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Critique de brigetoun


La montagne (et dans la dernière partie, il dit l'histoire de cette attirance), cette montagne là dont il ne donne pas le nom mais qu'il regarde, qu'il essaie de connaître en tous ses détails, en tous ses aspects, selon les heures, le temps, la vision qu'on en a depuis l'emplacement où s'est arrêté le corps, et même la carte, les noms, l'histoire, pour la dire, pour que ses mots soient la montagne comme Cézanne voulait cerner la montagne Sainte Victoire.
Les moments où il est encore à distance. L'approche délicate, précise, entêtée de tous les aspects, toutes les façons de la connaître, son silence, les bruissements, les senteurs, la quête de cette chose indispensable et effrayante, la beauté, et le corps en mouvement qui s'oublie dans l'effort pour monter. (Et, toujours, dans le même mouvement que la marche l'écriture, la phrase, qui doit être serpentine comme le sentier, en un élan sans cesse renouvelé.) Jusqu'à arriver « dans » le motif, dans la montagne que l'on tente de mettre en mots. Y cheminer sur la ligne de crête. Et puis redescendre vers le village, la grande ville un peu plus loin.
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