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Merci aux Editions de minuit et à Babelio pour cette masse critique.
Pierre le narrateur accompagnée par sa nouvelle compagne Lone, retrouve Jean et Jeanne. Jean est son frère, Jeanne sa belle soeur et ex petite amie. Pas sur que ces vacances soient la meilleure idée.
Une petite ballade en bateau, un soleil italien harassant, un bain de minuit qui confirme que l'histoire d'amour entre Pierre et Jeanne n'est pas totalement terminée. Une tension érotique souffle sur cette virée maritime. Dommage que Vincent Almendros n'approfondit pas la relation entre les frères et celle entre Pierre et Jeanne.
C'est pas désagréable à lire mais pour ma part l'émotion semble être restée au port. Une petite parenthèse ensoleillée indolente même si la fin est originale.
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Pierre et Lone rejoignent Jean, le frère de Pierre, et Jeanne à Naples pour faire du voilier dans la baie. Jeanne ne tarde pas à faire des avances à Pierre. ● Les deux frères se prénomment comme les personnages du roman De Maupassant, Pierre et Jean, les points communs étant la rivalité entre les deux frères, qui a une dimension sexuelle très forte. En effet, dans le roman De Maupassant, cette rivalité prenait sa source dans l'adultère de la mère ; ici elle a pour enjeu Jeanne (autre prénom maupassantien), aimée des deux frères. ● le très court roman fonctionne comme une nouvelle à chute ; l'économie de moyens est spectaculaire ; les ellipses sont nombreuses. Comme dans une nouvelle, on ne nous donne que les informations strictement nécessaires pour comprendre l'intrigue. La chute est délicieusement inattendue. ● le style est aussi épuré que le récit. Les fautes de français de Lone sont amusantes, de même que celles (intentionnelles ?) du narrateur. ● Un petit objet littéraire fort bien conçu.
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Jean et Pierre sont sur un bateau... avec deux compagnes, Jeanne et Lone, la femme de l'un et la suédoise de l'autre.

Personne ne tombe à l'eau mais la promiscuité cristallise certains désirs sous la canicule italienne. Et ce qui devait arriver arriva.

Le pitch est indigent mais tout est dans l'art de le raconter. C'est en effet très subtilement évoqué, tout en délicatesse dans un huit clos étouffant, maîtrisé jusqu'à la très belle chute qui prend le lecteur à contre-pied.

Une esthétique néanmoins un peu froide par l'élégance des descriptions et des ressentis, une distance qui ne nourrit pas les personnages et qui laisse un brin spectateur devant un style littéraire très personnel.

Une petite brise d'ennui, pour ma part...
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C'est une critique sur le site de Babelio qui m'a donné envie de lire ce livre. Et puis, le roman s'annonçait prometteur : l'été, l'Italie, un triangle amoureux....
Si je ne ressors pas déçue, je ne suis pas complétement conquise. L'intrigue est intéressante même si quelque peu prévisible, l'auteur nous fait voyager et les personnages sont attachants. L'ambiance et le huis-clos donne quelque chose de pensant que l'auteur a très bien su exploiter.

Malgré ça, je trouve que le roman manque de profondeur, tout est en surface mais rien n'est approfondi. Je pense que les personnages auraient pu être d'avantage exploité car de nombreuses questions restent sans réponses : Quelle est la relation entre les deux frères ? Pourquoi Jeanne a quitté le narrateur ? Et puis sur la fin, je n'en dit pas trop pour ne pas révéler les dernières pages, mais Jean ne trouve-t-il pas la situation étrange ?

Bref j'aurai aimé en savoir d'avantage.... Peut-être est-ce un choix délibéré de l'auteur de nous laisser imaginer les différents scénarios mais quelques réponses m'auraient d'avantage plu.
Lien : http://missmolko1.blogspot.i..
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Sous un soleil caniculaire de juin, un voilier au nom sibyllin"Reviens", longe la baie de Capri. Cela pourrait ressembler à une carte postale de vacances idéales.
En apparence seulement. Car la chaleur suffocante alourdit non seulement l'air mais pèse aussi sur l'attitude des quatre occupants du bâteau.
A l'étroit dans le voilier, deux frères et leurs compagnes se retrouvent, se défient, se jaugent et se séduisent dans un jeu dangereux où la tension est palpable à chaque instant.
Loin de la terre ferme et rassurante, les sourires se font grimaces, l'affection se mue en une animosité à peine déguisée. Mais la chaleur allume aussi des feux et embrase les corps et les gestes dans un ballet d'ardentes tentations et de retrouvailles sensuelles " Je sentais sous mes doigts le contact de ses grains de beauté. Je m'y réhabituai, lentement, comme un aveugle lit le braille".
Le narrateur se sent menacé, pourtant il se tient un peu maladroit comme s'il était à l'extérieur. Un seul élément l'apaise et le rassure, la présence de l'eau. Lui, l'homme presque invisible qui n'aime entendre ni son prénom ni regarder son reflet, plonge très à l'aise et avec délice dans la mer presque tiède. Des moments qui sont aussi des instants de respiration pour le lecteur qui voit scintiller le plancton tel un cercle d'étoiles ou s'amuse comme un enfant à tenter de caresser le dos d'un poisson.

Vincent Almendros crée admirablement cette atmosphère en suspens, presque oppresante par les non dits, l'importance que l'auteur donne aux expressions du visage ou aux détails vestimentaires comme le panama de Jean, les lunettes de soleil de Lone ou le maillot de bain de Jeanne. Par les attitudes furtives des personnages et la confusion dans la compréhension des mots "je t'attends" pour "tu m'entends".
Le dialogue à l'intérieur du texte sans aération fait penser à une certaine irréalité, comme si les choses étaient immobiles. Mais les évènements se passent... jusqu'à l'épilogue. Saisissant.

Je remercie infiniment Babelio et les éditions de Minuit.
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Jean s'est pécho une barcasse et une nana qui s'appelle Jeanne et il compte bien passer du temps sur l'une et sur l'autre. Il fait chaud, pourquoi ne pas aller se faire bronzer la mozzarella en tirant des bords le long des côtes italiennes ?

Comme l'a écrit Christopher MC Candless, héros d' Into the wild '' le bonheur n'est réel que lorsqu'il est partagé.''

Alors le Jeannot il invite le frangin et sa régulière. Parce qu'une petite coque de noix avec la chaleur moite du plein été c'est pas assez exigu et étouffant, il faut rajouter de la promiscuité.

Quelques petits regards, une tension latente et un bain de minuit auront raison des quelques barrières morales et textiles existantes sous le cagnard méditerranéen.

Mouais.

Malgré un twist final sympa, qui arrive très tardif, je me suis un peu ennuyé, même si l'intrigue tient de la proue à la poupe.

La petite balade côtière à la voile dont j'avais rêvé s'est finalement transformée en visite en navette à passagers : c'est un peu relou, ça sent le renfermé, il y fait chaud, mais tu prends ta dose de soleil et de mer, un peu brassé, un peu pressé que ça finisse car il ne se passe pas grand chose, et puis une fois débarqué tu te dis que c'était sympa mais qu'ça manquait de piquant.

Un peu surpris par cette publication chez les éditions de minuit qui m'avaient habitué à un autre standing.
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Chaleur et sensualité pour ce huis-clos à bord d'un voilier, parfait pour oublier quelques heures le froid qui pince la peau et la pluie qui tape contre les carreaux. Bonne idée que de sortir ce petit roman plein de soleil et de parfum de peau salée pour la rentrée d'hiver, comme un coin de ciel bleu. Écriture fluide, tension qui monte progressivement... En moins de 100 pages, Vincent Almendros nous propose une savoureuse tranche de vie.

Ils sont quatre. Pierre, le narrateur, sa jeune petite amie Lone, son frère Jean et la femme de ce dernier, Jeanne. Dès le début, le narrateur prévient. Cette croisière est une drôle d'idée qui le met mal à l'aise. Pourtant, il répond à l'invitation de son frère et ils embarquent sur son voilier dans le port de Naples. La baie, Capri, la mer sur fond de Vésuve... le soleil brûle les peaux. La promiscuité décuple les sensations. Il y a des échanges de chapeaux et de casquettes, lourds de signification. Très vite, on comprend que Jeanne a été un enjeu entre les deux frères. Très vite, on attend le choc, l'inévitable. Les méduses rôdent, l'orage menace. le suspense grandit.

Vincent Almendros écrit à merveille les sentiments réfrénés, les non-dits, les faux-semblants. Tout ceci ressemble à un jeu mais lequel ? Qui manipule qui et pourquoi ? Lone semble percevoir beaucoup plus de choses que son compagnon au point de se sentir rapidement hors-jeu. Mais pour le lecteur, la surprise reste entière jusqu'à la toute dernière page.

Embarquez pour cette mini croisière italienne et laissez-vous porter par la houle des phrases et le clapotis des mots qui trottent dans les têtes des protagonistes. Précision et musicalité font de ce roman une bien agréable lecture.
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Je n'ai pas grand-chose à dire de ce roman, il ne m'a pas touchée, il n'a éveillé en moi aucune émotion.
Non pas qu'il soit mauvais, loin de là, l'écriture est limpide et précise, les sentiments sont décrits avec subtilité.
L'idée de ce « thriller marin » est originale, la tension s'installe peu à peu sur le bateau.

Mais au final, il se passe peu de choses, rien en tout cas qui restera dans ma mémoire.
Dommage, j'aurais aimé monter à bord, mais j'ai raté le rendez-vous et je suis restée sur le quai !
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Jean a invité son frère Pierre et son amie Lone, à passer quelques jours sur son voilier pour une balade en mer près des côtes Italiennes.
Jeanne, la compagne de Jean les rejoint. Mais Jeanne et Pierre ont été amants dans le passé.
Le bateau glisse sur l'eau, la chaleur aiguise les sens, les corps se cherchent, le coup de soleil n'est pas loin.
Trouble, désir, ambiguïté, érotisme, tout est suggéré et contenu.
Un petit roman intimiste que j'ai lu avec plaisir mais qui, cependant, n'a pas soulevé l'enthousiasme et l'émotion que j'espérais.
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Une petite croisière vite achevée, l'auteur a l'art et la manière de nous plonger dans une atmosphère à double tranchant. D'un côté, le soleil, la mer, une virée en bateau, Capri etc... et de l'autre, ce huis clos, cette tension entre les deux frères et Jeanne au beau mitan, et je ne parle pas de Lone, larguée entre ce trio diabolique.
On s'attend à tout, chaque geste, parole, semble être l'amorçage d'un chaos absolu. Et puis non, on passe au chapitre suivant, il joue avec nos nerfs, pour finalement comme je le pressens chez cet auteur attendre la dernière phrase du livre pour nous dévoiler le clou du spectacle.

C'est drôle qu'il est reçu le prix Sagan, car en lisant, son style me faisait justement penser à celui de Sagan.

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