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Andersen : Oeuvres - La Pléiade tome 1 sur 2

Régis Boyer (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070112463
1528 pages
Gallimard (25/11/1992)
3.83/5   15 notes
Résumé :
Contes racontés aux enfants - Le Fantôme - Les Galoches du bonheur - Nouveaux contes - Contes illustrés par Vilhelm Pedersen - Histoires - Histoires illustrées par Vilhelm Pedersen - Nouveaux contes et histoires - Contes et histoires - Contes recueillis dans les « Œuvres complètes » de 1868 - La Dryade - Trois nouveaux contes et histoires - Contes non recueillis dans les « Œuvres complètes » de 1868 - Livre d'images sans images.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Lundi.
« Écoute un peu, dit Ferme-l’Œil le soir, après avoir fait coucher Hialmar ; je vais faire ma besogne. »
Et alors toutes les fleurs dans leurs pots devinrent de grands arbres qui étendaient leurs longues branches jusque sur le tapis et le long des murs, si bien que toute la chambre avait l’air d’un magnifique bosquet ; et toutes les branches étaient couvertes de fleurs, et chaque fleur était plus belle qu’une rose. Elles exhalaient un parfum délicieux, et, si on avait voulu les manger, on leur aurait trouvé un goût plus exquis que celui des confitures. Les fruits brillaient comme de l’or, et il y avait aussi sur les branches des gâteaux tout remplis de raisins. C’était d’une beauté incomparable ; mais en même temps des plaintes affreuses sortirent du tiroir qui renfermait les livres de Hialmar.
« Qu’est-ce donc ? » dit Ferme-l’Œil ; et il courut à la table et ouvrit le tiroir. Quelque chose s’agitait et se remuait d’une manière terrible sur l’ardoise. C’était un chiffre faux qui se trouvait dans l’opération, en sorte qu’elle avait l’air de vouloir se disloquer.
Le crayon sauta avec la ficelle qui le retenait, comme s’il eût été un petit chien et qu’il eût voulu rajuster l’opération ; mais il ne le pouvait pas.
En même temps des cris lamentables se firent entendre dans le cahier d’écriture de Hialmar. Oh ! comme c’était affreux ! De haut en bas, sur chaque page, de grandes lettres se montraient, chacune avec une petite à son côté : elles avaient servi comme modèles, et auprès d’elles étaient d’autres petites lettres qui croyaient avoir une mine aussi présentable, et qui avaient été tracées par Hialmar ; mais elles étaient couchées comme si on les avait fait tomber sur la ligne où elles devaient se tenir debout.
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[Le chardon] devint de plus en plus songeur, et, à force de tourner et retourner ses pensées, il aboutit, vers Noël, à cette conclusion qui était bien au-dessus de sa basse condition: "Pourvu que mes enfants se trouvent bien là où ils sont, se dit-il; moi, leur père, je me résignerai à rester en dehors de la haie, à cette place où je suis né.

- Ce que vous pensez là vous fait honneur, dit le dernier rayon de soleil. Aussi vous en serez récompensé.

- Me mettra-t-on dans un pot ou sur un cadre? demande le chardon.

- On vous mettra dans un conte", eut le temps de répondre le rayon avant de s'éclipser.
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Aussi, quand tout concourt à réaliser nos souhaits, nous cherchons dans l’impossible et l’inattendu ce qui pourrait arriver pour troubler notre repos ; il semble que le bonheur n’est pas dans ce que l’on a la satisfaction de posséder, mais tout au contraire dans l’imprévu d’où peut souvent sortir notre malheur.
[Conte "Le bonhomme de neige"]
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Le vieux temps, disait-il, c’était le bon temps. Tout marchait alors avec une sage lenteur, sans précipitation ; aujourd’hui c’est une course universelle, une galopade échevelée ; c’est le monde renversé.
[Conte "Le bisaïeul"]
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—Nous, tes frères, dit l’aîné, nous volons
comme cygnes sauvages tant que dure le jour,
mais lorsque vient la nuit, nous reprenons notre
apparence humaine, c’est pourquoi il nous faut
toujours au coucher du soleil prendre soin d’avoir
une terre où poser nos pieds car si nous volions
à ce moment dans les nuages, en devenant des
hommes, nous serions précipités dans l’océan
profond.
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Des confidences sensibles de créatrices et créateurs jeunesse sur leurs souvenirs de lecture et leurs sources d'inspiration.
La pause Kibookin est une production du Salon du livre et de la presse jeunesse avec le soutien de la Sofia et du Centre Français d'exploitation du droit de Copie.
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