Les Larmes des Polonaises s'étend sur trois générations et couvre la période de 1920 à 1960. Il décrit la solidarité du peuple polonais, loin de chez lui, qui a fui la guerre. L'entraide entre les femmes s'exprime dans les drames, dans le quotidien et dans les moments de bonheur. Mais il y a aussi des jalousies et des rivalités…
En 1920, Maria et sa famille quittent la Pologne et s'installent en France. La jeune fille de vingt ans a souffert de son statut de fille-mère, dans son pays, et espère commencer une nouvelle vie, même si elle n'oubliera jamais le père de sa fille, Hannah. Les mines du Creusot et l'entreprise de métallurgie, Schneider, ont besoin de bras et une cité ouvrière est réservée aux Polonais. En ce début du siècle, ils sont stigmatisés, il ne faut pas faire de vagues, quand on est « Polacks » comme ils sont nommés. Aussi, c'est souvent, les Polonais d'un côté et les Français de l'autre. Certaines fois, des binômes des deux nationalités sont formés pour descendre dans la mine et le brassage commence timidement. La vie à la mine est dure : le travail difficile, les accidents qui se répètent trop souvent, la peur du grisou, le charbon qui attaque le corps, les salaires peu élevés, aussi, les familles espèrent, secrètement, que leurs enfants pourront suivre une autre voie. Je suis née dans le Nord et j'ai toujours été sensible aux histoires qui rendent hommage aux « gueules noires ».
Les Larmes des Polonaises couvre une longue période.
Amicie d'Arces raconte l'exil des familles qui ont peu de nouvelles de ceux restés en Pologne, leur envie d'être assimilées et celle de conserver leurs traditions, le rejet par certaines personnes et les amitiés qui dépassent les nationalités, la peur de se faire remarquer, lors des grandes grèves, et leur participation à la guerre. Dans la Résistance, il n'est plus question de Français ou de Polonais, mais d'hommes et de femmes prêts à sacrifier leur vie pour en sauver d'autres.
La suite sur mon blog...
Lien :
https://valmyvoyoulit.com/20..