Comme nous l'indique
Laurent Delcourt dans son éditorial « au passif du gouvernement Lula, soulignons, entre autres, les avancées médiocres en matière de réforme agraire, des choix politiques contestables sur le plan environnemental, des stratégies macroéconomiques qui limitent la portée des réformes sociales et des résultats très modestes en matière de réduction des inégalités sociales dont le Brésil est l'un des grands champions. »
Les différents articles permettent de balayer un champ large de préoccupations et de positionnements, plus ou moins étayés.
Je souligne particulièrement les articles de Rosa Maria Marques et Aquila Mendes « L'action du gouvernement Lula dans le domaine social : une lecture complexe », de Bernardo Mançano Fernandès « Réforme agraire et Mouvement des sans-terre sous le gouvernement Lula », de Maria Luis Mendonça « le mythe brésilien d'un éthanol socialement et environnementalement propre » ou celui de Marcelo Kunrath de Silva, Antonio Joao Ferreirabde Lima et Vater Lucion de Oliveira « Les mouvements sociaux face au gouvernement de Lula ».
L'issu des élections prochaines, invalidera peut-être des affirmations qui relèvent, à mes yeux, plus d'orientations non-assumées, que d'analyses de situations concrètes.
Toujours est-il que ce numéro de la revue permettra une bien meilleure connaissance des réalités, quelques fois contradictoires, de la situation sociale et politique au Brésil.
En complément, se reporter à la partie consacrée au Brésil dans le livre de
Rémy Herrera (
Un autre capitalisme n'est pas possible, Editions Syllepse, 2010)