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Critique de hannahens


Un beau roman sur la condition des noirs et de la classe laborieuse au Brésil (il n'y a pas si longtemps que ça). Antonio Balduino, le noir, ("nègre" dans le roman, histoire de bien rappeler que la condition d'esclave n'est pas oubliée) grandit dans les quartiers pauvres de Bahia au son des tam-tam de l'Afrique, protégé par le Saint père Jubiaba qui connait tous les ressorts de la sorcellerie.
Antonio grandit en vagabond après la mort de sa tante, entouré de ses amis, tous des "estropiés" de la vie, abandonnés à eux mêmes. Très tôt il aura la haine des blancs, riches, dédaigneux et qui le rejettent comme la jeune Lindinalva. Se croyant libre, il fait sa vie au rythme des sambas et de femmes qu'il séduit. Mais il aura tôt d'être rattrapé par la réalité d'une vie sans pitié. Travailleur dans les champs puis dans un cirque puis au port de Bahia il va comprendre ce que signifie l'esclavage moderne. L'esclavage d'une classe opprimée par le travail, sans droits et qui crève la faim, qu'on soit blanc ou noir. Avec la "lutte finale" des ouvriers Jorge Amado fait un hommage aux valeurs humaines qui font la force: la solidarité, la fraternité. Un message humaniste, finalement.
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