Pour reconnaître une vraie princesse, il faut qu'elle passe au test des petits pois. Placés sous les matelas, aucune belle peau ne saura le supporter, et aucune belle peau ne saura être celle d'une princesse.
Cela me fait penser à une scène que j'ai vécu. Il y avait deux jeunes gens qui se disputaient. Chacun disait qu'il avait d'argent que l'autre. Autour d'eux des gens essayaient de les calmer sans succès. Puis est arrivé un troisième homme d'une cinquantaine d'année qui, après avoir entendu leurs différents propos, dit tout calmement "Des gens qui ont de l'argent, on les reconnait facilement par leur peau". Et l'auditoire s'est mis à observé la peau des jeunes gens. Cela laissait tellement à désirer que la discussion a pris fin d'elle-même.
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Je ne me souvenais pas que ce conte d'Andersen fût si court. En peu de pages, voilà un prince qui cherche une véritable princesse, idéal féminin, indispensable pour perpétuer la lignée royale. Il va utiliser un subterfuge pour éprouver la délicatesse d'une jeune fille qui se prêtant princesse mais qui n'en a pas l'air. Elle va devoir dormir sur des matelas posés sur un pois. Comme elle est sensible, sa peau va être blessée et cela va l'empêcher de dormir.
Quelle meilleure preuve de noblesse que cette anormalité ?
Cette "Princesse au pois" qui date de 1834 à quelque chose de ridicule. Mais contrairement à beaucoup d'autres, ce conte ne possède pas de morale ni d'enseignement explicite. Et cette histoire est tellement inimaginable que ce côté irréel la fait fonctionner comme quelque chose de magique.
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Un tout petit conte sympathique à lire.
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Une jolie version de ce conte avec de très chouettes illustrations...
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Il apparaît évident que ce conte a comme objectif d'enseigner aux masses populaires que les aristocrates leur sont supérieurs. Que les dominants sont par nature infiniment plus raffinés. Une princesse peut bien avoir l'air d'une roture, il est aisé de prouver son lignage par des faits concrets et physiques innés. le conte montre que la "haute naissance" est un fait prouvable objectivement qui distingue les individus supérieurs.
Faire croire aux dominés que leurs dominants sont "nés pour régner" est une souci de toutes les époques.
Par exemple aujourd'hui on parlera d'un flair "inné" pour les affaires chez les rejetons Rothschild.
Malheureusement, tout ça c'est du pipo car il n'y a rien d'objectivement supérieur dans les familles riches au-delà de leurs contacts. Mais peu importe car dès l'enfance vous apprendrez que ne serais-ce qu'un petit pois est parfaitement capable de prouver que les dominants sont de par leur nature même, des dominants ;)
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Merci à Babelio et aux éditions Zetoolu pour l'envoi de ce livre via la masse critique.
Je connaissais bien ce conte et l'ai toujours apprécié par son côté un peu cliché: une princesse est forcément délicate. Oui, même un petit pois l'incommode de manière excessive.
Mais voilà, c'est aussi l'histoire d'un prince qui cherche la perle rare. Mais il doute de tout le monde. Il veut une vraie princesse. Alors quand se présente au château une demoiselle dégoulinante de pluie, il doute. Tout le monde doute. L'épreuve sera donc celle du petit pois.
Un conte qui vieillit mais qui séduit toujours. de belles illustrations, un texte présenté de manière lisible et des jeux à la fin qui permettent de prolonger la lecture encore un moment.
Avec une fille aimant les princesses (les délicates comme les plus fonceuses) ce conte est forcément très apprécié. Et lorsqu'elle saura lire, elle pourra l'apprécier d'elle-même!
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