Cette oeuvre tient davantage de la nouvelle que du roman. L'auteur brosse avec beaucoup de vraisemblance des rapports de famille distendus, pleins de soupçons et de rancoeurs cachés.
Le leitmotiv des mouches est bien trouvé (allégorie de la désagrégation des liens de parenté et de la mort qui rôde).
Hélas dès le début j'ai trouvé la clé de l'énigme et l'accumulation des indices au fil du roman n'a cessé de renforcer ma conviction.
Le dénouement, liquidé en un court paragraphe, est adressé directement au lecteur en un procédé peu naturel, pour créer un effet de stupeur. Effet raté.
Il y a là l'ébauche d'un roman puissant, mais l'ébauche seulement.
Quel dommage pour l'auteur d'avoir rassemblé d'aussi riches matériaux et de n'avoir pas conduit l'oeuvre à maturité !
Vincent Almendros n'a pas vécu suffisamment longtemps avec son personnage, et cela se voit : la hâte est l'ennemie de la littérature contemporaine.
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Voici un « thriller rural » très bref et très bien écrit dans lequel la fin se devine dès le début. Je ne suis pas certain de bien en voir l'intérêt.
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