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Critique de filippo


Quinquin la Flotte n'a pas toujours été ce clochard joyeux qui anime les rues des bas-fonds de Bahia. Il a mené il y a quelques années de cela encore l'existence bourgeoise d'un fonctionnaire reconnu et respecté. Mais un jour, il a craqué devant l'attitude de sa femme et de sa fille vis à vis du futur mari de celle-ci. Il y a reconnu la situation misérable à laquelle il s'était soumis sa vie maritale durant et il est parti. Pour ne plus revenir, et donc errer dans les bas-fonds.
C'est d'ailleurs en buvant un verre d'eau, croyant boire du rhum, suite au scandale qui s'ensuivit que l'appellation de Quinquin la Flotte fût labellisée.
Il s'est recréé là les liens affectifs qu'il n'avait jamais eus, avec ses compagnons de rhum, la belle métisse sa maîtresse, … Bref il a découvert une existence qui lui était inconnue.
Sa famille a fait comme si Quinquin la Flotte avait disparu, honteuse de l'élément reproche vivant.
Et puis voilà, (c'est le début du roman), que sa maîtresse découvre Quinquin mort sur son lit, pendant son sommeil.
On perd alors tout repère puisque Jorge Amado = Brésil = Amérique du Sud = onirisme débridé = … les deux morts de Quinquin la Flotte, puisque décidément rien ne peut se passer simplement dans un roman sud-américain.
C'est flamboyant, dans l'emphase et l'exagération en permanence. La vie bourgeoise et maritale en prend un vieux coup entre les oreilles. La femme bourgeoise aussi !
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