'impression d'assister à une pièce de théâtre un peu surjouée, un peu décalée, laisse la place à un sentiment d'effroi qui ne nous quitte plus. La sublime couverture créée par Mina M représente, selon moi, ce moment de bascule, la limite entre entre le jeu et l'horreur. Les questions des protagonistes se superposent aux nôtres. Qui est la Première Fille – celle qui a ouvert le bal dans la maison de poupées et qui pourrait éclairer Cassie et Ethan ? Où se trouve-t-elle ?

Des lieux arachnéens

La maison de poupées imaginée par Anya Allyn semble belle et bien vivante, comme si chaque pièce, chaque meuble, chaque mur, chaque recoin, chaque couloir – visible ou invisible – participait d'un organisme gigantesque qui, pour exister, aurait besoin de se nourrir d'âmes enfantines – féminines ? Ce qui n'est pas sans rappeler les motifs classiques et les figures de marâtres que l'on retrouve dans les contes de fées. Les protagonistes perdent leurs repères, tournent en rond, sont partagés entre la crainte de se retrouver dans le Coffre à Jouets – boîte à cauchemars pour les poupées désobéissantes – et celle de découvrir les secrets des lieux. Qui sont réellement Donovan, le Bienfaiteur et Balthazar ? Pourquoi s'intéressent-ils autant à Cassie ? Que signifie ce bal costumé qui rassemble des personnages n'habitant pas la maison de poupées et qui dessine la crainte sur le visage de Jessamine habituellement si stoïque ? D'où viennent-ils ? Comment peuvent-ils se dérober si facilement au regard ?

Vous prendrez bien une p'tite tasse de thé ?

Euh… non merci… sans façon… pas cette fois....
"Une théière surdimensionnée était posée au centre de la table ? Un bref instant, je fus contente que les poupées nous tournent le dos. Mais l'idée était folle : des poupées ne pouvaient pas nous voir."
Par contre, je reprendrais bien un autre livre des Éditions du Chat Noir !

Carrousel de livres

En lisant Dollhouse, j'ai (re)pensé à d'autres histoires passionnantes, d'autres lieux fantasmagoriques, d'autres personnages – pantins, automates, monstres ou humains, que l'on peut rapprocher de cet univers troublant créé par Anya Allyn… Aeternam Opéra de Laetitia Arnould, Lake Ephemeral d'Anya Allyn, Tragic Circus de Cécile Guillot et Mathieu Guibé, Les Fiancés de l'hiver de Christelle Dabos, A Doll's House de Henrik Ibsen et Magnetic Island de Fabrice Colin...
Une pépite !
Un coup de coeur !

Lien : http://lecalepindunelectrice..
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