Le livre se penche sur les secrets de la peinture à l'huile et la rivalités des artistes de la Renaissance.
Des frères flamands van Mander et un peintre florentin Monterga s'affronte à distance pour être le meilleur peintre et posséder le secret de la peinture à l'huile contenu dans vieux manuscrit sous la forme d'un code. C'est dans ce contexte que l'atelier de Monterga devient l'épicentre de violence, mort et complots. Qui a tué l'élève du maitre? Qui est cette Fatima qui rend les frères van Mander fous? Vous ne découvrirez ces réponses qu'en lisant le livre.
J'ai pour ma part apprécié l'ensemble et les twists finaux. la lecture est agréable sans pour autant que cela soit le meilleur livre du genre.
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le court séjour de Giovanni Dinunzio sur les terres de Lorenzo di Monaco avait suffi à lui faire contracter tous les vices de l'école de Sienne: silhouettes allongées à l'excès et prétentieusement spirituelles, décors surchargés et fioritures maniérées à la française, étoffes bouillonnant en improbables drapés, scène d'un académisme outré relatant des histoires trop évidentes, fonds naïfs purement décoratifs, autant d'éléments qui, selon le maitre Monterga, formaient en partie le décalogue de tout ce que la peinture ne devait pas être.
c'était un fin observateur mais son travail se soldait par des esquisses chaotiques, rayées de lignes griffonnées du plat de la main, qui mettaient le maître Monterga en rage.
les glacis de ses confrères des pays bas avaient un aspect si réels qu'on s'attendait à voir les portraits s'animer du souffle de vie des mortels.
nu rigide, il gisait sur le ventre et avait l'apparence d'une sculpture d'Adonis qui aurait été violemment arrachée de son piédestal.
il avait peint, animé d'une haine violente, d'un sentiment d'échec amer, et le résultat s'était avéré incroyablement beau.