Citations sur Et je t'emmène (19)
Dans la vie les choses passent toujours, comme un fleuve. Même les plus difficiles, celles qu'on croit jamais pouvoir surmonter, on les surmonte, et en un instant on les retrouve derrière soi et on doit aller de l'avant.
Pietro n’aimait pas jouer au basket, ni au volley encore moins au foot . Non qu’il n’ait jamais essayé. Il avait essayé et comment, mais entre le ballon et lui, il y avait sans doute un problème de compréhension. Lui désirait que le ballon fasse une chose et l’autre faisait exactement le contraire.
Avrebbe voluto prenderselo e portarselo via. Avrebbe voluto adottarlo.
Glielo aveva spiegato Mimmo.-" Attenti che ti prendono e ti portano in istituto insieme agli spastici et ai figli dei drogati". E Pietro aveva detto che la sua famiglia era la migliore del mondo.
Max avait du mal à tenter le coup avec les filles.
Pour draguer, raconter des blagues, piquer des fous rires, aller au ciné, téléphoner et toutes ces autres conneries, il était super bon, mais dès qu’arrivait le terrible moment de tenter le coup, autrement dit l’épreuve du baiser, il perdait son aplomb, et l’angoisse d’essuyer un refus le bouleversait, le bloquant comme un bleu à ses premières armes.
Ici, les flics ne sont pas tendres comme en ville, ils ressemblent par certains côtés à ceux des free-ways américains. Des gens durs, qui font leur boulot et avec lesquels il n’y a pas moyen de discuter et encore moins de négocier.
Un buffle blessé est capable de réduire en miettes une Range Rover à coups de corne. Il est aveugle et furibard et ne vise qu’une seule chose : vous atomiser.
Les grands chasseurs disent que les buffles africains sont des animaux redoutables. Et qu’il faut un sacré putain de cran pour affronter un buffle enragé. L’atteindre n’est pas difficile, c’est même un jeu d’enfant. Il est énorme et se tient là, peinard, à ruminer dans sa savane, mais si vous lui tirez dessus et que vous ne l’abattez pas du premier coup, mieux vaut avoir prévu une tanière où vous planquer, un arbre où grimper, un coffre-fort où vous blinder, une tombe où vous faire enterrer.
L’angoisse vous flanque à terre, vous vide, vous tourmente, on dirait qu’une pompe invisible aspire l’air que vous essayez désespérément d’avaler. Le mot « angoisse » dérive du verbe latin angere, « serrer », et c’est exactement ce qu’elle fait : elle vous serre les tripes et vous paralyse le diaphragme, c’est un massage désagréable au bas-ventre et elle s’accompagne souvent de mauvais pressentiments.
L’angoisse est une vilaine chose.
Tout le monde, un jour ou l’autre, a eu affaire à ce désagréable état émotionnel. En général, elle est passagère et est liée à des situations extérieures capables de la produire, mais en certains cas, elle se génère spontanément sans cause apparente. Chez certains individus, elle devient même chronique. Il y a des gens qui vivent avec toute leur vie. Qui réussissent à travailler, à dormir, à avoir des relations sociales avec ce sentiment d’oppression au fond d’eux. D’autres, au contraire, en sont terrassés, ils sont incapables de quitter leur lit et ont besoin de médicaments pour être soulagés.