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3,92

sur 967 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Dans ce roman, l'auteur parle de son grand-père, Vincente Rosenberg, un Juif polonais qui a émigré en Argentine en 1928 et dont la mère restée à Varsovie sera victime de la Shoah. À des milliers de kilomètres, Vincente se renfermera sur lui-même, sous le poids de la culpabilité et de l'horreur.
Il est toujours très pertinent de rappeler les atrocités du nazisme aux lecteurs d'aujourd'hui et en ce sens les passages documentaires sont intéressants. J'ai été beaucoup moins convaincue par l'aspect romanesque de l'ouvrage. L'écriture m'a semblé terne et répétitive. En bref, un sujet fort et un angle original, mais un style scolaire. Dommage.
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Je suis désolée, j'avais mis cette critique en citation.

Je suis allée au bout de ce livre mais ce fut un vrai pensum.
Un petit fils raconte l'enfermement progressif de son grand père dans le silence pendant la guerre et après alors que sa mère, son frère et sa soeur sont restés, par choix, en Allemagne , alors que lui s'est exilé en Argentine.
Ce fut long, plat, sans fin.
J'en ai voulu à cet homme qui n'a pas pu, voulu, je ne sais pas, assumer son choix de l'exil. Il s'est enfermé seul, et il a oublié sa femme et ses enfants qui eux n'avaient rien décidé.
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J'avoue être à des années-lumières de l'enthousiasme que vous manifestez à l'égard de ce livre.
Pour quelles raisons ?
1) D'abord, l'absence de tension et de progression dramatique : on a compris d'emblée que Vicente, immigré polonais à Buenos Aires, est accablé par le remords de ne pas avoir sorti à temps sa mère du ghetto de Varsovie d'où l'on se doute que la pauvre ne reviendra pas. Ce remords le tenaille jusque dans les ultimes pages, je ne spoilerai pas la scène mélodramatique au possible où Vicente, emmuré dans son remords (vas-y que j'insiste bien sur la métaphore (ou la comparaison?) de l'enfermement ! eh oui, c'est rapport au ghetto, du mur, quoi, dans lequel les juifs de Pologne étaient eux, vraiment, physiquement quoi enfermés), tente de commettre l'irréparable...
Pour se donner quelques frissons, autant relire la regrettée Enid Blyton, l'auteure de Noddy (Oui-Oui en français), de The Famous Five (le club des Cinq) et de The Secret Seven (Le Clan des Sept), qui m'a procuré mes premiers émois littéraires, et qui pourrait donner à notre ami Santiago quelques leçons posthumes de construction dramatique.
2) Ensuite pour le style : il est aussi lourd qu'un bloc de béton dans lequel on aurait couler un parrain de la mafia marseillaise avant de le jeter dans le vieux-port, lesté d'une bonne chaîne en acier longue d'une centaine d'encâblures, laquelle serait pourvue en son extrémité d'une ancre faite d'un alliage de plomb et de titane, si tant est que cela soit possible. Je n'ai plus le livre sous la main pour faire des citations, mais on ne compte plus les phrases où l'auteur accole au sujet un verbe répété une demi-douzaine de fois: "Vicente n'en pouvait plus, n'en pouvait plus, n'en pouvait plus... (x5)". (Nous aussi). Nos éminents collègues de lettres pourront sans doute nous dire de quel procédé de langage il s'agit. Répétiton ? Redondance ? Lourdeur en tout cas !
3) le côté didactique tout aussi pesant : pourquoi diable le narrateur se croit-il obligé d'alterner ce récit familial pesant avec le Manuel pour les Nuls de la Shoah où tout y passe ? les lois de Nuremberg, la conférence de Wannsee, la Shoah par balles, les camps d'extermination, Treblinka, Auschwitz... On ne peut pas écrire sur la Shoah comme si Elie Wiesel, Primo Levi, Claude Lanzmann et consorts n'étaient jamais passés par là !
4) La vacuité enfin de la pensée : ce livre ressasse tous les poncifs de la littérature de la Shoah : la question de l'identité (être juif ou pas juif, that's the question), le non-dit, l'indicible, la transmission à travers les générations d'un secret qui pèse encore sur la famille pendant des lustres... On a lu ça des dizaines de fois !
Je ne comprends pas l'utilité d'un tel livre.
Pour moi, vous l'avez compris, ce fut le ghetto littéraire
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Ce livre, encensé par la critique, a été pour moi une grande déception.
Artificiel, essayant en vain à travers la répétition stylistique et celle (grosse ficelle!) du rêve du mur de faire ressentir l'enfermement à distance du héros dans le destin tragique de sa famille juive piégée par le ghetto de Varsovie, il n'a généré en moi que l'ennui.
Les "trucs" de l'auteur tant de style ("ces mots sentencieux jetés sir la table comme des oiseaux morts"...) que de construction (la grossesse miraculeuse qui vient interrompre la tentative de suicide) sont trop apparents.
A la décharge de l'auteur, il est extrêmement difficile de romancer la Shoa: les seuls écrits de Primo Levi et des témoins directs qui l'ont vécu dans leur chair rendent le défi quasiment impossible à relever.
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Je n'ai pas réussi à rentrer dans le récit ; je n'ai pas compris où l'auteur voulait m'emmener. Peut-être que je n'ai pas laissé l'auteur m'emmener avec lui.
J'ai trouvé ce récit tellement triste. Comme une punition que Vincent s'inflige pour des évènements qu'il ne peut pas contrôler ou influencer alors qu'autour de lui la vie continue à Buenos Aires, dans sa famille.
Je ne dis pas qu'il faut être sourd ou aveugle à ce qui se passe loin de nous, mais je dis que je ne peux pas oublier ce qui se passe autour de moi malgré les malheurs, les tragédies
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Oh que c'est lourd, que c'est mal écrit.
L'intention et le propos semblent estimables, mais de là à en faire une oeuvre littéraire il y a un grand pas que l'auteur n'a pas été en mesure de franchir.
En plus était-ce bien utile de refaire un condensé des rappels historiques sur la Shoah, que l'on a déjà lus si souvent ?
Vite lu - au moins ce n'est pas trop long - vite refermé.
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