La professeure principale de Nana, qui dans le premier tome, avait conseillé à notre héroïne de se détendre, ce qui avait conduit Nana à découvrir avec son ami Kaoru le SM, après les cours, est amoureuse d'un jeune homme de vingt-et-un ans. Elle en a vingt-huit et est une très jolie femme. Mais son amant, qui dans son passé fut brimé par son ex-compagne qui l'avait trompé avec plusieurs de ses camarades lui avait dit qu'il était le plus nul pour le sexe de tous les hommes avec qui elle avait eu une aventure. A chaque rapport que Daisuke, l'amant de la jolie prof Miyu Kawakami, essaie d'avoir avec elle, il n'arrive pas à maintenir son érection et à chaque fois, leur scéance amoureuse se termine par un flop. Même si, au nom de l'amour, Miyu est heureuse d'avoir passer un bon moment avec Daisuke, ce dernier est très frustré de ne pas y arriver. En ramassant les ordures, il a trouvé un collier en cuire (sans doute celui que la maman de Kaoru avait jeté en nettoyant sa chambre). Depuis, il rêve de SM et juste ce fantasme lui donne une érection. Mais il a peur d'en parler avec son amante car il l'aime et pense qu'elle risque de le prendre pour un pervers s'il lui fait par de ses désirs. Il cherche alors sur les forums spécialisés pour trouver des conseils. Il tombe alors sur un certain Kaoru qui lui conseille de foncer et d'avouer et partager ses fantasmes avec sa partenaire. le jeune homme se lance enfin et Miyu n'est pas insensible malgré la peur qu'elle ressent à tenter le SM. Les deux amants vont passer leur plus belle nuit d'amour depuis le début de leur relation. On retrouve la jolie enseignante épanouie dans le lycée de Nana où les élèves préparent la rentrée scolaire. Nana et Kaoru vont se retrouver en terminal. Ce dernier craint, s‘il ne réussi pas ses études, que se soit la dernière qu'il passera avec Nana. Sa maman va se rendre chez son grand-père mais…
Ouf, qu'elle festival ce quinzième opus. C'est depuis le début de la série le plus érotique de tous. Exit l'autocensure de l'auteur. Il profite du nouveau couple, celui formé par Miyu, l'enseignante et son copain pour nous dessiner des scènes d'un érotisme brûlant. Je me demande si la raison de cette autocensure ne vient pas du fait de la jeunesse des personnages principaux. Après tout, ils sont encore au lycée, ne commencent que la terminale, donc, ils ont depuis le début de la série entre 16 et 18 ans à tous casser, donc, l'auteur aurait des scrupules à trop les dévêtir ou à ce que ses héros aient de vrais relations sexuelles. Ici, il a créer un couple d'adulte, majeur et vacciné, consentant, Miyu a vingt-huit ans et son amant Daisuke vingt-et-un, donc, il profite de se lâcher (enfin, j'ai envie de dire, car il dessine merveilleusement les corps sans pour autant être trop explicite). Les personnages sont toujours aussi bien dessinés. le trait est toujours impeccable et difficile d'être pris en défaut. Le scénario de ce tome est sans doute le plus riche et abouti depuis le début. Presque les quatre cinquièmes de l'histoire se déroule sans ou presque sans nos héros habituels. Au début, nous nous rendons compte que Tachi, l'amie commune et dans le secret de Nana et Kaoru a pris de la maturité depuis son expérience inversée avec Kaoru (voir épisode 14). Mais Nana et Kaoru ne se sont pas encore avoué leur amour. Vont-ils le faire ? Nous verrons car la fin annonce de nouvelles épreuves qui pourraient être pénible pour le pauvre Kaoru qui vit déjà au quotidien la peur de perdre Nana en fin d'année solaire. Ce quinzième tome fait du bien, il relance et dope l'intérêt pour cette série qui semblait s'enliser dans l'immobilisme. Lu sur KINDLE avec une excellente qualité de numérisation.
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Un tome agréable mais qui laisse un peu trop de coté Nana et Kaoru. Toutefois avec la fin du tome on se rend compte que l'on rentre dans la dernière ligne droite de l'histoire et que la fin approche. D'ailleurs j'ai eu un gros pincement au coeur à cause de ce foutue coup de téléphone....
Par contre, un gros plus pour le coup du marqueur, je me suis juste tapée un gros fou rire, on peut dire que c'est plus sympa qu'un carré blanc, du floutage ou un gros vide ^^ .
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Quand on court... et qu'on a mal... à ce moment là... on est tout seul. Les études... les aînés du club qui nous soûlent... tous les ennuis... disparaissent. Les tensions du corps... le souffle court... la douleur... toutes ces sensations... nous font prendre conscience qu'on est "là" à l'instant présent... même les choses qu'on ignorait au fond de notre cœur... sont dénuées. On atteint le plus profond de soi-même... ce genre de moments... c'est ça... qui est bon.