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Critique de docline


Vous sous souvenez des travailleuses de l'assomoir, de l'immeuble de pot-bouille et autres décors mis en scène par Zola?
Transposez le principe jusqu'à la première capitale du Brésil: Salvador de Bahia de Tous les Saints. Ajoutez l'infinie compassion et l'immense respect du très jeune Jorge Amado pour ses voisins du quartier du "pilori", sans oublier ses talents d'observateur: vous avez les ingrédients de ce court récit, "Suor", qui nous propose une ribambelle de scenettes dont les héros sont des habitants (de toutes races et couleurs) d'une immense "maison" où les micro chambres se louent bon marché à des locataires unis par la crasse, la faim, l'odeur de la sueur de ceux qui travaillent beaucoup pour presque rien, et qui n'ont plus qu'à mourir lorsqu'arrive cette crise économique du début des années 30.
Mais comme toujours chez Amado, l'énergie qui se dégage de l'écriture est positive, sous tendue par un fond de joie de vivre malgré l'adversité, la misère et les rats ...
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