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Earthend tome 1 sur 3
EAN : 9782352949329
288 pages
Bragelonne (03/02/2016)
3.5/5   53 notes
Résumé :
Partout dans le monde, des adolescents sont victimes de crises violentes au cours desquelles ils se mettent à parler une langue inconnue qui semble traduire d'effroyables visions. Caitlin O'Hara, psychologue, enquête sur ces étranges cas, mais la similitude des symptômes chez ces jeunes qui n'ont jamais été en contact les uns avec les autres la laisse perplexe. Et si c'était plus qu'une simple maladie ? Une chose à laquelle l'humanité n'a jamais encore été confronté... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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En général, j'évite comme la peste les livres "écrits" par des "personnalités" qui n'ont souvent pas écrit grand chose et où leur mise en valeur fait office de couverture afin d'attirer le chaland dans son filet... Et pourtant, cette fois-ci, je me suis volontairement laisser prendre au piège - sans doute une réminiscence de ma période X-Files - afin de voir ce qu'il y avait derrière la couverture (car la vérité est ailleurs !)... Alors forcément, comme je partais avec un a priori aussi encombrant qu'un 15 tonnes sur un chemin de traverse, je n'ai pu qu'être surprise, même si, au final, ce n'est pas le roman du siècle (toutefois il me reste à lire les 2 autres volumes).

Le roman à l'intelligence de mêler crise politique crédible (qui n'a jamais entendu parler des coups de semonce que s'adressent respectivement l'Inde et le Cachemire...) et une aventure ésotérique, ce qui pour moi, a été un bienfait car j'ai en général du mal à rentrer dans ce genre de roman sans avoir un pied (et un sacré, je chausse du 40 !) ancré dans un soupçon de réalité. donc nous avons une crise politique avec l'arme nucléaire des deux coté de la table des négociations, des jeunes gens en proie à un mal autodestructeur que personne ne parvient à identifier et un artefact dont on ne sait absolument rien jusqu'à la fin du premier tome (et ça, ça m'agace...). Et au milieu de tout cela, Caitlin, une psychiatre de grande renommée et mère célibataire va devoir se confronter à une force dont son esprit cartésien (tout comme le mien) à bien du mal à accepter les tenants et aboutissants... Pour cela, elle ira à Haïti puis en Iran et devra apprendre à voir "au-delà du réel" (Hi ! hi !Hi !) afin de s'ouvrir à une autre forme de vie ou plus précisément, à une autre forme de continuité de l'âme...

Ce roman à la portée de tous va crescendo et garde pour ses dernières pages une partie du dénouement (et oui ! sinon pas la peine de faire 2 autres tomes derrière :-)). Toutefois, j'y mettrais quelques bémols... Les descriptions des dessins m'ont passablement gonflée. Longues et pas toujours "visionnables" car certaines sont presque contradictoires, il m'a fallut les relire plusieurs fois pour enfin faire flamber la petite voix qui me parlait et me susurrait : Mais qu'est ce que c'est que ce truc ? Parce que l'imagination des uns n'étant pas celle des autres, et hormis le dessin qui fait office de couverture, mes représentations personnelles de ces fameux croquis pouvaient aller d'un Monsieur Patate édenté (la tête de proue du potentiel drakkar) à une tâche pipi de chat sur la moquette (la fameuse carte de Piri Reis que j'ai fini par aller chercher sur le net pour en avoir le coeur net, justement...) quand aux autres (les dessins de Maanik), ils sont restés un grand mystère pour moi... Ensuite, il faut bien le dire, certaines longueurs sont passablement chiantes... Parce que ce 1er tome est trop linéaire à mon goût, j'avoue donc avoir lu en "diagonal" certains passages qui ne m'ont pas empêché de comprendre le déroulé du livre (donc, au final, pas indispensables).

Alors si vous êtes férus d'ésotérisme mêlant diverses cultures païennes (langage norrois, viking, mongol, hindoue...) mais que vous ne vous sentez pas prêts pour du "total fantasy", cette trilogie peut-être celle qu'il vous faut pour mettre le pied à l'étrier. le duo de personnages (l'un ultra-rationnel et l'autre prêt à s'ouvrir à d'autres connaissances) offrent un déroulé harmonieux, tantôt bien ancré dans la réalité du quotidien, tantôt laissant la part belle au mystère et à l'inexplicable.

Alors comme je l'ai dit au début, ce n'est pas un chef d'oeuvre de la littérature car on y retrouve à peu tout ce qui existe déjà dans ce domaine et dans des romans bien mieux aboutis. Néanmoins cela reste un bon moment d'évasion qui sait vous laisser sur votre faim pour vous faire entamer avec curiosité le volume suivant.
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C'est curieux mais pas franchement convaincu que je me suis lancé dans cette lecture.

Au final la surprise fut plutôt bonne même si ce n'est certainement LE livre de l'année, l'intrigue est maîtrisée, ça commence en douceur (mais sans longueurs) pour gagner progressivement en intensité et en rythme. Mes doutes initiaux ont été rapidement balayés et j'ai pu profiter pleinement du roman.

Un thriller ésotérique fortement imprégné de fantastique (les tomes suivants devraient l'être encore davantage), laissez au vestiaire la part cartésienne de votre esprit et laissez vous guider par les auteurs. La ballade vaut le détour.

J'ai bien aimé le personnage de Caitlin, une femme ordinaire confrontée à une situation extraordinaire, une scientifique confrontée à une réalité qui défie toute logique et rigueur scientifique. Docteur en psychologie spécialisée dans les enfants et adolescents en difficulté, elle s'investit pleinement dans un boulot au service des autres. Idem dans sa vie personnelle, séparée de son ex, elle élève seule un petit garçon sourd ; une relation fusionnelle unit la mère et son fils.

Dommage que les autres personnages paraissent un peu fades au vu de l'attention portée à Caitlin. Je pense notamment à Ben, ami et complice de Caitlin, qui va se retrouver impliqué jusqu'au cou dans ce dossier. Il aurait mérité une personnalité un peu moins floue.

Puisque j'en suis aux bémols autant continuer sur ma lancée. J'ai trouvé que plusieurs dialogues manquaient de naturel ; mais c'est peut être juste une question de ressenti personnel. En tout état de cause ce n'est pas comme ça que je réagirai face à la même situation.

Ceci dit, et je le répète, le bouquin mérite que l'on s'y attarde. le style sans fioritures permet de plonger en totale immersion dans le récit. de par sa construction l'intrigue transforme vite le roman en un véritable page-turner tant l'envie de connaître la suite se fait pressante.
Une mise en bouche réussie qui me donne envie de découvrir le second opus, Rêves de Glace. Beaucoup de questions restent en effet en suspend ; notamment concernant le mystérieux Groupe. J'espère juste que le troisième et dernier tome ne tardera pas trop à sortir et à être traduit.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Caitlin O'Hara, psychologue, est appelé aux chevets d'adolescents atteints de crises aussi soudaines qu'inexplicables, tous et toutes s'exprimant dans un dialecte inconnu et présentant des stigmates sur leurs corps comme si un feu invisible les consumait...
Un scénario très bien ficelé, digne des meilleurs épisodes de X-Files, où le savoir scientifique et associé au fantastique.
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Earthend, 1. Visions de Feu
Auteur : Gillian Anderson et Jeff Rovin Paru le 3 février 2016 chez Bragelonne ISBN / EAN : 9782352949329
Prix : 17.90€
Résumé de l'éditeur :
La fille du représentant indien à l'ONU se met à parler une langue inconnue et souffre de violentes visions. Une jeune Haïtienne manque de se noyer sur la terre ferme. Un étudiant iranien s'immole par le feu...
À New York, Caitlin COe'Hlivarea,mp'sayécthéoplorogpuoesé par la dame du CDI qpuoiul'raardeoçluesecnenctasdereanuodmems édei,tieosntscBhraargéeelondnee (qu'ils en soient rtermaietercriélas!j!e!u)netjMeal'aniiklu.aEvlelecepslaticsoirn.vaincue
Cqruietiqleusecdruiselisvrde:sa patiente ont un rapport Laevsepcoilnatsréfocretnstedutelinvtraeti:vJe'adi'taosusat sds'ianbaot rdque'ua besoin du résumé au dsousbdieusloivnrepèproeuertpqouivno'ira mfaiietuqxua'abgogrdraevrelreldeésbut de l'histoire. J'ai atdeonrséiolnesecnatrraeclt'éIrnidsteiqeutelesdPeaskipsetarsno.nnagesettoujourscettevolonté qMu'ailis olnotrsdq'uaeg,ir,peatrtjo'auit adimanésqule lm'hoénrdoeïn, edsesretrouve vite avec une maidsoslieosncdenetgsracnodme mamenpcleunrt, oàù leprséosretndterl'hleusmanité est entre ses maêinmse. sLesydmébputtôdmuersé, cCitaeistltinasseeszt oorbiglignéael :doen y trouve les bases de l'rhecisotnoniraeîtarveeqcuc'etltle «a caifvfialirseatàioqnupeelqrduueec»h,oqseui donne envie de lire la sdueitep.luLsespinairsctoreuresndceorlea..p. sychiatre est super, et on a envie d'en savoir plus car il y a beaucoup de suspens à la fin de ce tome 1, et l'épilogue crée peut-être une ouverture sur le tome 2 ?
Ce que j'ai moins aimé, c'est le langage « soutenu » et le vocabulaire utilisé pour tout ce qui touche à la psychiatrie. de même, le « monde de l'esprit » n'est pas très compréhensible, et difficilement imaginable, on a du mal à voir la situation.
Et si j'ai une critique négative à faire, c'est bien sur la fin qui n'est pas assez détaillée à mon goût : Caitlin a sauvé le monde mais on n'a aucun signe de reconnaissance des autres, on sait très peu de choses sur les conséquences que ça a, sauf que tout le monde va bien... Et son histoire amoureuse avec Ben n'est pas assez développée (surtout à la fin !). Bref, après un récit bien détaillé tout au long du livre, la fin
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Mettant tout a priori de côté, j'ai donc commencé la lecture de Visions de Feu, le premier livre de la trilogie Earthend dont on voit le nom de Gillian Anderson s'étaler en gros plan sur toutes les éditions, Jeff Rovin n'apparaissant qu'en plus petit. Je ne connais pas du tout l'écriture de Jeff Rovin, je ne pourrais donc pas juger de la qualité d'écriture de l'un ou l'autre. J'ai pris ce livre dans une globalité, deux auteurs, une intrigue et la façon dont elle est menée. le résumé, comme vous pouvez le voir, est assez intrigant. On se retrouve avec un genre particulier que j'aurais tendance à appeler « fantastique aventure ». Un truc où les croyances païennes, les mythes et l'occulte ont une place dans notre monde contemporain (si vous connaissez le nom exact attribué à ce genre littéraire, éclairez ma lanterne). Pour moi, cela fait clairement écho aux intrigues d'Indiana Jones…et jadore ça.

Parce-que oui, l'intrigue est intéressante, effrayante et bien menée. le mystère plane jusqu'à la fin, la menace et l'étrange montent en puissance jusqu'au dénouement final et j'ai trouvé ça intelligent. On soupçonne beaucoup de choses au fur et à mesure que le récit se déploie mais la fin nous surprend quand même car elle n'est absolument pas téléphonée. Même si le schéma narratif suivi est classique, l'histoire, elle, l'est beaucoup moins. Et je dois dire que j'ai pris plaisir à suivre les pérégrinations de Caitlin O'Hara.

Je croise assez peu souvent de personnages féminins principaux dans mes lectures (dans un contexte SF/Fantasy) et je dois avouer que ça m'a fait plaisir de suivre l'aventure de Caitlin. de plus, les auteurs évitent le cliché de la surfemme, elle a des fragilités, comme tout un chacun, et elles ne sont pas gommées sous prétexte qu'elle est le personnage principal. J'ai beaucoup apprécié.

Bon, après je me suis peut-être fait achetée pour cette critique positive. Faut dire que je n'étais JAMAIS, mais JAMAIS de la vie, tombée sur un personnage dans un roman qui porte le même prénom que moi !! La classe! Et oui, l'adolescente Haïtienne s'appelle Gaëlle. J'ai craqué. J'étais trop heureuse. Même si, je l'avoue, ça m'a fait bizarre parce-que je ne suis pas habituée.

Mention spéciale au contexte géopolitique menaçant et rudement bien introduit qui sous-tend la totalité du texte. Il fait écho aux graves tensions qui existent aujourd'hui dans le monde et cela permet de véritablement ancrer le récit dans une réalité que nous connaissons (et donc de rendre la menace encore plus effrayante).
Lien : https://pauseearlgreyblog.wo..
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Vous semblez croire que, puisque vous ne parvenez pas à rationaliser cette expérience, cela la rend forcément irrationnelle. Mais ce n’est pas le cas. Nous ne reprochons pas aux mots de ne pas réussir à exprimer de nouvelles idées, nous en trouvons simplement de meilleurs.
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Les tensions se ravivaient régulièrement dans la région mais, cette fois, cela semblait différent. Trente-deux personnes étaient mortes en deux jours, et l’Inde comme le Pakistan brandissaient de nouveau la menace nucléaire. C’était peut-être à cause de ces tentatives d’intimidation hélas trop familières que Ganak avait demandé que le Cachemire devienne un protectorat des Nations unies. Si l’ONU gouvernait temporairement la région comme elle l’avait fait au Kosovo pendant neuf ans, cela laisserait le temps à la population de choisir entre l’un ou l’autre pays ou de proclamer son indépendance…
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Le passé proche, le présent, son monde et sa vie semblaient totalement flous. En revanche, l’endroit où elle était, qui elle était et ce qu’elle voyait lui apparaissait avec une clarté terrifiante.
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Cette langue hybride ne devrait pas exister. Pourtant elle existe, et elle est porteuse de sens. Les gestes qui nous ont marqués sont des superlatifs, mais ils s’appliquent aux noms comme aux adjectifs. Par exemple, si je dis hergha, ça signifie « feu », expliqua-t-il en roulant le r et en raccourcissant la deuxième syllabe. Mais si je le prononce en faisant ça, ajouta-t-il en faisant un cercle avec sa main, la paume tournée vers le torse, et en le poussant sur le côté, exactement comme Maanik et Gaëlle, ça signifie « le plus grand de tous les feux », une conflagration.
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Les infirmières relevèrent la tête en entendant les petits bruits qu'emettait leur patient.

- Il parle dans son sommeil, dit l'une d'elles à voit basse.

- Je me demande à quoi il pense, murmura l'autre.

- Je parie qu'il regrette son geste.

- Peut-être qu'il explique comment il a réussi à embraser de l'huile de tournesol froide.

- Ne commence pas avec ça.

- Mais c'est impossible...

- silence ! Tu veux déclencher des accusations de magie noire ?

L'infirmière curieuse tint sa langue et poursuivit sa tâche en silence.
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