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Dans la bête sans visage, nous retrouvons Eco et ses compagnons, sur la route du royaume de la Princesse des Nuages. Dans cette quête Eco, connaîtra des bouleversements. Elle devra faire des choix voire même de très gros sacrifices.

Dans ce tome, j'ai bien aimé retrouvé Eco et sa petite bande. J'ai notamment aimé l'apparition de nouveaux personnages (comme la bête sans visage) qui auront un impact sur la vie d'Eco. J'ai aimé l'évolution d'Eco. Ce n'est plus une petite fille douce et naive, elle peut se montrer à la fois sensible et cruelle. Enfin, j'ai beaucoup aimé les illustrations et les couleurs utilisées (les plus jolies couleurs des trois tomes).
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L'adolescence est là. Une clape qu'il est parfois insupportable à accepter. Ce corps qui change sans arrêt, ce monstre qui s'impose à vous. Vous changez et vous ne le supportez pas.
Non vous ne vouliez pas grandir, pourquoi de toute façon?
Et puis il y a cette Bête. Eco ne sait pas comment réagir avec elle. Attirée et dégoûtée par ce qu'elle représente, elle ne peut envisager à un seul moment de s'offrir à lui. le seul but d'Eco étant de retrouver la Princesse des Nuages afin qu'elles rendent sa vie et son apparence de petite fille.
Mais la Bête est intelligente, il se pourrait que Eco tombe plus facilement dans ses bras que prévu
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Les souvenirs sont cruels... Facétieux, ils nous jouent de bien vilains tours, ravivant à nos mémoires des scènes que nous souhaitions oublier.
« Tu ne sortiras pas de table avant d'avoir fini ton assiette, Éco ! »
Des têtes à têtes avec ses repas, combien d'entre nous l'ont vécu durant l'enfance ? Pour Éco, ce n'est pas qu'un souvenir, c'est un véritable cauchemar : sa mère hystérique qui la gave comme une oie, enfonçant ses ongles dans sa chair de jeune fille.
En sueur, des feuilles collées sur ses joues, elle se réveille enfin de cet horrible vision. La forêt lui est toute acquise, à elle qui a fui le domicile familial. Avec ses quatre compagnons peluches, elle part à la recherche de la Princesse des nuages.

Guillaume Bianco et Jérémie Almanza reviennent avec deuxième tome, et non le dernier, d'Éco, qui retrace la petite aventure de cette petite fille au bonheur déchu. Elle qui avait tout pour être heureuse - sans l'être vraiment - dans la maison Schaklebott a vu son destin brisé le jour où elle a déçu ses parents et causé la perte du prestige familial.
Ses sentiments de solitude et de délaissement se sont vus amplifiés par le mépris et la folie de ses parents, et en particulier de sa mère. La fuite était donc la seule issue pour Éco, persuadée que sa génitrice était à l'origine de sa transformation, qu'elle lui avait lancé une malédiction.

Dans ce second opus nous partons avec l'héroïne et ses quatre compagnons d'infortune dans un beau voyage, loin des malfaisances parentales. Si l'aventure séduit par l'ambiance omniprésente du conte, nous ne pouvons nous empêcher de porter sur le récit notre regard d'adulte. Cette fuite en avant de la fillette évoque avec beaucoup d'images la transformation de la femme, qui un matin pose ses yeux dans son reflet et s'aperçoit qu'elle a grandi. le réflexe adolescent voit peut-être en premier lieu la tourmente du père et de la mère qui, de par l'éducation qu'ils apportent, peuvent jouer le rôle des persécuteurs. de ce fait, Éco se renferme peut-être sur elle-même et se projette dans ce conte onirique pour mettre des mots sur sa mutation. Et nous, on a quand même un peu l'impression que ce beau voyage n'est que prétexte, et qu'Éco se réveillera chez elle en même temps qu'elle ouvrira ses yeux sur sa nouvelle féminité.

L'entrée en matière, dans le premier tome, m'avait surpris car je ne m'attendais pas du tout au sujet du livre. J'ai cependant été conquis par sa suite, qui développe un récit rythmé tout en abordant le thème de la sexualité féminine de belle manière. Il faut dire que les illustrations de Jérémie Almanza sont toujours aussi belles et envoûtantes, et aident à se plonger dans le cadre fantastique de l'histoire.
En revanche, si les références (Grimm, Perrault, La Fontaine, ...) de Guillaume Bianco présentes dans les extraits qu'il propose à chaque début de chapitre sont adaptées aux plus jeunes, ce n'est clairement pas le cas d'Éco. La mort y est abordée crument, le récit véhicule beaucoup de mélancolie et la transformation que vit la petite fille - qui en est de moins en moins une - aurait tendance à effrayer un enfant. Je ne saurais cependant donne de conseil en matière d'âge requis pour cette lecture... des idées ?

La conclusion - et la probable prise de conscience - est prévu dans un troisième tome... Si le duo d'auteurs continue à ce rythme là, il faudra patienter à peu près deux ans !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Pour ce deuxième tome, la métaphore de l'adolescence et du passage à l'âge adulte, tout comme les transformations qui le caractérisent, est encore plus présente qu'elle ne l'était dans La Malédiction des Schaklebott.

Lien : http://blogleslecturesduchat..
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Ce tome est dans la continuité du premier, non seulement parce qu'il s'agit purement et simplement de la suite de l'histoire, mais surtout dans la cruauté des événements auxquels est confronté la jeune fille que nous avons quitté à la fin du volume 1.
De leur côté, les illustrations sont toujours aussi superbes et méritent à elles seules que l'on acquiert le livre. Elles nous emmènent dans un monde féérique, coloré et pourtant sombre à la fois, tout en restant toujours attrayant. La richesse et la justesse du vocabulaire, la poésie du texte entourant ces illustrations font de cet album un bijou.

A nouveau (comme dans le tome précédent), les émotions se succèdent et la peine et l'espoir se côtoient tout au long du livre, et pas uniquement pour le personnage. En effet, le lecteur est touché directement. Cependant, une question s'impose à moi : ce livre qui aborde par le biais d'une métaphore le sujet de la transformation des enfants en adultes, peut-il toucher la sensibilité d'un adolescent garçon autant que celle d'une fille ? Car il y est aussi question de la transformation du corps d'une jeune fille en celui d'une femme, présentée ici comme une malédiction ... Et après tout, quelle femme n'a pas déjà fait elle-même cette comparaison ?

En tout cas, la justesse des sentiments, la précision et l'émotion évoquée par l'auteur sont particulièrement criantes de vérité et nous empêchent de rester indifférent à la lecture de cette histoire.
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Il était une fois une petite fille prénommée Eco. Victime d'une malédiction lancée par sa propre mère pour avoir offert les poupées du ministre à une mendiante, Eco quitte son foyer avec pour seuls compagnons sa solitude et ses quatre poupées de chiffon : Diogène, Épictète, Socrate et Ésope qu'elle a fabriquées et au coeur desquelles elle a enfermé un bulbe de cactus, un cocon de ver à soie, un morceau de silex et une petite noix, offerts par la mendiante, en réalité la princesse des nuages.

Notre petite Eco continue de grandir, grandir, son corps change, se métamorphose en celui d'une jeune fille, ce qu'elle n'accepte pas et pour faire cesser cette évolution honnie, elle doit retrouver la princesse des nuages et pour cela traverser la clairière qui s'étend à perte de vue.

Comme pour le précédent opus, Guillaume Bianco met, en outre le difficile passage de l'enfance à l'adolescence, l'amitié au coeur de l'album et Eco devra faire des choix pour mener à bien sa quête, et c'est grâce à Diogène, Épictète, Socrate et Ésope, qu'elle pourra peut-être retrouver la princesse des nuages.

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Un conte magique et sombre comme je les aime,le tout illustré par Jeremie Almanza,qui est un de mes illustrateurs favoris et qui se lie à merveille aux écrits de Bianco! Un conte cependant dur mais emplit de poésie.Les personnages sont toujours aussi attachants.
Une petite merveille de livre!
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La plus si petite Eco quitte le plus si rassurant cocon familial à la recherche de celle qui pourra inverser la malédiction et lui rendre son corps d'enfant, l'actuel, disgracieux, la dégoûtant. Les changements sont très vite notables chez la jeune fille et se révèlent notamment grâce à une rencontre, celle de la Bête sans visage qui à la fois la fascine et la repousse.
La métaphore de l'adolescence et du passage à l'âge adulte, tout comme les transformations qui le caractérisent, est encore plus présente dans La Bête sans visage qu'elle ne l'était dans La Malédiction des Schaklebott, à mesure qu'Eco se rapproche de ce statut qu'elle redoute par dessus tout. Eco est un conte riche d'enseignements et aux images magnifiques.[...]
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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C'est sans aucun doute la tristesse et la mélancolie d'Éco qui nous submergent ; elle doit faire face aux mensonges et vérités de la Bête sans visage. C'est aussi le temps des concessions, des sacrifices, de l'assumation de soi… et de ses choix. Ce deuxième tome s'oriente vers les interrogations de l'amour, de la sexualité et de la chair. L'effet est hypnotique : on continue de lire, on mange le conte d'une seule bouchée. On veut savoir. Et puis on est un peu triste aussi pour ses compagnons de tissu.

Entre rêves et cauchemars, ce livre pour adulte s'appuie sur la thématique des contes de notre enfance. C'est d'ailleurs un bien bel hommage à ces derniers.
Le côté fantastique des illustrations est tout simplement délicieux ; les décors clairs-obscurs sont de plus bel effet. La belle mise en couleurs met en exergue la dimension du rêve et le côté fable qui lui sied si bien.

Le chapeau de chaque chapitre est un court extrait de nos contes si connus et non moins aigre-doux. Avec Éco, c'est faire le plein de poésie… entre [...]
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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