AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur La découronnée (15)

Ce roman m'a plu jusqu'à sa moitié : belle écriture, ambiances bien dépeintes, des amorces de mystère engageantes. Et puis tout se délite.
Il n'y a que la résolution de l'énigme qui réunit Zahra, la jeune Camille-Isabelle et sa mère Ariane qui soit menée à son terme. Trop de fils entremêlés à cette intrigue restent en suspens : on ne nous dit pas si Maïa a retrouvé son enfant, ce bébé qui s'est envolé en 1944, ni quelle est son identité (la petit dame en bleu, alias Mehdi ?) ; quid de la grossesse de Zahra ? ; pourquoi escamoter ainsi le personnage de Camille qu'on imagine partir en Italie ? ;
Et pourquoi finir sur ces retrouvailles entre Maïa, Guy et Johan comme s'il s'agissait de l'intrigue principale alors qu'à mon avis celle-ci n'était pas indispensable (sauf à meubler la thématique autour de laquelle tourne ce roman : de qui sommes-nous les enfants?).
Commenter  J’apprécie          00
L'autre jour, à la télé, un journaliste expliquait que la misère a changé de visage. Les pauvres ne sont plus squelettiques, mais boursouflés. Et c'est pareil pour le teint. Autrefois, les riches se protégeaient du soleil tandis que les paysans étaient tannés par les travaux du dehors : maintenant bronzage et minceur sont signes de réussite.
Commenter  J’apprécie          10
On se demande ce que tu cherches, enfant, à fureter ici, toujours dans nos jambes, dégage, laisse-nous !
Commenter  J’apprécie          10
…Elle n’a pas son pareil pour retrouver les traces anciennes. Sans doute pour avoir vu, durant son enfance, travailler des archéologues dans des hangars poussiéreux qui leur servaient d’ateliers. Le travail était très long, très ennuyeux, ils numérotaient de minuscules tessons, disposés sur de grandes tables, cela n’en finissait pas, ces fragments ne ressemblaient à rien. Une fois qu’ils les avaient numérotés, ils les dessinaient dans des cahiers. Une patience démesurée, absurde. Des maniaques, ces hommes qui lui criaient de ne toucher à rien, de ne surtout rien déplacer
Commenter  J’apprécie          10
La couronne d'une mère, ce sont ses enfants.
Elle s'entend articuler cette phrase qu'elle ne comprend pas, et qui remonte elle ne sait d'où. Le souvenir d'un conte, peut-être?
Commenter  J’apprécie          40
Il n'a eu aucune difficulté à découvrir l'emplacement de la tombe. Il lui a suffit d'indiquer le patronyme de la défunte et la date de l'inhumation. La gardienne lui a remis un plan sur lequel elle a indiqué les allées à suivre.
[...]
Carré 30, case 12. Une case, comme aux dames ou aux échecs. Un casier, pour y remiser définitivement ce qui reste d'une existence.
Commenter  J’apprécie          100
Certaines stèles portaient parfois, dans des médaillons, des photos dont les traits s’étaient brouillés sous l’effet des intempéries. Celle qui le fascinait le plus représentait Sylvie Sarment, morte à quinze ans. Elle avait des yeux sombres et un sourire mélancolique, comme si elle pressentait sa fin prématurée. Une plaque lui promettait un souvenir éternel, tristement démenti par l’état d’abandon de la sépulture.
Commenter  J’apprécie          80
Le temps est une illusion, tout dépend de l’intensité avec laquelle tu le vis : quelques minutes peuvent être beaucoup plus riches que des années d’indolence.
Commenter  J’apprécie          80
Elle reprend son récit, en tâtonnant, en multipliant les fautes de syntaxe. Elle pourrait en éviter un bon nombre, si elle s’en donnait la peine : il y a tellement longtemps qu’elle vit en France. Mais ces maladresses la protègent. Elle a toujours tout fait pour qu’on la sous-estime, forçant sa gaucherie, exprès : on ne se méfie pas d’une sotte. Un masque destiné à tromper l’ennemi.
Quel ennemi ? La guerre est finie.
La sienne, pas encore. Et d’ailleurs, avec le temps, cette carapace est devenue sa vraie peau : elle ne peut plus s’en défaire.
Commenter  J’apprécie          100
C’était une loge autrefois. Concierge, gardienne, un métier qui disparaît : les gens sont de plus en plus isolés. On prétendait qu’elles étaient des indiscrètes, de mauvaises langues, et pire encore, dans ces jours de malheur…
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (52) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

    Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

    seul
    profond
    terrible
    intense

    20 questions
    2864 lecteurs ont répondu
    Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}