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Iconoclaste et déjanté! Et inclassable...

Il faut être bien naïf pour accepter de transporter une boîte de «médicaments» que Mady destine a sa mère, malade en Belgique, même lorsque l'on est un sémillant jeune homme, Ernest et que l'on exerce le métier de...pape (sans grande conviction d'ailleurs :

«il n'y croyait pas trop. on lui avait parlé du pari de Pascal. Cela ne coutait rien de toute façon».

Si le trafic se prolonge pendant quelques mois il aboutit au drame : Sa sainteté est kidnappée, au grand dam de son ami le cardinal Vertupoint qui lui avait conseillé d'abandonner cette activité à haut risque.

C'est court et animé, simple dans le propos mais farci de calembours et de remarques humoristiques, qui compensent la banalité du sujet. le relief est donné par la personnalité particulière du héros et par le fait que l'auteur ne se prenne pas au sérieux

Un court et agréable intermède de lecture, qui se termine sur quelques recettes de cuisine, qu'affectionne notre pontife et qui sont le témoin de son caractère facétieux

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Le premier pape belge, Enest 1er, a le coeur sur la main et n'hésite pas à donner de sa personne pour aider son prochain. Alors, lorsque la jeune Maddy lui parle de sa mère malade qui n'a pas les moyens de payer son traitement, il accepte de servir d'intermédiaire. Mais ses agissements ne vont pas passer inaperçus et Ernest 1er va rapidement être soupçonné de trafics illégaux par la police. Et lorsqu'il disparait, c'est tout le monde catholique qui s'effondre. Heureusement qu'il peut compter sur ses amis, le fidèle Cardinal Vertupoint et Monsieur Dauran, le directeur de la compagnie Belgair sur laquelle voyage le pape, pour le sortir des ennuis.

Nicolas Ancion nous présente un pape qui est très éloigné des images officielles. Ici, Ernest 1er est un pape moderne et dynamique, beau de surcroit ! Point de gardes du corps et de papamobile aux vitres pare-balles, non, le souverain pontife flâne devant les boutiques parisiennes, voyage seul… et se fourre dans des histoires invraisemblables, à faire se retourner ses prédécesseurs dans leur tombe !

Voilà un roman comme on les aime. Bourré d'humour et truffé de personnages délicieux, avec une autodérision bien de chez nous. Car, il faut bien le dire, un pape pareil, il ne pouvait qu'être belge !

Le pape a disparu est un petit roman qui se lit en quelques heures, mais c'est un vrai concentré de bonne humeur. À conseiller à toutes les personnes que ce temps maussade rend un peu patraque. le sourire est dans votre liseuse...
Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Synopsis
Ernest, le premier Belge, le seul qui a l'immense privilège de poser le fessier sur le Saint-Siège, le Pape tout vêtu de blanc « dashé » est pris dans un guet-apens. Il officie, malgré lui, en tant que passeur. La cible parfaite pour ses déplacements internationaux non contrôlés. Il est déjà passeur, c'est vrai, en connaissance de cause, il passe le message du Tout-Puissant à qui veut bien l'entendre. Mais ici, c'est tout autre, ce sont des boîtes, Non ! Non ! Non !, pas des cadeaux de noël, cela pourrait vu le résultat obtenu pour le destinataire qui respirerait à pleins poumons le contenu. C'est certain que le gouteur verrait le père Noël et tous les Saints imaginables. Donc Ernest, naïf, a les deux pieds dans un réseau de trafic de drogue. Son alter ego, l'évêque Vertupoint, s'inquiète, influencé, informé par la police et tente de le sortir de cette impasse. La réaction ne se fait pas attendre, le Pape disparaît.
Impression
Une double lecture découverte, d'abord pour l'auteur et ensuite pour le côté numérique. Ou inversement. Me voilà face à un surréalisme amusant. Avec des personnages très naïfs, des gamins pratiquement, sauf peut-être les « gangsters », et caricaturaux. de prime abord, j'ai ressenti que le but était de pas trop se prendre au sérieux, la rigolade, l'humour décalé avant l'intrigue et le suspens... du moins, au départ, dès les premières pages.
Petit à petit, lors d'une pause où j'avais tapé le premier paragraphe de mon impression, le franc tomba. Pardon, l'euro ou le centime chuta. M'a fallu le temps, je l'ai dit avant toi, na !
Une aventure somme toute très simple. Pas de surprise étonnante sur la chute. Mais qu'est-ce donc ? Une histoire de trafic, d'enlèvements, on plonge dans le thriller, le polar… Sans apocalypse hollywoodienne "at the end". Que nenni.
Ce texte surréaliste est une caricature à la Charlie Hebdo. Un dessin humoristique au trait exagéré qui pointe une actualité, une info plutôt, qui dérange. Sur le ton de la blague.
Amusante, mais pas que. Car quand la pièce est tombée, rappelez-vous je le disais au début : l'euro tomba, je n'arrivais plus à rire autant. Ce ne fut pas le choc, mais une interpellation instantanée. Un flashback jusqu'en 1996, un deuil, une année sombre pour la Belgique. Sans les citer, car je n'ai pas le recul de l'auteur, de l'humoriste, pour prononcer les prénoms qui me dressent les cheveux sur la tête. Ce qui est impressionnant, c'est justement la possibilité de quelque part, viser juste sans la jouer nudiste. Je mets l'affaire à poil et prenez ça dans la tronche, car c'est comme cela que ça s'est passé.
J'ai beaucoup apprécié ce côté décalé, impossible, dessiné, écrit avec la vérité. Les jeux de mots sympas, avec certaines blagues parfois très plates. La moquerie de tout ce qui construit l'histoire pour pointer un/des fait(s) de société innommables est originale. L'exercice, même si l'histoire de 100 pages à un air d'action précipitée est difficile. Dans l'ensemble, le seul inconvénient, est que c'est une histoire, justement, réduite à 100 pages. Romancée sur 300 en gardant la même ligne humoristique, avec plus de décor et d'ambiance, elle aurait eu un effet intéressant.
Pour conclure. Je suis étonné par l'approche. Pas de débordement. L'absurde d'une absurdité qui termine par l'absurde. L'ironie du sort. L'inaction dans une tempête qui te bouffe de l'intérieur, c'est une noyade lente, cruelle et douloureuse. Quand tout est fini, on passe à autre chose.
Une très bonne première expérience numérique.
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Alors qu'à côté de cette satire excellemment bien faite et réussite, l'histoire est banale et elle n'est pas vraiment intéressante à mon goût. Il y a aussi une énorme coquille en plein milieu de l'ebook, un passage qui se répète deux fois. Mais l'auteur sait manier la plume pour nous peindre un Pape à des années lumières du Pape actuel et surtout d'avoir écrit une excellente moquerie de la religion. J'ai eu le sourire tout le long du livre.
Lien : http://helran.fr/lecture/boo..
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Les Ours n'ont pas de problème de parking est l'un des meilleurs livres numériques que j'ai lus. le Pape a disparu promettait beaucoup au lecteur assoiffé de mise en boîte christique que je suis. Et même s'il ne m'a pas autant convaincu que Les Ours – l'intrigue est un peu faiblarde, bien qu'elle ne prétende sans doute pas constituer le point fort du roman –, j'ai retrouvé le style tantôt réaliste tantôt délirant de Nicolas Ancion, et toujours le même talent d'écriture. Alors, si les aventures dans le milieu de la drogue d'un jeune pape belge qui fricote avec un beau cardinal entre deux avions vous intéressent, je vous encourage à jeter un oeil sur ce texte qui doit d'ores et déjà être l'objet de séances d'exorcisme par des catholiques outrés – je parle en connaissance de cause.
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Le Pape est belge !! Oui ! Il s'appelle Ernest 1er, il est jeune , pimpant, fringant et manifestement épris du Cardinal Vertupoint qui le lui rend bien.

Un jour qu'il attend son avion, une jeune femme, Mady lui demande de faire passer entre la France et la Belgique un médicament pour sa mère gravement malade. Ce médicament ne peut normalement passer les frontières. Après quelques hésitations, Ernest accepte. Les douanes ne vérifieront pas ce que transporte le Pape et de toutes façons si cela était le cas, il payerait l'amende et voilà tout. Il remet toutes les semaines le paquet à un certain Raoul dit le chat.

Seulement, la police pointe le bout de son museau soupçonnant un trafic de stupéfiants et le Pape d'y participer. le Cardinal Vertupoint et le directeur de la compagnie Belgair, Mr Dauran se font bien du souci pour lui. Aucun des deux ne peut croire qu'Ernest y prenne part en toutes connaissances de cause. Lorsqu' Ernest décide de mettre un terme à cette livraison…il disparaît !

J'ai beaucoup apprécié les personnages de Vertupoint et Raoul ( coïncidence amusante c'est justement le nom de mon chat ).

Quelques points restent obscurs mais rien de bien grave. Et le dénouement est un peu simple à mon goût.

Roman mené tambours battants, plein d'humour qui est l'exemple type de lecture détente. Ça tombe bien vous pourrez le lire sourire aux lèvres sur la plage, dans votre hamac, votre coin d'ombre préféré …bref, pendant vos vacances.
Lien : http://dzahell.fr/?p=1724
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