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Critique de Pois0n


Pois0n
03 décembre 2019
Si Cendrillon était concierge dans un immeuble de luxe, alors son prince charmant serait le milliardaire venant d'acheter ladite résidence. Et la première passerait un savon mémorable au second lors de leur première rencontre.

… Environ deux secondes avant de remarquer que celui qu'elle vient d'enguirlander n'est pas du tout dégueu à regarder et que les deux ne manquent de se sauter dessus. Tentation à Cavendish House souffle le chaud et le froid, mais pas seulement dans les dialogues entre Ettie et Leon : à une attirance immédiate succèdent presque 50 pages de blabla pas franchement passionnantes, avant que les choses ne s'emballent. A ce stade, le tiers du bouquin s'est déjà envolé et tout reste à faire. A priori, rien de bien sorcier, compte tenu de l'alchimie entre les deux amants... Râpé : si du point de vue matériel, les choses se font dans la précipitation la plus totale (quand bien même Leon a ses raisons et qu'Ettie panique), niveau sentiments, c'est pas gagné.

Du début à la fin, on ne sait donc pas trop quoi penser. D'un côté, les choses vont très vite, trop vite, même si l'on a l'habitude dans ce genre de récit et qu'ici, Natalie Anderson a plutôt bien justifié le comportement de ses personnages. Disons que ça reste léger, mais ça passe. de l'autre, on a en permanence l'impression que le récit traîne en longueur. Et les deux à la fois, c'est... bizarre. Quant au magnétisme entre Ettie et Leon, on peine à véritablement le ressentir alors même que c'est la seule chose qui les relie pendant une bonne partie de l'histoire. Et puis, le côté « c'est moi qui décide » de Leon, bien que motivé par une véritable inquiétude pour Ettie, n'en reste pas moins franchement maladroit, voire malaisant par moments...

Le bilan est donc vraiment mitigé. Si la lecture n'est pas entièrement déplaisante, trop de petites choses ne collent pas et, mises bout à bout, agacent plus qu'autre chose.
Et étant donné que la collection Azur regorge de récits du même style, Tentation à Cavendish House s'avère malheureusement une lecture dispensable.
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