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Marie-Claude Elsen (Traducteur)
EAN : 9782266097499
440 pages
Pocket (07/06/2001)
3.65/5   24 notes
Résumé :
Réédité en 2019 chez Pygmalion sous le titre "La Fosse"

Ange a été capturée voici sept ans.
Seul spécimen connu d'une espèce qu'on croyait éteinte depuis des milliers d'années, elle appartient à la famille du Megalodon, le plus redoutable prédateur marin que la nature ait jamais conçu. C'est une gentille femelle qui mesure 22 mètres de long et ne pèse pas moins de 20 tonnes. Son appétit est à la mesure de sa taille : gigantesque. Jonas Taylor,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'avais beaucoup aimé le premier tome Mégalodon, lu en 2017. Ce dernier avait même été adapté au cinéma à l'été 2018, nommé En eaux troubles avec Jason Statham dans le rôle titre (dont ma critique est disponible sur mon blog), divertissant mais trop "familial" et clairement pas à la hauteur du roman. C'est vraiment sur un coup de tête que j'ai voulu me lancer dans le tome 2, ayant besoin d'une lecture prenante et rapide.

Il y a 4 ans, un terrible mégalodon femelle surnommée Meg a remonté de la fosse des Mariannes dans l'océan Pacifique, suite à tes expéditions humaines qui ont permis un chemin vers la surface. Ce squale gigantesque a alors semé carnage et chaos dans son sillage avant d'être stoppée et tuée. Mais elle a pu laissé un dernier fragment d'elle, un petit qui a été capturé, parqué dans un complexe géant qui aurait dû servir à l'observation des baleines lors de leur migration. Nourrie et grandissant jusqu'à devenir encore plus grande et imposante que sa génitrice, Ange ne se satisfait pas de cette vie d'attraction et poussée par son instinct, se décide à s'échapper pour semer la destruction et la mort sur son passage, comme le fit sa mère jadis, longeant la côté Ouest des États-Unis, en passant par l'Alaska avant de bifurquer dans le but de retourner là où tout a commencé, dans le berceau de l'espèce.

On suit toujours Jonas, héros du premier tome, qui s'occupe toujours du cas "mégalodon" alors que cette créature l'a profondément traumatisé, à tel point que les cauchemars viennent sans cesse le harceler et même cette obsession pour la meg met son couple en danger. Une fois encore, c'est à lui de gérer la crise, tout en se battant contre ses angoisses pendant que sa femme, Terry, est au plus près de l'homme devenu "propriétaire" du requin, qui semble avoir bien des plans en se lançant dans l'exploration de la fosse des Mariannes. Elle aussi est en très grand danger et pas seulement à cause des nouvelles créatures gigantesques vivant dans les abysses , les plésiosaures mais aussi des hommes : menaces, chantage, agressions...). Elle va essayer de découvrir leurs secrets à même de les rendre riches et glorieux.

Nous avons plusieurs points de vue, donc plusieurs personnages à suivre pour encore plus de dynamisme, de Jonas qui est le personnage principal aux victimes de la mégalodon à tel point que l'on a même leurs dernières réactions/ressentis/pensées et c'est encore plus effroyable ! Ce que j'adore par-dessus tout, c'est qu'une fois de plus, c'est que le requin a son propre point de vue et ses passages sont tellement intenses puisqu'on sait ce qu'elle fait, ce qu'elle voit, ce qu'elle ressent.

C'est assez dur émotionnellement parlant, choquant même. Les mises à mort sont nombreuses et très bien décrites, réalistes donc âmes sensibles s'abstenir. Les baleines notamment, qui sont une proie de taille pour le mégalodon, pâtissent de l'appétit de la bête inarrêtable. Je n'étais pas toujours très bien, à l'aise, en lisant ces passages, surtout que les baleines sont des animaux sacrés à mes yeux. Animaux marins (baleines, cachalots, lions de mer...), requins, humains... tout y passe ! Et elle aime aussi à détruire tout ce qui est à sa portée comme les navires, les submersibles...

Encore une fois, j'aime l'aspect scientifique, militaire et écologique du roman. L'auteur met tout ce qu'il aime dans ce roman très riche et les met en avant, les liant étroitement. Et pas besoin d'être hyper calé en sciences pour comprendre, ce roman est ultra accessible. Cela permet aussi d'en savoir plus sur les abysses, sur la vie qui s'y développe ou qui y a survécu, les sous-marins, les créatures de l'ancien temps, les richesses du centre de la Terre...

C'est très bien écrit, la plume est agréable, c'est d'une fluidité sans nom. Les scènes d'action sont dépeintes avec forte précision à tel point que le lecteur a l'impression d'y être lui-même ou de voir l'histoire tel un film se déroulant sous ses yeux. Cela m'avait fait le même effet que pour le premier tome donc chapeau à l'auteur d'avoir gardé cette recette qui fonctionne très très bien !

En bref, j'ai beaucoup aimé ce second tome, tout autant que le premier. C'est un thriller de science-fiction horrifique qui est un véritable page-turner. Difficile de s'arracher à la lecture tellement elle est addictive et passionnante. C'est terriblement haletant, intense, le rythme est très rapide, la tension montre crescendo jusqu'à l'explosion et le dénouement final qui va laisser place à une suite explosive mais il me faudra être patiente car le tome 3 n'est prévue en français que pour début 2023. Il y a également un second film qui est prévu très prochainement.
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Steve Alten décroche, en 1997, un gros succès avec MEG, consacré à un énorme Mégalodon (un requin préhistorique de 20 mètres) semant la terreur. Il faudra 20 ans pour que le roman, annoncé au cinéma depuis des années, soit finalement porté à l'écran avec Jason Statham pour un résultat certes très grand public mais néanmoins divertissant et fort honorable. Pendant ces deux décennies, Alten exploite le sujet en proposant sept suites dont seule la première a été traduite (« Primal Waters » est cependant annoncée en France pour cette année 2020).
Dans LA TERREUR DES ABYSSES (rebaptisé ensuite MEG : LA FOSSE), nous retrouvons le « découvreur » du Mégalodon, toujours rongé par la culpabilité, Jonas Taylor, tandis que le requin préhistorique femelle capturé, Ange, s'échappe du lagon où elle était confinée en guise d'attraction aquatique. La suite du récit s'oriente vers l'espionnage (avec une organisation terroriste cherchant à doter Oussama Ben Ladden d'une bombe sale – nous étions alors en 1999 !), l'aventure maritime avec exploration de la fosse des Marianne, la science-fiction et l'horreur mâtiné de considérations scientifiques et paléontologiques. Cette fois, le Meg va même croiser un adversaire à sa mesure avec des Kronosaures, une espèce de dinosaures supposée éteinte habitant également dans la « Fosse ». Cela permettra un final typique de la « sharksploitation » outrancière au coeur des Mariannes.
Jonas, de son côté, doit lutter avec la trop séduisante pour être honnête et bien nommée Céleste alors que son épouse, Terry, assiste, elle, aux machinations du mégalomane milliardaire Benedict Singer tout droit échappé d'un James Bond.
Si MEG constituait la réponse de Steve Alten au roman et au film des DENTS DE LA MER, cette séquelle prend la voie du « bigger » établie ensuite par les « Dents de la mer 2ème Partie » et « Les Dents de la mer 3D », sans oublier les plus récents et improbables films de requins géants, de « Mega Shark » à « Shark Attack 3 : Megalodon » et on en passe, des pires (surtout) et des meilleurs. Autrement dit, le romancier multiplie les attaques (relativement peu nombreuses dans MEG elles rythment ici cette suite en intervenant à intervalles réguliers et sont nettement plus sanglantes et graphiques), multiplie les monstres (avec des dinosaures aquatiques tout aussi redoutables que le squale), multiplie les intrigues (on suit en parallèle les aventures de Jonas et de son épouse Terry),…On pense un peu aux romans d'horreur catastrophistes de James Herbert par la manière d'Alten de rapidement brosser quelques personnages bien typés ensuite englouti par le Léviathan affamé
Si les tentatives de séductions de la trop sexy Céleste occupent une place trop importante (à la longue son manège fatigue) et que le bouquin aurait sans doute gagné à être resserré, cette TERREUR DES ABYSSES se montre cependant fort efficace et divertissante. Plus convaincante que le finalement moyen MEG, cette séquelle constitue donc un roman de plage idéal pour les amateurs de « sharkploitation ».

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Comme je l'ai dit dans une précédente chronique, la peur d'être dévorée vivante provoque chez moi une terrible angoisse. Peu d'animaux sont susceptibles de m'infliger cette mort, surtout dans ma région (j'ai bien soulevé la question des araignées qui hantent ma maison mais mon mari m'a assuré que non, elles ne peuvent pas me croquer… On va dire que je lui fais confiance). Souvent on aime se frotter à nos terreurs et je n'échappe pas à la règle. Après avoir vu Les dents de la mer, j'ai refusé de me baigner dans la Méditerranée pendant tout l'été, même le lac à côté de chez moi ne m'inspirait plus. Je me suis alors passionnée pour les requins et j'ai dévoré tout ce qui pouvait se rapporter à cet animal : livres, films, documentaires… ( pour moi Les dents de la mort de Xavier Maniguet est un must have).

Quand j'ai découvert Megalodon à sa sortie en poche en 1998, ma peur a été décuplée… Un requin de 20 mètres, 50 tonnes supposé éteint depuis des milliers d'années revenait pour faire de nos plages son snack préféré. Juste waouuh wiiiiiz… J'ai bien sûr adoré. Je savais que Steve Alten avait écrit des suites à ce premier opus mais seule La fosse a été édité en France et le graal était épuisé depuis longtemps. La sortie du long métrage (à ne pas regarder car c'est un énorme raté) a relancé l'intérêt pour ces romans pour notre plus grand plaisir.

Dans La fosse tous les ingrédients sont réunis pour passer un été bien glacé :

un mégalodon ( bien sûr )
un dirigeant d'entreprise sans foi ni loi qui passe son temps à abreuver son entourage de citations latines, ridicule et pédant, on adore le détester
une belle Russe qui use de ses charmes pour obtenir ce qu'elle désire
un héros fatigué qui passe ses nuits à cauchemarder et dont le couple bat de l'aile
des personnages secondaires bien choisis
de nouveaux monstres abyssaux...
et la fosse des Mariannes, 11 kilomètres de profondeur, 2500 de longueur… Un refuge pour tous ces monstres… Hommes ou bêtes.


Si vous ne saviez pas quoi lire sur les plages cet été, ce roman est pour vous : du suspense, des morts bien sanglantes, une traque, un mystère entourant les vraies motivations du « méchant ». Rien de révolutionnaire mais on passe un agréable moment.

J'espère sincèrement que les éditions Pygmalion auront la bonne idée d'éditer les 3 derniers opus : Primal waters (il paraît que c'est le meilleur de la série), Hell's aquarium et Nightstalkers… C'est tout le mal que je nous souhaite.
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Imaginez un livre où toutes vos peurs les plus profondes sont réunies, où chaque page vous flanque une trouille pas possible et dont vous ressortez certain de passer plusieurs nuits agitées à cause de ce dernier… Et bien voilà, vous avez plus ou moins mon ressenti en terminant « La fosse » de Steve Alten.

Un mégalodon aux mensurations hors normes, un paléobiologiste atteint du syndrome de la culpabilité du survivant et du sang, beaucoup de sang. Voici quelques mots qui pourraient vous permettre de cerner cet ouvrage. du début à la fin c'est une peur viscérale qui s'est insinuée en moi, quelque chose de primal dont j'ai eu bien du mal à me défaire. La situation est grave, inquiétante, les personnages ont tous quelque chose à cacher et mon Dieu certains passages sont carrément effrayants. Si l'on ajoute à cela un homme empreint de mauvaises intentions, aux commandes d'une affaire bien obscure et vous obtenez le cocktail idéal pour une catastrophe planétaire qui vous retourne les tripes.

C'est un véritable piège qui se referme sur Jonas et ses compatriotes. Ce qui se passe sous nos yeux est d'une telle ampleur qu'on ne peut finalement pas en mesurer vraiment le danger. À force de manoeuvres hasardeuses et de décisions impulsives, les différents acteurs de l'histoire se retrouvent au centre d'un cauchemar devenu réalité.

Je savais rien qu'en lisant le résumé que j'allais passer un mauvais quart d'heure, enfin façon de parler bien entendu. Alors, pourquoi l'avoir pris me direz-vous ? Et bien parce que j'adore repousser mes limites et qu'il me semblait que même si j'allais avoir l'estomac noué, l'auteur savait ce qu'il faisait et où il souhaitait m'entraîner. Je dois dire qu'il a été au-delà de mes espérances sur tous les points et que je ne suis pas près d'aller me baigner de si tôt.

J'admire la plume de Steve Alten, cette façon qu'il a de positionner ses personnages, la tension qu'il instaure dès les premiers instants et qui ne vous quitte plus jusqu'au point final. Son imagination est sans égal et sa vision de l'ensemble pour le moins terrifiante, mais que c'est bon de lire ce genre de texte et de se sentir totalement immergé dans le récit. Qu'il est facile de se laisser happer par cet environnement en huis clos angoissant et de se faire surprendre par la tournure des événements ! Une chose est sûre il faut avoir le coeur bien accroché pour continuer et arriver au bout de cet ouvrage.

La fosse est un roman qui a failli me faire hurler de peur et qui m'a provoqué bon nombre de sueurs froides. Pourtant je ne regrette absolument pas de m'être laissée embarquer, car c'est un livre abouti, travaillé et très réaliste. J'en garderai des frissons durant longtemps c'est certain.

À lire si vous n'avez pas peur de vous faire peur et que vous aimez trembler d'effroi.
Lien : http://www.virtuellementvotr..
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Très bonne suite de Megalodon, Alten se fait beaucoup trop rare en VF ! Mais que font les éditeurs français ...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
_ Si Angel continue de suivre la fosse des Aléoutiennes, elle traversera le Pacifique Nord vers le Kamtchatka et la fosse des Kouriles, laquelle s'étend vers le sud-ouest au-delà des îles Kouriles avant de devenir la fosse du Japon _ qui font toutes parties de la ceinture de feu. La fosse du Japon se déverse dans celle des Mariannes, foyer de l'espèce depuis plus d'un million d'années.
_ C'est comme si la meg empruntait une sorte d'autoroute sous-marine, commenta Mac.
_ Je ne sais pas, Taylor, hésita le capitaine Morgan. Il n'est pas impossible que ce monstre suive simplement la migration des baleines.
Jonas leva les yeux vers le capitaine.
_ La meg ne suit pas les baleines. Elle a ses chaleurs. Comme le ferait une sorte de saumon géant, elle utilise la ceinture de feu pour retrouver le chemin de la fosse des Mariannes afin de s'y accoupler.
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