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Géraldine d' Amico (Traducteur)
EAN : 9782264023582
193 pages
10-18 (12/09/1999)
3.45/5   76 notes
Résumé :
Dès ses premières velléités littéraires, Martin Amis a sans doute eu pour ambition de quitter l'ombre de son père, Kingsley Amis, lui-même écrivain de renom. "La Flèche du temps" démontre avec quel talent il accède au statut d'écrivain à part entière et donne à son œuvre sa propre direction. Avec ce roman, l'auteur anglais s'illustre tout d'abord par un style violent, poétique, à l'intelligence lumineuse, au service d'une réflexion toujours aboutie. Par des inventio... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Roman de Martin Amis.

Tod Friendly se réveille d'une douloureuse agonie. Et voilà que tout recule: sa vie, le temps, le monde. L'univers a enclenché la marche arrière. Tod rajeunit, retrouve l'usage et la maîtrise de son corps, il retourne sur les pas de sa jeunesse avec tous ses souvenirs de vieillesse. Mais étrangement, le personnage change. le vieil homme débonnaire qui offrait des jouets aux enfants devient un homme avide de conquêtes féminines. Il devient surtout un homme aux multiples visages et multiples noms. Tod Friendly cache un secret et il en prend connaissance en même temps que le lecteur.

La narration prend aux tripes! Et ce n'est pas qu'une image... le narrateur est une voix qui semble intérieure voire supérieure à Tod, tout en étant la sienne. du "je" qu'utilise la voix narratrice, on passe au "nous" qui inclut le narrateur et Tod, et au "il" qui n'est que Tod. Pas de règle dans les changements. D'un paragraphe à l'autre, la voix se fait polyphonique ou désincarnée. La voix narratrice est Tod, mais le phénomène de distanciation est tel qu'on croit entendre la voix d'un frère siamois qui ne lâcherait pas Tod d'une semelle. "Parasite ou passager, je voyage avec lui." (p.96)

Le narrateur s'adresse au lecteur, il livre un témoignage crédule sur la marche du temps et la vie de Tod. Il est intimement lié à Tod, mais impossible d'en savoir davantage sur lui. Il est là, et il semble se demander, autant que nous, pourquoi et comment. Tod ignore son existence. "Nous sommes ensemble dans cette histoire, absolument, mais il est trop seul, ce n'est pas bien. Son isolement est total. Parce qu'il ne sait pas que je suis ici." (p. 26) "C'est sûrement le hasard qui m'a accroché comme ça à Tod mais il ne doit pas savoir que je suis ici. Et je me sens seul..." (p. 47)

La voix narratrice se fait juge, amie, philosophe, moralisatrice. Elle exprime tous les sentiments que Tod n'exprime pas. Tod agit: c'est un homme à femmes, un médecin, un aventurier. Tod est dans l'action mais les émotions et l'introspection sont l'oeuvre de la voix narratrice.

Tod Friendly est un homme au passé trouble qui se cache derrière des identités diverses: John Young, Hamilton de Souza ou Odilo Unverdorben, il est insaisissable. À mesure qu'on découvre son passé et sa jeunesse, il semble se redessiner. Ce que l'on a lu devient autre. Et Tod Friendly, dont le nom dispose si aisément à la sympathie devient peu à peu moins amène.

Le secret du personnage principal se dévoile par bribes. Tod, à mesure qu'il remonte vers sa jeunesse, est assailli de rêves troubles et horrifiques. On se doute qu'il y a de l'horreur et de l'innommable dans son passé, mais lui même ne le sait pas. "Il voyage vers son secret. [...] Ce sera mauvais. Ce sera mauvais et incompréhensible. Mais j'apprendrai une chose (et cette certitude me réconforte), je saurai à quel point son secret est mauvais. Je connaîtrai la nature de l'offense. Je sais déjà ceci. Je sais que c'est lié aux ordures et à la merde et que ça tombe à un mauvais moment." (p. 96) Ce secret, quel est-il? Je n'en dirai pas davantage ici, d'abord parce qu'un secret ne se révèle pas et surtout parce que j'en ai déjà trop dit...

"J'ai juste l'impression que le film est en train de passer à l'envers." (p. 18) Voilà à quoi ressemble la vie de Tod et la course du temps. Tod se réveille à l'hôpital, c'est-à-dire qu'il revient sur les pas de sa propre mort. Il ne semble pas exister d'évènement déclencheur. le monde tourne ainsi, à l'envers. Mais pour avoir conscience de la marche arrière, il faut bien avoir conscience de la marche avant. Et voilà qui est si étrange et si réussi dans ce texte. le narrateur raconte en toute innocence tous les processus d'une vie, mais à l'envers, et sans que ça le choque, ou si peu. Les rares prises de conscience dont il bénéficie sont des anomalies. "J'ai déjà remarqué bien sûr que la plupart des conversations seraient beaucoup plus compréhensibles qui on les repassait à l'envers." (p. 80) Dans le monde de Tod, une rencontre se termine avant de s'être produite, on passe aux toilettes avant d'avoir mangé, on roule en marche arrière, les bébés remontent dans le sein de leur mère et les conversations commencent par "au revoir". le lecteur doit se livrer à une gymnastique particulière. Mais lire les dialogues tels qu'ils sont imprimés est surprenant: il ont un sens!

Alors, on pourrait croire que tout va mal. Mais si les bonnes choses vont à l'envers et s'annulent, les mauvaises font de même. Ainsi les blessures guérissent puisqu'elles n'ont pas lieu, les lettres brûlées surgissent du feu et les miroirs brisés reprennent leur place sur le mur. de même, l'horreur la plus terrible n'épouvante plus puisqu'elle n'a plus lieu et que tout concourt à l'annuler.

La flèche du temps est une notion liée à la thermodynamique. L'auteur joue avec les notions fondamentales de la physique en proposant un récit qui met en scène l'histoire et L Histoire. C'est comme à l'école quand il fallait tracer une frise chronologique, mais dans l'autre sens. Ce qui compte, ce n'est pas plus le résultat, mais les causes. Au début du livre, Tod se plaît sous le gouvernement de Reagan. Puis il trouve sa place au sein des militants qui protestent contre la guerre du Viet-Nam. L'assassinat de JFK et les premiers pas sur la Lune sont des évènements majeurs, mais bien peu considérés par le narrateur qui constate plutôt que la sécurité obtenue par les surveillances ultra-développées des nouvelles technologies fait défaut. Avec lucidité, il déplore le recul du progrès et des avancées technologiques.

Ce livre se lit facilement et avec curiosité. L'histoire m'a rappelé celle de Benjamin Button, écrite par Francis Scott Fitzgerald (Oubliez le film, il est trop cul-cul!) Voilà un texte qui fait réfléchir sur la responsabilité humaine. L'Histoire relue à l'envers, annulée par les bons soins d'une horloge temporelle farfelue, devient moins laide. Les grandes horreurs de ce siècle tombent dans l'oubli d'une conscience qui ne les a jamais formées. Enfin, l'auteur décompose avec brio les petites habitudes de notre quotidien, et l'humour se fait féroce dans la description des scènes les plus intimes de la vie privée. Bref, un texte à lire absolument!

Lien : http://lililectrice.canalblo..
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Imaginez que vous regardez un film à l'envers. Tod Friendly est sur la table d'opération, les médecins s'affairent autour de lui. Soudain, toute la vie de Tod se déroule à l'envers sous les yeux du narrateur.. Il se couche le matin et se lève le soir, sort la nourriture de sa bouche, commence une relation amoureuse par une gifle…
Qui est vraiment ce narrateur extérieur ? Est-ce que c'est Tod Friendly que observe sa vie se dérouler ? le narrateur utilise tour à tour, le ‘il', le ‘nous' et même le ‘je'. Et pourtant, il ne peut aucunement agir sur le déroulement des événements. En lisant, je n'ai pas remarqué à quels moments, il se sert plus de l'un ou de l'autre. Puis, quelques jours après ma lecture, je me suis demandé si c'était quand il se sentait plus proche de Tod. Une relecture s'impose.
Une autre question que m'a fait poser ce roman particulier : pourquoi Martin Amis choisit-il de raconter cette histoire à l'envers ? En dehors de l'originalité de cette narration, le point principal de l'histoire est quand même son rôle dans le camp d'Auschwitz. Et dans cette version-là, à ce moment-là, il est quelqu'un de louable car les morts, de ses mains, revivent.
Je ne suis pas sûre d'avoir les bonnes explications, de savoir quel message il a voulu faire passer mais ce roman m'a fortement intéressé et m'a fait poser des questions.
Certaines actions paraissent absurdes dans ce sens, d'autres autant de bon sens que dans la vie normale. Mais elles s'enchainent, les uns aux autres. Il faut essayer de se laisser porter par l'histoire, il se dégage un certain humour de cette routine… mais aussi une gymnastique mentale qui vaut le coup. J'avoue que j'ai mis un moment à voir les choses dans le bon sens !
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-La flèche du temps - est d'abord un formidable exercice de gymnastique intellectuelle et littéraire auquel le lecteur est invité à participer.
Imaginez que vous vous asseyez confortablement dans un fauteuil au cinéma. L'écran s'éclaire. Vous voyez d'abord défiler le générique de fin, puis le film vous livre son histoire... rembobinée.
Ou bien songez aux longues lettres que vous avez écrites, aux dissertations sur lesquelles vous avez planché et réfléchissez à ces écrits dont vous auriez débuté la rédaction par la fin... découvrant à reculons les mots et les idées que vous vous apprêtez à transmettre et auxquelles vous avez pensé... tout à l'heure... il y a 5 minutes ou un quart d'heure.
C'est ce qu'a fait Martine Amis : raconter à l'envers l'histoire d'un homme. Un homme qui sort du néant de la mort et parcourt à rebours le fil de sa vie pour... retourner au néant d'avant la "fécondation"...
À partir de cette histoire inversée, le grand auteur anglais nous livre une histoire au suspense prenant. Car cet homme n'est pas un homme ordinaire... il cache une histoire terrible qui se mêle intimement à la terrible Histoire du XXe siècle... Mais je ne vous en dis pas plus.
Sauf que c'est superbement écrit, diaboliquement écrit. La maîtrise littéraire est en effet parfaite. Un exemple ? Les dialogues... ils peuvent être lus dans l'ordre chronologique de l'histoire... et mieux encore dans l'ordre inverse.
Vous me suivez ? Il y a une question à laquelle fait suite une réponse... et ça fait sens. Mais en vous amusant à lire d'abord la réponse et ensuite la question... ça fait sens également... quelquefois davantage encore... et là, vous sentez, vous savez que vous êtes dans une "autre dimension littéraire".
Et cette "trouvaille" n'est pas la seule.
Alors si vous voulez lire en sortant de votre zone de confort de lecteur rompu à d'innombrables livres aux structures narratives "classiques". Si vous voulez faire participer un autre lobe ou un autre hémisphère de votre cerveau... sans que ne soit altéré l'intérêt de l'histoire ni gâchées les authentiques émotions de ladite histoire... lisez - La flèche du temps -... c'est un grand bouquin !
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Titre original : "Times Arrow or The Nature of the Offense"
Traduction : Géraldine d'Amico

J'ignore si vous connaissez ou pas cet auteur que j'ai découvert quant à moi avec "Poupées crevées", un roman d'un humour féroce.
Je viens de tomber sur un livre du même auteur, "La Flèche du Temps" que j'ai dû acheter l'an dernier et qui était demeuré dans mes piles de livres "à lire." Il faut dire que, même en 10/18, il est très mince ... et que je commence toujours par les gros livres.
C'est une histoire curieuse qui conte la vie d'un Allemand (évidemment nazi) qui devra fuir les Alliés, se réfugiera aux USA où il terminera sa vie. Vous me direz que c'est très banal et que le sujet a été traité et ... épuisé.
Mais Amis le traite à l'envers, en commençant par la mort du personnage qui, à la fin du roman (donc, quand il s'apprête à rentrer dans le ventre de sa mère), se rend compte (avec horreur) que la "flèche du temps" vient de repartir, mais cette fois-ci dans le bon sens.
Quand j'écris que le personnage se rend compte de tout, ce n'est pas tout à fait exact. le récit est ou bien celui d'un schizophrène, ou bien celui d'une âme qui se retrouverait coincée avec une autre dans un seul et même corps.
Une curiosité, vraiment. J'avoue ne pas l'avoir lâché du début jusqu'à la fin. ;o)
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"La flèche du temps" est un roman de l'écrivain britannique Martin Amis, paru en 1991.
Alors qu'il était plongé dans un sommeil pressenti comme éternel, Tod Friendly réintègre le monde des vivants, affublé d'une conscience présentée comme indépendante de lui et qui s'exprime à travers la voix du narrateur.
Loin de continuer son chemin de vie, Tod revit chaque moment de son existence.
Et d'aventure en aventure, de train en train, de port en port comme dirait l'autre, il apparaît sous différentes identités, accumule les conquêtes féminines, exerce étrangement son métier de médecin, traverse la vie en sens inverse avec une telle nonchalance qu'on se demande quel est son secret...

Si tout comme ce fut mon cas, vous vous demandez si cette histoire est un remake de "L'étrange histoire de Benjamin Button", autant vous le dire tout de suite, la réponse est non.
Tous les événements vécus par Tod Friendly ont déjà eu lieu même si le personnage ne semble pas s'en apercevoir. Seul sa conscience en est avisée mais elle ne peut entrer en contact avec lui.
Partie de ce constat, il m'a donc fallu intégrer un monde particulier doté d'une logique propre et plus complexe qu'il n'y paraît.
Dans ce récit, la flèche du temps a rebroussé chemin ce qui implique que les conséquences sont devenues les causes et que certaines situations du quotidien sont revisitées de façon plus ou moins cocasse...

Mais au-delà d'une suite de situations peu banales, j'ai également été confrontée à un personnage qui, contrairement à ce que son nom le laisse croire, ne s'est absolument pas attiré ma sympathie. Tod Friendly semble mener une vie tracée d'avance (logique me direz-vous) et se montre à ce point passif qu'il se voit réduit à un pantin officiant dans le théâtre d'une existence solitaire.
Je me suis d'autant moins prise d'affection pour ce personnage qu'il affiche un mode de vie "aseptisé" (que j'attribuais à son métier) et une attitude totalement insensible, notamment envers la gente féminine.

Heureusement que sa conscience était là pour remettre les pendules à l'heure si je puis dire et que j'ai pu trouver en elle l'écho de ma propre incompréhension.
Sans cela je crois que je serais restée bloquée dans un autre continuum espace temps où ce roman n'aurait sans doute pas été achevé.
L'histoire se décline en trois parties et pour en comprendre le fin mot, il faut pouvoir traverser le premier morceau en acceptant de se laisser balader par l'auteur.
Vu le peu de temps dont je dispose pour lire, ce roman a du se satisfaire d'une lecture morcellée, ce qui m'a amenée plusieurs fois à déplacer mon marque-page d'avant en arrière (ou d'arrière en avant, tout dépend du point de vue envisagé) au risque de perdre le fil de l'histoire.
Ce n'est qu'arrivée à la seconde partie que j'ai enfin pu situer l'époque à laquelle vivait Tod, découvrir les mystères entourant l'homme et mieux saisir les causes de son comportement (sans pour autant l'excuser).

Même si je dois reconnaître à ce roman un concept original, ingénieux même, qui donne lieu à de multiples clins d'oeil et éclairages à L Histoire, à des situations justes bien que contraires à la normale, le tout décliné dans un ton qui fait souvent froid dans le dos, certains passages nébuleux (surtout dans la première partie) m'ont toutefois laissé quelques réserves.

"La flèche du temps" est un roman à tenter à condition de bénéficier d'un peu de temps devant soi et d'avoir les nerfs solides car la seconde partie est loin d'être piquée des vers.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
"T'as peur des cambrioleurs, petit ? Tu ressembles à un mur de jardin."
Un truc de ce genre qui a aussitôt eu pour effet de nous calmer, comme toutes les blagues semble-t-il. L'humour vous permet de converser votre calme, après tout, même quand vous êtes dans la merde.
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Le temps s’est mis à passer sans que je puisse le suivre: désormais consacré à la lutte, le lit transformé en piège ou en ring, couvert de filets, et j’ai eu l’impression de démarrer un voyage terrible vers un terrible secret. Quel secret ?
Celui de cet homme : le pire homme au pire endroit au pire moment.
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Une fourmi morte ressuscitée par la pression insouciante de la chaussure d'un passant, un doigt blessé soigné et cicatrisé par la lame du couteau.
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Vous êtes peut-être condamné dans votre coeur, comme ils disent, à ne jamais vous remettre de votre premier amour.
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J’ai déjà remarqué bien sûr que la plupart des conversations seraient beaucoup plus compréhensibles si on les repassait à l’envers. Mais avec ces histoires d’homme-femme, on peut les passer dans n’importe quel sens sans jamais rien y comprendre de plus.
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Videos de Martin Amis (18) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Martin Amis
https://www.laprocure.com/product/458979/amis-martin-la-zone-d-interet https://www.laprocure.com/product/374972/merle-robert-la-mort-est-mon-metier
La Zone d'intérêt - Martin Amis - le livre de poche La Mort est mon métier - Robert Merle - Folio
Quel est le lien entre “La Zone d'intérêt” de Martin Amis écrit il y a quelques années, et “La Mort et mon métier” écrit par Robert Merle en 1952 ? On évoque un sujet d'une grande lourdeur. On est pendant la guerre dans le milieu concentrationnaire. Ce n'est pas un témoignage de la vie dans un camp de concentration, c'est presque pire que cela. C'est le quotidien de celles et ceux qui participent à faire en sorte que ce terrible rouleau compresseur qu'est le monde concentrationnaire, ils fonctionnent au quotidien (...). Des lectures qui semble nécessaire. Martin Amis, “La Zone d'intérêt” au Livre de poche. “La Mort est mon métier”, Robert Merle, chez Folio. Stéphane, libraire à la Procure Paris
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