Princesse Sara, tome 13 : L'université volante

J'avais hâte de découvrir ce nouveau tome des aventures de Sara mais malheureusement je n'ai pas su apprécier le chemin pris par ce treizième opus pour plusieurs raisons. Tout d'abord, je n'ai pas aimé la manière dont l'auteure s'est débarrassée du personnage de James. le comportement du jeune homme n'est pas cohérent quand on songe aux paroles et actes survenus dans le tome 12. Je comprends que le personnage puisse être troublé par ce qui lui est arrivé mais ici j'ai eu l'impression qu'on le faisait réagir comme cela uniquement pour ouvrir les horizons relationnels de Sara et non pas pour faire évoluer le personnage. Ainsi, c'est comme si l'auteure ne savait pas trop quoi faire de ce personnage, qu'il l'encombrait pour ce qu'elle avait envie d'écrire donc-hop- il lui prend l'envie soudaine de mettre les voiles...Je n'y ai pas cru. Et cette déception est à mettre en relation avec le second point gênant : l'ambiguïté soudaine de la relation entre Sara et Lavinia. Je tiens à préciser que ce n'est pas l'ambiguïté qui me gêne en elle-même mais la manière dont elle est amenée. Elle sort de nulle part, pendant 10 ans nous n'avons eu aucun geste ni parole nous laissant penser cela et là BAM 2/3 scènes/paroles ambigües en un seul tome... Pour moi, les ficelles sont trop grosses pour être sincères, c'est comme si l'auteure s'appropriait un arc scénaristique "à la mode" pour montrer à quel point sa série est ouverte d'esprit. Ce n'est que mon opinion personnelle, et peut-être que je me trompe sur les intentions de l'auteure, mais j'ai tendance à penser que les possibles sentiments amoureux de Lavinia envers Sara qui débarquent de nulle part ne sont que "commerciaux" afin que certains louent la prise de risques d'aborder un sujet comme celui-ci dans une série de BD jeunesse très appréciée. J'ai du mal à les penser sincères ce qui a créé chez moi un sentiment de malaise. Ce qui n'aurait pas été le cas si des indices parsemés dans les tomes précédents laissaient deviner cette évolution ;Je répète que ce n'est pas la nature de celle-ci qui me gêne mais la manière dont elle a été amenée : de manière soudaine et avec de gros sabots. Peut-être que d'autres personnes n'auront pas cette impression-et tant mieux!- mais je trouve que l'auteur a mal maîtrisé cet aspect scénaristique.
En ce qui concerne le coeur de l'intrigue politique, là encore je n'ai pas été comblée, celle-ci étant encore trop floue et ne permettant pas de comprendre les enjeux qui lui sont liés. le mystère, c'est bien, mais c'est mieux quand on comprend certaines choses, ce qui n'a pas été mon cas ici.
Restent les graphismes, toujours aussi sublimes, seul aspect qui ne m'a pas déçue. Mais bon, malgré cette déception, je lirai avec plaisir le tome suivant afin de découvrir si l'auteure maîtrise mieux ses choix scénaristiques pour qu'ils paraissent moins accessoires, plus naturels et authentiques.

Chaque années j'attends avec impatience la sortie du nouveau Princesse Sara et malheureusement pour la première fois avec cette saga, je me retrouve déçue de ma lecture.

Le douzième tome avait été la fin d'un cycle, celui-ci le début d'un nouveau. On se retrouve donc avec un tome de transition, introductif qui nous lance dans un tout nouveau contexte et cela ne l'a pas fait avec moi. Sara se retrouve seul, James l'ayant quitté pour se reconstruire loin d'elle. Elle va donc devoir faire le deuil de son couple et va décider de partir travailler dans une université volante. Je suis peut-être trop fleur bleue, mais leur couple était pour moi l'un des plus beaux que j'ai eu le loisirs de découvrir dans mes lectures bande-dessinée. Je me suis donc retrouvée peiner, surtout au vu de tout ce qu'ils ont enduré pour en arriver là. Et ce point m'a donc perdu dès le début de la lecture. J'ai ensuite eu beaucoup de difficultés à entrer dans l'intrigue, que j'ai trouvée finalement assez fade par rapport à tout ce qu'on a eu le loisir de découvrir avant.

Dans ce tome, nous avons aussi bon nombre de personnages qui s'éclipsent pour en laisser entrer de nouveaux. Et d'autres prendre de l'ampleur comme Lavinia qui se retrouve être au centre de l'histoire pour mon plus grand plaisir. J'aime beaucoup cette petite peste devenir une jeune femme de caractère avec un réel recul sur son comportement. le personnage a, à mon sens l'une des plus belles évolutions depuis le début de la saga. Même si un petit point m'a chagrinée sur une potentielle romance entre elle et Sara. Je trouve au vu du passif, les quelques allusions mal amenée personnellement.

Je suis donc septique sur ce nouveau cycle et déçue sur plusieurs points et cela me bloque vraiment pour lire la suite quand elle sortira l'année prochaine. Je n'ai plus ce sentiment d'urgence à lire le prochain tome comme se fut le cas depuis des années et j'en suis la première peinée.
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Cet opus est très différent des autres de part son scénario et la trame qu'il prend. Je peux juste vous dire que nous embarquons à bord d'une université volante qui parcours le monde. C'est plutôt cool non ?

Sara doit faire face aux différents évènements qui ont eu lieu. Cela n'est pas facile et elle doit alors se renouveler. Sa vie est emplie de doutes et des décisions difficiles s'imposent. Les thématiques abordées sont assez courantes et font références à des moments de la vie que l'on connait tous.

Il y a une réelle évolution dans la relation de nos deux meilleures ennemies. J'ai trouvé cela plaisant à voir et emprunts de moeurs qui se veulent d'actualités. C'est un sujet qui me plaît beaucoup et qui n'est que très rarement exploité en bande dessinée adressée à un jeune public. Cette partie de l'histoire me titille, je suis curieuse de voir comment cela va se délier.

Les arts sous toutes leurs formes sont mis en avant. Nous sommes plongés dans l'univers des automates, de la littérature et du cinéma. le tout à bord de cette université volante ! Cela nous embarque dans une atmosphère de voyage où l'on rencontre de nouvelles cultures.

J'ai vraiment hâte de voir où la suite nous emmènera sachant que l'on s'approche de la fin de cette série littéraire.
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Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Université Volante ?
"Depuis le tout premier tome de cette série, je suis au rendez-vous. J'achète pourtant assez peu de bandes-dessinées en général mais entre la beauté de celle-ci est le fait qu'elle s'inspire de Princesse Sarah..."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...
"Sara est enfin blanchie de toutes les accusations qui pesaient sur elle mais son couple n'y a pas résisté. Pour oublier son chagrin, elle accepte un emploi à l'université qui va se révéler bien différent de ce à quoi elle s'attendait..."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?
"Honnêtement, le départ de James n'était pas pour me déplaire, je suis assez d'accord avec les amies de Sara, il ne la mérite pas. J'ai beaucoup aimé aussi l'idée de l'université volante, avec un petit côté Harry Potter. Et que dire de la présence marquée de Lavinia qui me fait toujours autant rire... Malheureusement, pour ce qui est de cette nouvelle direction que prend l'histoire, là je dois dire que les auteurs m'ont complètement perdue. Ça ne m'a ni particulièrement intéressée, ni vraiment convaincue. Je ne comprends pas. Enfin, pour la première fois, j'ai remarqué quelques petits cafouillages dans la coloration qui donnaient l'impression que les héroïnes avaient des bouches botoxées !"

Et comment cela s'est-il fini ?
"Une première déception en treize tomes, il fallait bien que cela finisse par arriver, non ? Je ne vais donc pas abandonner Sara maintenant mais j'espère vraiment que la suite saura retrouver le chemin qui a fait sa réussite."
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Ce tome n'a pas dérogé à la règle et m'a transportée du début à la fin, grâce notamment à ses planches de qualité dont les images sont toujours aussi splendides, les décors, les costumes, tout est époustouflant. L'autrice comme l'illustratrice rivalisent d'ingéniosité pour nous immerger dans cet univers steampunk avec toujours plus de créativité et c'est un point important qu'il faut souligner. L'idée de cette université volante qui parcourt le monde pour rassembler les connaissances et réaliser une encyclopédie universelle m'a totalement séduite.

Cependant, si sur la forme ce tome est largement à la hauteur, il l'est beaucoup moins sur le fond, je m'explique. Plus on avance dans cette série de livres, plus j'ai le sentiment que la personnalité de Sara s'efface, éclipsée par la présence charismatique de Lavinia. Je suis d'ailleurs très satisfaite de l'importance donnée à ce personnage haut en couleurs, rafraîchissant et qui me donne toujours le sourire par son sarcasme. Toutefois, il ne faut pas oublier que Sara est LE personnage principal, et pourtant elle m'apparaît de plus en plus fade, ennuyeuse en comparaison à Lavinia, un plus juste équilibre serait judicieux.

Ce qui m'a d'autant plus chagrinée dans ce tome c'est le départ de James et cette rupture avec Sara, on nous a fait miroiter pendant plusieurs tomes une relation des plus touchante pour finalement nous laisser sur une impression négative de ce personnage et j'ai trouvé ce traitement très incohérent, comme si ce choix avait été fait pour laisser libre cours à une nouvelle intrigue amoureuse. Je me suis attachée à ce couple et je trouve dommage qu'après tous les obstacles et difficultés surmontés, cela se termine de cette façon.

A voir dans la suite des aventures de Sara avec un voyage au Japon qui m'enthousiasme d'avance !
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