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Citations sur L'erreur de toborel (10)

Tu crois toujours que je suis forte, mais c’est toi qui me donnes ma force. Je peux surmonter ça, mais seulement si tu es là, seulement si tu parviens à me faire croire que tout ira bien pour toi.
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" -C'était vraiment indispensable? demanda sévèrement Daron.
- Doublement irrésistible, avoua Yvon sans aucun remords. Ayame est particulièrement confortable, confia-t-il un peu embarrassé.
- Confortable! s'écria la jeune femme. Je suis con-for-ta-ble! Un vieux pull. Une vieille couverture. Une paire de chaussons, fulmina-t-elle. Ça ce sont des choses confortables. Je ne suis pas une chose, tu ne peux pas me qualifier de "confortable", ragea-t-elle.
Alors qu'Yvon se creusait la tête pour comprendre ce qui clochait, Daron, visiblement plus perspicace intervint.
- C'est un compliment! Le plus beau qu'un Hamrain puisse te faire, déclara-t-il."
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-Mais quel âge as-tu donc ?
-Presque vingt, et toi ? Presque signifiait qu'elle ne les avait pas encore, et son interrogation ne visait qu'à ne pas lui laisser le temps de s'appesantir sur sa jeunesse. Il y répondit tout de même.
-Vingt sept et je pilote depuis presque dix ans. Mentalement, il se reprocha d'avoir usé du même adverbe qu'elle. Ne l'entendant pas réagir, il se tourna vers elle. Faisant mine de regarder les instruments de bord, elle répondit avec une certaine gêne.
-Un peu moins de neuf.
-Tu avais onze ans, s'exclama-t-il ahuri. Pourquoi t'at-on mise si tôt dans un chasseur ? Nouveau silence, pendant lequel il réalisa qu'elle n'avait pas utilisé l'adverbe presque, mais qu'elle avait parlé de "un peu moins" ce qui signifiait plus. Nouveau regard avant qu'elle ne se décide à avouer.
-J'ai commencé sur simulateur à sept ans. Tu as faim ?
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Physiquement, il était différent de ce qu'elle avait imaginé. Certes, comme il le lui avait dit, ils étaient plus grands que les Ascelliants, propablement dans les deux mètres dix, Yvon était également plus pâle, mais depuis qu'elle avait vu les Dovestes sur les écrans, elle s'était imaginée que les Hamrains avaient la même carnation qu'eux. Loin d'être grisâtre, la sienne était crémeuse, si lumineuse, qu'elle ne pouvait pas être considérée comme maladive. Par contraste, ses cheveux étaient particulièrement sombres, Ayame ne parvenant pas à décider s'il lui semblait aussi noirs parce qu'ils l'étaient réellement, parce qu'ils contrastaient sur sa peau blanche. Pourtant, chaque fois qu'elle le regardait, c'était à ses yeux qu'elle revenait. Ils avaient une couleur bleu opaline dont la nuance variait en fonction de ses sentiments, et qu'elle ne se lassait pas d'admirer. Elle n'avait jamais compris l'expression qui voulait que le regard soit le miroir de l'âme, jusqu'au moment où elle avait vu ceux d'Yvon.
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Tu as vu ! s'exclama Cylian, elle a cinq orteils. Tous regardèrent ses pieds, même Kolin qui pourtant ne semblait guère intéressé par la jeune femme. Alors que Cylian s'extasiait devant sa découverte, Yvon regarda son corps avec plus d'attention. Depuis le début, il s'était principalement attaché à son visage, à sa blessure, et surtout à la sensation de douceur qu'il conservait de son contact mental avec elle, il n'avait pas vraiment attaché d'importance à son physique. Bien qu'en suspension à une bonne dizaine de centimètres du sol, elle faisait une tête de moins que lui. Moins longiligne que son peuple, Ayame lui semblait disproportionnée, principalement sa poitrine qui avait une ampleur inédite. Il fronça le nez, comprenant soudain le dégoût primaire de Kolin. Par contre, il trouvait les courbes de son ventre et de ses fesses, plutôt agréables à l'oeil, sans doute parce qu'il s'apparentait pour lui à un signe de grossesse. Ses yeux glissèrent le long de ses jambes jusqu'à ses pieds, dont il n'aurait peut-être pas perçu la particularité sans l'oeil avisé de son ami. Tout comme ses amis le faisaient certainement, il se demanda s'ils étaient tous mobiles et indépendants, ou si certains étaient inutiles. Il remonta le long de son corps, l'impression de disproportion s'intensifiant, jusqu'au moment où il regarda son visage. Bien que moins allongé que les leurs, il lui paraissait plus normal et esthétique que le reste, hormis ses yeux, qui semblaient manger son petit visage. Mais connaissant leur valeur, cette particularité ne le gênait pas du tout, il avait même plutôt tendance à trouver ce détail attachant, même s'il se doutait que ce ne serait probablement pas le cas de ses congénères.
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Si vous avez les moyens de le détruire, pourquoi ne l'avez-vous pas fait ? s'étonna Ayame.
-Nous n'en possédons pas encore la capacité. Si nous sommes ceux qui le détruiront, nous devons d'abord trouver 'la création' qui l'anéantira.
-La création, répéta la jeune femme, qui trouvait le terme étrange.
-C'est la traduction la plus précise à laquelle nous sommes parvenus, pour définir ce qui devait tuer Toborel.
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L'un des peuples qu'il a voulu soumettre s'est pourtant rebellé d'une manière inédite pour lui : il s'est purement et simplement anéanti, avant que quiconque ait pu prendre véritablement contact avec l'un de ses représentants. Pourtant, tout comme les hommes de Toborel, nous avons découvert des écrits sur leur planète qui nous ont permis de comprendre leur geste. C'était une race humanoïde, mais dont les capacités psychiques dépassaient grandement les nôtres. Ils parvenaient également à calculer, où à deviner, les différentes conséquences de chaque acte, chaque décision, et ils en déduisaient ainsi les divers avenirs possibles. Pour eux, il paraissait indispensable de disparaître pour ne pas renforcer la puissance déjà colossale de Toborel, et cela, bien qu'ils ne connaissaient aucun des mondes qu'ils protégeaient par leur sacrifice.
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Je suis un Hamrain. Mon peuple est devenu nomade depuis que Toborel a pris le contôle de notre planète, nous obligeant à fuir ou à mourir. Il s'est ensuite attaqué à d'autres peuples et a soumis de nombreuses races, créant un empire qu'il contrôle par la peur et la répression.
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La force, ce n’est pas de devenir insensible et de résister à tout, affirma-t-il avec tendresse, c’est d’être capable de se relever après chaque séisme.
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– Nous voulons garder notre libre arbitre, nous ne voulons pas devoir obéir aveuglément à une autorité que nous n’avons pas choisie, et qui n’œuvre pas toujours pour notre bien.
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