J'étais à Paris où je vivais ma dernière année au pensionnat, quand j'ai appris la mort de mon père, et sa ruine.
- Comme tu es naïf, mon fils ! La réalité est très différente de ce que tu imagines. Tu ignores comme le sort d'une jeune fille peut s'avérer terrible dans ce monde.
Une princesse, même dans la pauvreté, se doit de partager avec le peuple.
Hop! Viens ici, chenapan.
Je te tiens.
Bénie soyez-vous, mademoiselle sahib, et veuillez pardonner à ce petit coquin! Il n'est pas si méchant qu'il en a l'air.
Ses tours amusent parfois mon maître qui est malade. Croyer bien qu'il aurait été désolé de perdre son animal favori.
Mille merci pour votre indulgence, mademoiselle sahib. Sans vous ennuyez davantage, je ne puis que vous témoigner ma profonde gratitude. Namaste.
Ma pauvre fille, vous n'êtes pas bien brillante. Le poste est mal payé, mais au vu de vos piètres compétences, n'espérez pas trouver mieux.
- Vous lui avez offert de l'argent? A cette criminelle? Alors que tout ce qu'elle méritait c'était de pourrir dans une geôle?
- Comme tu es naïf, mon fils! La réalité est très différente de ce que tu imagines. Tu ignores comme le sort d'une jeune fille peut s'avérer terrible dans ce monde.
Tu sais, si à l'avenir tu as besoin d'un morceau de pain, n'hésite pas à venir me le demander. Le ciel m'est témoin que je te le donnerai en souvenir de cette petite.
La vie est dure pour celles qui, comme moi, se retrouvent livrées à elles-mêmes...
- Je me demande combien de gamines en sont réduites à vivre dans des conditions lamentables, rien que dans ce quartier!
- Allons, il est inutile de vous miner, vous ne pouvez rien y changer. Et quand bien même vous aideriez les pauvresses de ce quartier, il resterait encore celles de tous les autres quartiers et de toutes les autres villes.
Les hivers sont moins rudes en Angleterre qu'en Russie. Le froid y est cependant redoutable, surtout lorsqu'il se fait sentir dans l'attitude des directrices du pensionnat.