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sur 245 notes
La Reine des Neiges n'est pas un conte, c'est un récit fantastique qui se divise en sept histoires merveilleuses, où on rencontre des trolls, une sorcière, des brigands, des animaux et des fleurs qui parlent, c'est le voyage extraordinaire de la petite Gerda partie à la recherche de son ami Kay, qui va surmonter le froid, la faim, la peur et la solitude pour délivrer celui qui est prisonnier de la Reine.
Un très long voyage plein de périls, alors que Kay a perdu tout souvenir d'elle, mais la petite Gerda parcourt le vaste monde car Kay a reçu dans l'oeil un morceau de miroir du diable et son coeur est devenu glacé.

Voici la véritable histoire, qu'on peut relire cent fois car c'est bien plus qu'une histoire, elle a le mystérieux pouvoir de créer toujours de nouveaux paysages, elle vous emporte sous terre et dans les airs, elle parle une langue sans paroles, faite de couleurs et de chants, de souffles tièdes et de vents glacés.

Toute ressemblance avec un dessin animé américain ne serait que mensonge, supercherie, arnaque et vile tromperie.

N'y allez pas! Restez chez vous et lisez Andersen dans votre fauteuil, en regardant les flammes qui dansent et en tremblant pour la petite Gerda.
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L'histoire racontée dans le conte d'Andersen est, comme je m'y attendais, bien différente de celle du film de Disney : on oublie les les deux soeurs, et presque tout le reste aussi.

Dans le conte original, il est davantage question d'amitié et de récit d'apprentissage à travers la quête de l'ami perdu et de rencontres de toutes sortes.
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Publié en 1844, La reine des neiges est un des contes les plus célèbres d'Andersen. C'est un conte relativement long, en sept parties. le diable fabrique un miroir déformant, qui fait voir la laideur, même dans ce qui beau. Ses élèves cassent ce miroir, les fragments se répandant dans le monde, glaçant le coeur et déformant la vision de ceux qu'ils pénètrent. C'est ce qui arrive à Kay, un petit garçon jusque là charmant. Sa grande amie, Gerda, ne comprend ce qui arrive à Kay, sa soudaine méchanceté. Son ami finit enlevé par la Reine des neiges. Gerda, qui ne se résout pas à la disparition de Kay, part à sa recherche. Elle va rencontrer plein de personnages étranges, qui vont l'aider dans sa quête, vivre des aventures et des épreuves pour essayer de sauver Kay.

Noël et le passage de la nouvelle année est la période idéale pour refaire les lectures faites dans l'enfance. Les contes d'Andersen, lus par ma mère, sont un de mes premiers souvenirs de lecture. En relisant cela maintenant, je suis émerveillée par l'imagination, la poésie que dégage ce texte. Qui, comme toujours chez Andersen, n'a rien de mièvre. Il y a dans ses contes la perte d'êtres chers, la solitude, la mort, la souffrance, l'incompréhension devant la noirceur du monde, même s'il y a la magie et de beaux personnages, et parfois une fin heureuse. Même s'il est un conteur hors pair, imaginant des situations, des lieux merveilleux, des climats, Andersen n'édulcore par la vision du monde pour le transformer en décor rose bonbon où tout finit toujours bien, où la « vertu » est toujours récompensée. C'est grâce à cela que la lecture de ses contes est une véritable expérience de vie, qui permet de grandir. Et que des adultes peuvent y prendre autant, voir plus de plaisir que les enfants.

Il faudra vraiment que je les relise tous….
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Lu à voix haute en août 2018

D'habitude, nos lectures quotidiennes explorent des ouvrages qui, d'une manière ou d'une autre, intriguent ou attirent mes garçons. Cela n'a pas été le cas de la Reine des Neiges, conte qu'ils avaient d'office catalogué parmi les histoires inintéressantes et autres récits à dormir debout. Pourtant, nous adorons les contes. Et pourtant, l'univers polaire et déroutant imaginé par Andersen avait de quoi attiser notre curiosité ! Il faut croire que le merchandising associé au film de Walt Disney a fonctionné de manière contre-productive, dans leur cas…
L'expérience montre que j'ai eu raison d'insister un peu puisque La Reine des Neiges a captivé mon petit auditoire! Ce conte se présente en réalité sous la forme inhabituellement longue d'un récit en sept chapitres, si denses qu'il y aurait sans doute matière à développer un long roman… L'histoire n'a pas grand-chose à voir avec le film, la preuve avec un extrait : « Elle est grasse, elle est gentille, elle est engraissée au pain d'épice, dit la vieille femme de brigand, qui avait une barbe en broussaille et des sourcils pendant jusque sur ses yeux. C'est comme un agneau gras, ça sera bon à manger. »
Une invention diabolique, une apparition glaçante et envoûtante, la disparition inexplicable d'un petit garçon que son amie, Gerda, est bien décidée à retrouver. le conte n'évoque la figure de la Reine des Neiges que de façon furtive, pour se concentrer sur les péripéties successives de la petite Gerda.
On comprend le formidable succès remporté par ce conte et la popularité de Hans-Christian Andersen, fils d'un cordonnier et d'une lavandière, qui fut invité à toutes les grandes cours d'Europe pour conter ses histoires merveilleuses. Une héroïne obstinée, pleine de courage et de générosité, des rencontres extraordinaires (avec une mention spéciale pour les fleurs psychédéliques du troisième chapitre !), un soupçon de poésie – que demander de plus ? Il s'agit probablement d'un texte fondateur qui en a sans doute influencé beaucoup d'autres. Il y aurait en tout cas des raisons de se demander (avec d'autres membres de Babelio, comme je viens de le découvrir!) si ce conte ultra-célèbre n'a pas influencé Lewis Carroll et son Alice au pays des merveilles, la sorcière blanche de C.S. Lewis dans le monde de Narnia, les Trois Brigands de Tomi Ungerer, peut-être aussi Philip Pullman et ses Royaumes du Nord et Robert O'Brien, pour La couronne d'argent.
La Reine des Neiges me semble, en somme, offrir une lecture parfaite pour la transition entre histoires courtes, contes et roman plus longs. À découvrir, donc, avec petits et grands – au coin du feu par une froide journée d'hiver ou, comme nous, en pleine canicule estivale pour se rafraîchir !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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La Reine des Neiges de Anderson est sûrement la source d'inspiration de Lewis, l'auteur des Chroniques de Narnia. Parce que la Sorcière Blanche lui ressemble beaucoup : elle est méchante, et elle kidnappe un petit garçon pas forcément très sympathique, mais qui se sent rejeté. En même temps, il a eu deux éclats du miroir des trolls dans le corps... Et il ne les perdra que si quelqu'un est très amoureux de lui...
En même temps, la Reine des Neiges n'est là que pour permettre à la petite fille de partir de chez elle, résister à la tentation de la sorcière des fleurs (une sorte de sorcière à la Hänsel et Gretel, mais en plus gentille). Elle sauvera le petit garçon grâce à Dieu (si si) et à l'amour qu'elle lui porte (ou leur porte, à Dieu et au garçon).
Je ne sais pas quelle morale en tirer, ni même s'il y a en a une, mais je dirai bien que c'est un petit conte presque féministe (j'ai re-terminé mes études, je peux reprendre mes lubies). C'est la jeune fille la vraie héroïne de ce conte, celle qui sauve le garçon. Même si pour respecter les conventions, il y a un mariage derrière et Dieu là-dedans. Mais à la différence du Chaperon Rouge, elle réfléchi à ses actes.
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La reine des neige et un conte assez long qui traite de plusieurs sujets. le thème général de l'histoire est le miroir et ses morceaux, où il est question de la vision déformée que les hommes peuvent, malgré eux, se faire de la réalité. Conte riche en péripéties et rencontres, qui nous replonge dans l'enfance et son pouvoir de l'imagination.
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Plus que le récit, ce sont les illustrations que j'ai adorées !
L'histoire est bien entendu culte. Elle ne fait seulement penser au Disney, mais aussi au deuxième tome de "Narnia". L'amour résoud tous les problèmes mais ça conserve un charme de conte.
Le travail de l'illustrateur, surtout concernant la reine des neiges, est conséquent. On passe des tons froids sur les pages pleines de flocons, à la chaude palette du printemps.
Je recommande, surtout pour les enfants ! J'aurais tant aimé grandir en possédant un tel livre.
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Dans ce conte classique, on suit l'amitié de Gerda et Kay. Un miroir créé par le diable se brise en millions de morceaux. Ce miroir a comme propriétés de biaiser les perceptions de ceux qui y regardent. Kay reçoit une poussière du miroir dans l'oeil ainsi qu'un morceau qui se fiche dans son coeur. Ce dernier se transforme peu à peu en glace et anesthésie ses sentiments. Il rencontre la reine des neiges et la suit. Elle l'emmène dans son palais très au Nord. La jeune Gerda, triste de ne plus voir son ami, se met à sa recherche et c'est surtout ses aventures que l'on va suivre, pleines de dangers et de voyages enneigés. Un conte qui finit plutôt bien, chose peu courante pour cet auteur. Mais le style est assez vieilli tout comme les nombreuses références théologiques et religieuses assez moralisatrices qui ne m'ont pas accrochée. Je ne sais pas si j'irai lire d'autres contes d'Andersen, c'est la deuxième tentative assez décevante. Ce n'est pas trop pour moi je pense.
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La Reine des neiges, conte initiatique, est aussi un récit de voyage, puisque H.C. Andersen nous dit que la petite Gerda “a traversé la moitié de l'univers” à la recherche de son compagnon Kay (Cela semble plutôt se borner à un Copenhague-Helsinki, à mon sens). Elle voyage à pied, en carrosse, à dos de renne, se pèle de froid, tombe aux mains de brigands, bref elle affronte mille et un périls pour sauver le garçon qui, lors de leurs dernières rencontres, était devenu un enquiquineur ronchon et malveillant. Elle est sacrément méritante, la petite Gerda, non ? Aaaaah, mais Kay a des éclats de miroir diabolique dans l'oeil et le coeur, c'est à cause de ça qu'il a tourné sale môme, et à la fin tout se termine bien. Une héroïne intrépide qui parcourt seule le monde pour sauver un personnage masculin passif, ça n'est pas si courant dans la littérature enfantine du 19ème siècle.
LC thématique de juillet 2021 : ''En voyage''
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Découverte de la vraie histoire de la Reine des neiges, bien loin du célèbre dessin animé de Disney. Les enfants étaient suspendus à mes lèvres pendant que je lisais et voulaient absolument connaître la suite : Gerda va t-elle retrouver, enfin, Kay ?
Un conte d'hiver, au contexte parfaitement restitué : on tremble de froid avec la petite Gerda, et on s'inquiète pour Kay qui disparaît, emporté par la glaçante Reine des neiges... Les péripéties sont nombreuses, inattendues, les personnages bons ou mauvais se succèdent...
La morale de l'histoire fait la part belle à l'amitié et à la générosité, gagnantes malgré les nombreuses embûches.
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