Comme si souvent dans l'histoire de l'humanité, il importait plus à chacun de prouver qu'il avait raison que d'inverser le cours des événements.
On m'a dit qu'en cet âge lointain, l'écologie avait simplement remplacé le colonialisme : c'était toujours aux autres, aux plus pauvres, aux plus défavorisés, qu'on demandait de faire des efforts.
On m'a dit qu'avant ma naissance les problèmes étaient toujours locaux et les solutions envisagées toujours globales : c'est-à-dire inapplicables.
Quelques décennies seulement avant de disparaître, les êtres humains, pour se voiler les yeux, s'égaraient dans des polémiques affligeantes.
- L'homme, lorsque j'étais jeune, était plus grand, était plus fort. L'homme s'est affaibli lui-même. Il a perdu la force que la Nature lui avait donnée.
Santiago H. Amigorena était présent sur le plateau de la Grande Librairie pour évoquer son nouvel ouvrage, La justice des hommes, aux éditions POL dans lequel il se pose plusieurs questions sur l'amour dans un premier temps. Peut-on se quitter en s'aimant ? Peut-on s'aimer en se quittant ? Pour y répondre, il raconte l'histoire d'Alice et Aurélien, un jeune couple qui, comme tant de couples, ne trouve pas de réponses aux questions qu'il se pose. Une séparation dramatique les entraînera devant la justice des hommes.Mais le problème avec la justice des hommes est simple : trop souvent, elle n'est pas humaine et conduit les Hommes dans la pire punition qu'il soit, à savoir le silence.
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