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EAN : 9782490700042
480 pages
Projets Sillex (01/07/2021)
4.26/5   21 notes
Résumé :
À plumes, poils ou écailles, les animaux qui peuplent ce recueil ont tous les atours de l'humanité.
Mais ne vous y trompez pas : cela ne devrait pas vous rassurer.

Dix nouvelles de fantasy animalière pour dix voyages vers des cités où les animaux nous ressemblent bien plus qu'ils le devraient.
Si aucun animal n'a été maltraité pour constituer ce recueil, nous ne pouvons pas promettre qu'il en sera de même à l'intérieur de ces pages.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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L'ouvrage est un très joli livre avec une illustration très colorée et classe de Dogan Oztel qui annonce bien la thématique. Chaque nouvelle est précédée d'un dessin d'animal costumé, avec Djo Maz au crayon.

Il s'agit d'un recueil de 10 nouvelles, dans le genre fantasy animalière : ici point de trolls et elfes, de mages bourrins (quoique) ni de mort-vivant (quoique aussi en fait…). Les relations animales sont ici pour faire des analogies ou des allégories, et finalement faire se poser sans doute plus de questions sur les sujets traités que s'il s'agissait d'humains. La plupart des textes sont assez percutants, plus ou moins sombres, mais avec souvent beaucoup de sensibilité et des plumes tout à fait intéressantes à suivre.

La Voix des écorces de Pauline Sidre : La première nouvelle nous fait entrer de plein pied dans le genre fantasy animalière, avec des oiseaux cherchant à redécouvrir une ville dont beaucoup de secrets ont été oubliés. C'est assez subtil, avec une découverte du monde progressive, et un final surprenant. Un beau texte.

Entre chat et loup de Kevan Demillas : Cette nouvelle nous propose une enquête au sein d'une cité regroupant de nombreuses espèces animales cherchant à vivre autrement, si possible en harmonie, à l'abri de l'extérieur peuplé de carnivores… Mais la ville est en fait divisée en 4 quartiers, avec des tensions et des luttes de pouvoir. Un des textes les plus classiques mais agréable, proche de la fantasy habituelle, qui fait réfléchir sur les régimes alimentaires et la coexistence des espèces.

Que gèle la sève de Jason Martin : Un des textes les plus sombres du recueil, qui nous conte l'expédition d'un trappeur dans le Grand Nord Canadien à la recherche de son frère disparu, en plein blizzard. Critique de la civilisation des villes vs le grand air, et pique sur la colonisation des terres du nouveau monde… Ambiance très froide, avec de faux airs de la chose.

Rage d'Ambre de Xavier Watillon : J'ai eu du mal à bien rentrer dans ce texte, qui nous raconte le retour du descendant de famille de mages dans une ville en plein bouleversement. Un peu trop d'idées se mêlent ici, qui auraient nécessité plus de développement.

Piège à nuage de Eymeric Amselem : Texte très positif, on y retrouve un mage béluga volant parcourant les iles flottant au dessus de l'océan pour y propager l'idée que la terre est ronde et non plane… le texte fourmille d'idée, et l'humour décalé du béluga passe très bien. Un très bon moment de lecture, avec une belle chute.

Ventreille de Édouard H. Blaes : Un texte assez prenant, dans lequel une troupe de théâtre divertit la population d'une ville assiégée, en proie à des luttes internes. L'un des membres de la troupe semble avoir un passé secret assez lourd, en rapport avec les représentations qu'il donne. Il y a beaucoup de choses dans ce texte, presque un peu trop, et j'aurai aimé qu'il soit un peu plus long à certains moments. le mélange représentation de théâtre / espionnage fonctionne très bien.

Alba de Jais, l'Anonymographe de Fran Basil : Une frontière avec d'un côté les corbeaux, de l'autre les lièvres. Ils ont souvent eu des relations houleuses, mais trouvent toujours des arrangements… ou des compromis. L'héroïne Alba se retrouve au milieu d'un complot cherchant à renverser son dirigeant, alors qu'elle se trouve otage chez l'ennemi. Un texte assez touffu, dur, mais très bien mené, avec une chute que je n'avais pas vu venir.

Peau de lapin, peau de chagrin de Thomas Fouchault : le texte le plus dur du recueil, qui décrit la descente aux enfers (presque au sens littéral) d'un marchand lapin venu à la grande foire pour écouler ses marchandises. Alors que la chance en affaire commence à sourire à l'animal, il se retrouve de plus en plus exploité, ne pouvant que subir sans espoir de se refaire. A chaque rechute on se demande comment les choses peuvent aller plus mal, mais l'auteur joue à faire souffrir son personnage. On croirait presque que l'auteur a eu une expérience avec le fisc alors qu'il était en liquidation de sa société et en plein divorce, et qu'il savait qu'il faudrait payer une pension 3 fois supérieure à son salaire, tout en apprenant qu'il avait un virus incurable rare. La vie de marchand apaisée quoi !

Mus de la Brèche de Jeanne Mariem Corrèze : Un joli texte sur le dernier voyage d'un passeur, allant d'une contrée sauvage à la grande ville des souris. Les dangers sont nombreux, mais le travail du guide est toujours fait avec professionnalisme. Finalement, la ville qui promet le repos n'est pas décrite comme le havre de paix qu'elle devrait être, mais la quête du passeur va au delà de la simple sécurité.

L'incarnation d'Oalzo de Delphine H.Edwin : Un texte dans lequel on se sent au départ un peu perdu, mais qui se dévoile au fur et à mesure pour un final apaisé. Pas mal de questionnements sur la parentalité, sur les choix et les désirs des enfants, au milieu d'un monde compliqué par les rivalités et les problèmes du monde. Un assez beau texte avec pas mal d'émotion.

Ce recueil original est donc de très bonne qualité, il réunit des textes très singuliers, par des auteurs talentueux. Les questionnements sur l'actualité sont nombreux, les situations sont originales et permettent pas mal de parallèles, de critique de la société. On ne peut que saluer aussi la galerie de personnages principaux, allant du très sympathique au calculateur froid. A nouveau une bonne production de Projet Sillex.
Lien : http://aupaysdescavetrolls.f..
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Au XVIIe siècle, Jean de la Fontaine avait dépeint une société caricaturale à travers des animaux parfois antropomorphes. Au XXIe siècle, projet Sillex produit un recueil dans lequel les animaux sont le centre des nouvelles et nous dépeignent les travers de la société. Il n'y a pas d'époque pour dépeindre ainsi la civilisation et nous plonger face à cette critique. Et qui de mieux que les animaux, qui ont pu subir énormément face à l'Homme pour ainsi nous représenter ?

Fero(ce)cité est un recueil de 10 nouvelles écrit par 10 auteurs qui ne déméritent pas. Ils sont tous super investits et produisent un texte qualitatif même si certains ont pu moins me transporter que d'autres. Mais comme on dit, les goûts et les couleurs !

Si j'ai beaucoup aimé ce recueil c'est en partie pour cette dénonciation de cette société qui a été ainsi faite à travers les nouvelles. Entre colonisation, Capitalisme, Esclavagiste, etc. il y en a pour tous !

Et c'est sans parler des différents styles de narration, de temporalité, d'intrigue. Chaque nouvelle à son identité. Les décors proposés sont très variés et assez fascinant. Entre intrigue politique, jeux de pouvoirs, trahison, complot tout ça avec de l'action, de la découverte, de la magie ou même de la philosophie, il y a vraiment de tout et au moins une peu vous plaire !

Petit bémol néanmoins en terme d'animaux. Il y a un béluga, et ça c'est génial car clairement pas l'animal le plus commun ! Les cervidés ont aussi été de la parti... Puis il y a les lapins. Ces animaux mignons qui ne sont au final peut-être plus si mignon en les découvrant dans ces nouvelles mais surtout qui reviennent à plusieurs reprises. Et j'ai trouvé ça sacrément dommage mais compréhensible aussi pour ne pas entraver la liberté de l'écrivain, de ne pas avoir implémenté d'autres animaux.

De plus, je trouve que des nouvelles d'une cinquantaine de pages c'est carrément trop court ! Et c'est rare quand je le dis 😂 mais j'ai tellement aimé les décors, les plumes des auteurs, les personnages que pour certaines j'aurais aimé y voir carrément un roman ou une saga qui entremêle toutes ces intrigues. Mais la plupart des chutes restent carrément bien menées et donc ne gâchent aucun plaisir !

En bref, vous l'aurez compris j'ai énormément aimé ces nouvelles notamment pour leur dénonciation de la société ou encore leur côté poétique et messager. On ne peut toutes les aimer de la même manière ni au même niveau mais elles restent super appréciables à découvrir. Les décors, les personnages, l'univers, les intrigues, tout est vraiment a découvrir et donne envie d'en lire plus. Ça nous apporte même ce goût de reviens-y ! En une phrase : Je veux plus de fantasy animalière !
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Méfiez-vous des apparences : derrière cette illustration, ce ne sont pas des textes enfantins que vous rencontrerez… loin de là !
féro(ce)cités = des animaux par dizaines et des villes qui deviennent, elles aussi des personnages à part entière…

Voilà 10 nouvelles proposées par 10 auteurs différents (hommes et femmes), chacun offrant sa vision de la thématique. Mais dans l'ensemble, on peut quand même souligner une certaine violence ou en tout cas des situations plutôt difficiles pour les personnages que l'on rencontre dans ces aventures.
Finalement, derrière cette fantasy animalière, on retrouve des thématiques très humaines et finalement peut-être même encore plus fortes que si les héros avaient notre apparence.

10 textes sur la même thématique, on pourrait redouter la répétition… mais non !, aucune ressemblance entre les récits ; les univers n'ont rien à voir les uns avec les autres et les héros qui y évoluent non plus même si certaines espèces ont davantage inspiré les auteurs et autrices.
Des oiseaux, des lapins, des ratons-laveurs, des chats, des lapins, des souris, des corbeaux, des lapins, des cigognes, des carcajous et… ah oui, des lapins ! Une faune assez nombreuse se cache entre ces pages mais il est vrai que le lapin semble avoir rencontré un succès fou. Ce qui, personnellement, me laisse assez perplexe mais pourquoi pas après tout… en tout cas, quelle que soit la taille et l'apparence choisies pour leurs héros et héroïnes, à plumes ou à poils, cela fonctionne (mais où sont les écailles – très peu présentes -, les carapaces et les insectes ?!).

Dans leurs nouvelles de 40/50 pages (toutes ont quasi le même format), certains auteurs ont opté pour des styles plutôt descriptifs ou introspectifs alors que d'autres ont préféré miser sur l'action et un rythme beaucoup plus effréné. Certaines narrations suivent un schéma chronologique très linéaire où d'autres s'amusent un peu plus avec les ellipses narratives et les flash-backs. Il y en a pour tous les goûts.
Bien sûr, toutes les aventures ne m'ont pas portée avec le même enthousiasme ; certaines m'ont davantage interpelée, marquée ou émue mais globalement, pas de fausses notes, pas de raté, pas de flop retentissant. Juste une question de goût et de sensibilité.

De ce fait, je retiens principalement deux nouvelles (celles que j'ai encore bien en tête quelques semaines après avoir terminé ma lecture du recueil) :
- Peau de lapin, peau de chagrin de Thomas Fouchault qui, sous forme de conte (noir) est, à mon sens, une métaphore de la société capitaliste qui alpague, promet fortune et succès, accroche, dévore et suce jusqu'à la moelle. J'ai aimé la plume imagée, j'ai aimé le rythme, j'ai aimé la montée en tension vers l'inéluctable… et la conclusion qui ne pouvait être autre. Bravo.
- Que gèle la sève de Jason Martin (alias Monsieur Loup) même si là, je ne suis pas très objective. Il faut dire que celle-ci, je l'ai lue deux fois et les deux fois avec le même plaisir. C'est un récit d'atmosphère qui fait voyager (quasi du nature writing à certains moments), l'ambiance est hyper bien rendue. Calamité est un personnage trop chouette (en plus en guest, il y a un gros chat bien connu de nos services ! ^^), l'intrigue est claire (mais pas simpliste), le suspens monte crescendo… jusqu'au dénouement. Je m'y croyais.

Mais beaucoup d'autres aventures m'ont convaincue : La Voix des écorces et Mus de la brèche pour leur côté visuel, Entre chat et loup pour son dynamisme, Ventreille pour sa construction théâtrale ou encore L'Incarnation d'Oalzo pour l'émotion qu'elle a suscité en moi.
Encore une fois, je trouve tous les textes extrêmement qualitatifs en terme d'écriture, construction d'univers et d'intrigues et propositions de personnages ; certains ont simplement plus facilement touché quelque chose dans mes habitudes de lectrice. Mais je suis sûre que chaque lecteur trouvera au moins un récit qui lui parlera et le touchera.

Editer une anthologie de nouvelles, qui plus est de fantasy animalière, c'est un pari osé mais le pari est amplement réussi à mon avis. le livre est aussi beau à l'extérieur que les textes qu'il renferme. Des auteurs et autrices qui confirment leur talent, d'autres que je ne manquerai pas de suivre dorénavant assidument…
Bref, une belle réussite que je vous invite vous aussi à soutenir et à découvrir. Les éditions Projets Sillex ont en plus une “politique” novatrice et valorisante, notamment pour les auteurs ! Alors qu'attendez-vous ?
Lien : https://bazardelalitterature..
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Repéré lors des Imaginales d'automne en 2021, j'avais très envie de découvrir ce recueil. J'ai profité de mon passage aux Imaginales 2022 pour me le procurer ! Les auteurs et autrices sont charmants (et drôles) et le livre a remporté un prix, que demander de plus ?

Je sais que le recueil de nouvelles a du mal à rencontrer son public en France et plus largement dans les pays francophones. Pourtant c'est l'occasion de découvrir de belles plumes et de lire des histoires courtes ! Un exercice plus difficile qu'il n'y paraît qui a été très bien réussi.

Si vous aimez la fantasy et les mondes imaginaires peuplés d'animaux, vous trouverez votre bonheur. de nombreux thèmes sont abordés dans des histoires variées, allant du poétique au plus gore. Gros plus pour la liste des triggers warnings à la fin de l'ouvrage !

Je n'ai pas aimé de la même manière toutes les nouvelles, mais globalement c'était dépaysant et fascinant. Voici en bref, mon avis sur chacune :

Nouvelle 1 – La Voix des écorces : J'ai eu du mal avec l'écriture très littéraire et tous les noms des espèces de chaque oiseau précis mais l'univers est maîtrisé et très intéressant. J'avais deviné un peu tout le plot twist ce qui est dommage.
Nouvelle 2 – Entre chat et loup : J'ai tout simplement adoré ! L'écriture, les personnages, l'univers et la nouvelle. Hyper dynamique tout en étant dans un univers qu'on imagine bien. Au top !
Nouvelle 3 – Que gèle la sève : On a une frontière fine entre un espèce de western et une maladie dévorante. Archi cool et immersif. Petit côté glaçant et horreur chouette. La fin aussi laisse place à l'imagination mais parfaitement maîtrisé.
Nouvelle 4 – Rage d'Ambre : une histoire de lapins magicien, j'ai trouvé l'intrigue un peu floue. J'ai moins accroché à cette nouvelle et l'univers car ça m'a semblé complexe pour une nouvelle, ça aurait peut-être nécessité d'être développé dans un roman.
Nouvelle 5 – Une histoire onirique d'un béluga rêveur. Une histoire parfois poétique aux accents philosophiques. Un joli conte bien raconté.
Nouvelle 6 – Ventreille : Encore une fois, une nouvelle très poétique, un côté révolution dystopique assez cool. Petit clin d'oeil au théâtre bien ancré dans l'histoire. J'aimerais lire l'auteur dans un roman plus long.
Nouvelle 7 – Alba de Jais, l'Anonymographe : j'ai adoré les personnages et l'histoire me laissant un peu penser à la colline aux lapins, en revisité. L'écriture était hyper chouette, j'étais captivée jusqu'au bout.
Nouvelle 8 – Peau de lapin, peau de chagrin : certainement la nouvelle qui m'a le plus captivée. La tentation monte crescendo pour atteindre son apogée à la toute fin. C'est extrêmement bien raconté, une pépite.
Nouvelle 9 – Mus de Brèche : une nouvelle très descriptive dont j'ai eu du mal avec le rythme. L'histoire était touchante mais il manquait une petite étincelle pour que ça me touche vraiment.
Nouvelle 10 – L'incarnation d'Oalzo : une histoire très originale, poétique et douce. J'aurais aimé en savoir davantage sur l'univers mais ça restait très joli à lire.
En bref, un recueil qui mérite le détour et j'espère pouvoir relire ces plumes dans leur propres romans !
Lien : https://madamepointvirgule.f..
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Etes-vous plutôt team poils, plumes, ou écailles ?

Le recueil féro(ce)cités se compose de 10 nouvelles, qui nous emmènent dans dix univers citadins différents. Sur les traces d'animaux.

Le recueil est assez uniforme, tant dans sa forme que dans son contenu. Les nouvelles tournent autour de la cinquantaine de pages, et chacune interroge le format de la nouvelle et les rapports qu'elle entretient avec d'autres genres, notamment le roman : ellipses, descriptions étirées, chapitres, récit emboîté…

Dans le fond, féro(ce)cités est un recueil de fantasy animalière, et urbaine. Les animaux (il y en a beaucoup, vraiment beaucoup) de ces textes entretiennent des liens étroits avec les cités présentées. Celles-ci sont par ailleurs très bien développées, et sont l'enjeu même des textes. En effet, elles réunissent toutes beaucoup d'espèces animales en leur sein, et celles-ci sont voisines, ennemies, dans des rapports dominant/dominé… L'organisation même des cités est un ressort narratif important dans le recueil.

Les animaux de ces nouvelles révèlent des comportements universels connus de toute espèce vivante, Homme compris (survivre, trouver sa nourriture, défendre son territoire). Cependant, j'ai trouvé que le recueil allait plus loin en présentant des rapports et des caractères très humains : l'esclavage, la prostitution, la colonisation… Ces animaux révèlent alors les travers bien humains, et nous font nous rendre compte, si besoin était, à quel point tout ceci est un non sens total.

Fér(ce)cités est un recueil féroce, oui. Je n'ai pas trouvé beaucoup d'optimisme ni d'espoir dans ce recueil. Certaines nouvelles sont d'ailleurs dures, et amères. Mais à leur manière, toutes sont touchantes, et bouleversantes.

féro(ce)cités est un recueil de qualité, proposant des textes originaux, avec un point de vue différent, et surtout 10 plumes à découvrir, différentes mais complémentaires, offrant au recueil une très belle unité.

Lien : https://zoeprendlaplume.fr/p..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ils se posèrent avec la douceur de l'ombre et l'aura de la mort. (298)
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