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Critique de Torellion


En l'an 2100, la Terre se meurt suite à l'accroissement incontrôlé de sa population, décision est prise d'envoyer onze immenses vaisseaux à travers l'espace pour coloniser de nouvelles terres. Trois siècles plus tard, ils sont découverts par les Ildirans, peuple extra terrestre maîtrisant le voyage à la vitesse de la lumière. Les extraterrestres bienveillants offrent aux humains cette technologie, permettant la colonisation rapide de tout le bras spiral de notre galaxie. Après la découverte d'une arme créée par une civilisation éteinte, les Klikiss, les humains enflamment une géante gazeuse pour terraformer ses satellites. Mais ils ne se doutent pas que cette action anodine va également enflammer la galaxie.
Le rythme de ce premier tome est très lent, il faut attendre près de 200 pages pour que cela démarre.
C'est aussi le principe des séries, et Anderson prend le temps de développer ses différentes intrigues pour amener le lecteur l'a où il veut.
Qui dit intrigues multiples, dit nombreux personnages. Et à ce niveau-là, le lecteur est comblé, parfois même jusqu'à l'écoeurement. Avouons-le, il y en a trop et bien sûr l'auteur veut tous les faire parler. Résultat : des chapitres très courts, 3 ou 4 pages en moyenne, où le lecteur saute d'une histoire à l'autre, affaiblissant passablement la narration. Évidemment encore une fois, toutes les intrigues mises en place ne se valent pas, certaines sont addictives comme le destin des klikiss et de leurs robots, quand d'autres sont bien moins intéressants, et s'essoufflent d'elles-mêmes.
Pour finir, à coup de trois pages par protagoniste, l'auteur ne peut certainement pas élaborer une quelconque psychologie complexe pour chacun de ses personnages. On pense naturellement au Président Wencezlas et au roi Peter, très/trop caricaturaux dans leurs rôles.
Au-delà de ça, la saga est une sf "standard", avec son lot d'extrapolation technologique, ses aliens méchants et retors, ses civilisations disparues mais qui, rassurez-vous, reviennent inopinément (ah… satané deus ex machina !) pour dynamiser un univers en pleine expansion.
Bref, un tome 1 sympathique augurant un moment de divertissement sans prétention.
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