En décrivant le site où, s'étant égaré, il avait fait halte, il apprit que l'endroit portait le nom de Tocaia Grande, à cause de la ténébreuse embuscade et de la tuerie délibérée qui avaient eu lieu quelques années auparavant, lors des luttes implacables des colonels pour l'appropriation des dernières forêts. Maintenant, dans cette zone de la Rivière-aux-serpents, il n'y avait plus un pouce de terrain sans propriétaire.
La boue et le cafard. L'hiver durait de la fin du mois d'avril au début d'octobre, tout le temps de la cueillette précoce et, en partie l'époque de la grande récolte: les mois les plus actifs, où le movement battait son plein. Tout le monde souffrait du froid, la pluie ruinait les chemins, mais Tocaia Grande, du milieu de l'après-midi au milieu de la nuit, vivait de grandes heures: ni l'argent, ni les emotions ne manquaient
Adriana Brandão auteur de "Les brésiliens à Paris, au fil des siècles et des arrondissements" vous parle d'un texte et d'un auteur important pour elle : "Dona Flor & ses deux maris" de Jorge Amado.