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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
https://livresque78.wordpress.com/2019/08/16/le-passageur-le-coq-et-lenfant-de-andoryss/
Ce que j'ai aimé:

Le passageur a beau être un roman destiné prioritairement à la jeunesse, il est écrit avec beaucoup d'intelligence, un vocabulaire riche et une histoire profonde et forte. Matéo est un jeune homme touchant, son passé et sa vie actuelle amènent le lecteur à l'empathie. le sujet de l'adolescence difficile est donc abordé avec les problèmes relationnels de cet âge, les difficultés à trouver sa place au sein de sa famille. Matéo a une relation extrêmement tendue avec son père, on pourrait même la qualifier de révoltante, la douleur de la perte a mis une distance incommensurable entre ces deux-là. La xénophobie, les clichés raciaux sont également abordés et Matéo et sa famille en font également les frais. Vous l'aurez donc compris, des sujets d'actualité et de fond sont abordés par l'auteure, ce qui rend ce roman vraiment intéressant et lui donne un côté mature qui fait sa force.

Ce que j'ai moins aimé:

Ce qui m'a moins plus dans ce livre est justement ce pour quoi je l'avais choisi: le surnaturel. Je n'ai tout simplement pas été transporté par l'aventure à travers le temps de Matéo, il m'est d'ailleurs difficile de mettre des mots sur cette déception. Pas de passion, pas d'envie de découvrir la suite de ce voyage dans le passé ni de connaître l'issue de cette mission dont Matéo se retrouve involontairement dans l'obligation de réaliser. J'ai pourtant bien conscience que le don dont il a hérité lui permet de se sortir d'un quotidien où il ne trouve plus sa place depuis longtemps, pourtant la magie n'a pas opéré. C'est peut-être au final cette ambiance trop noire, trop sombre, trop triste qui m'a freinée. J'en suis un peu déroutée, car je dois avouer que j'attendais beaucoup de cette lecture, dommage!

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Avant de parler de l'histoire, je me dois de vous raconter comment j'ai découvert ce livre totalement par hasard. Bon c'est un fait, j'adore flâner dans les librairies et c'est d'ailleurs à cause de cela que je suis victime d'achats compulsifs à chaque fois....Bref, je baignais déjà depuis un certain temps dans cette ambiance si agréable et apaisante des pièces remplies de livres, lorsque subitement mon regard s'est arrêté sur le dos d'une couverture magnifique dans le rayon fantastique de la librairie! Incroyable, je suis attiré par ce livre comme par un aimant. Je le prends en main sans perdre une seconde et je découvre alors une couverture originale à la fois mystérieuse et glauque à souhait! On y voit une femme habillée d'une robe blanche entourée de mausolées dans un cimetière particulièrement sombre, et qui couvre son visage de ses mains comme si elle pleurait. J'ai immédiatement pensé aux légendes de la dame blanche et des banshees! Ensuite, juste en dessous de cette scène lugubre, le titre très énigmatique "Le passageur" est mis en valeur grâce à une superbe dorure! J'ai la bouche grande ouverte tellement je suis surpris! Je ne quitte pas des yeux ce livre et je sais déjà que je vais l'acheter sans même avoir lu la quatrième de couverture. Oui.... je fais partie de ces personnes qui adorent les beaux livres (les fameux livres objets, ou livres bijoux). Cependant, je suis assailli par quelques remords. Bah quoi c'est vrai, les gens normaux n'achètent pas de livre sans lire le résumé! Alors, je me décide à le faire....Je vous laisse juger par vous-même avec cet extrait : " La Dévoreuse se tient au centre du tourbillon. Ce ne sont plus des pleurs, ce sont des cris, des morceaux d'âmes que l'on arrache et qui produisent ce son. Dressée au milieu des ombres, la silhouette est un spasme de lumière qui se contorsionne dans le courant, comme si on le torturait. Je lutte comme un forcené pour l'atteindre et soudain je crève la bulle. Au centre du cyclone, le courant se meurt et disparaît pour rugir à l'extérieur de nous." Je n'ai pas le temps de lire la suite parce que je me retrouve, comme par magie, à la caisse devant la libraire qui me dit bonjour avec un sourire ravissant! Quelques heures plus tard, je lis déjà les premières pages du roman!

Bon alors, c'est bien joli tout ça, mais qu'en est-il de l'histoire?

La couverture est pour moi vraiment fidèle à l'histoire. Elle est à la fois belle et triste, avec à la fin une touche d'espoir et d'apaisement qui apparaît dans un contexte sinistre, exactement comme la dorure du livre mêlée à un fond sombre représentant les ténèbres nocturnes. On plonge dans un univers surnaturel où l'on suit le parcours d'un lycéen, Matéo Soler. Ce dernier possède une capacité très particulière héritée de sa mère: il peut voir les esprits des morts, les entendre et même leur parler. Il peut donc communiquer avec eux n'importe où, et à tout moment. Son rôle est de les aider à trouver le repos éternel. On retrouve le même principe que celui de la série "Ghost whisperer" qui met en scène l'héroïne Melinda Gordon et ses pouvoirs. D'ailleurs, cette faculté est plus une malédiction qu'un don pour notre héros car ignorer l'appel des morts le mènera sans détour à la folie pure. Ah et je vous ai déjà dit que les esprits les plus dangereux de ce monde font appel au Passageur en pleurant et en hurlant leur désespoir sous forme de tempête surnaturelle (cf extrait résumé! :P )? Il y a de quoi devenir marteau... En plus de ça, depuis le décès de la mère du héros, la vie familiale est devenue complexe et délicate, en particulier avec son père. Leur relation s'est terriblement détériorée jusqu'à devenir étouffante (ce "léger" détail sur la mère est déjà énoncé dans le résumé du livre donc je ne vous gâche rien!). Par ailleurs, la famille de Matéo ne se résume pas au père infect, au grand frère courageux et à la petite soeur talentueuse! Oh que non! Ce petit groupe est lié à la communauté des Roms par la mère et la capacité de communiquer avec les morts a un lien direct avec cette grande famille. Tous ces éléments sont très difficiles à gérer pour le héros et sont la source d'un réel sentiment d'insécurité. Matéo lutte tout au long du livre, à la fois pour comprendre son héritage mais aussi pour trouver sa place à la fois dans la société et mais également dans sa famille.
Bilan, bilan: j'ai beaucoup aimé ce premier tome de la série "Le passageur" qui aborde intelligemment et avec efficacité, divers thèmes qui sont délicats, en particulier les liens familiaux et le droit d'être différent de ses proches. Par ailleurs, la plume de l'autrice est un véritable plaisir pour les yeux!
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Matéo Soler n'aurait jamais dû hérité du don de sa mère. Les Passageurs sont toujours des femmes depuis la nuit des temps. Mais quand pour la première fois il voit un mulo il sait que le temps lui est désormais compté. Pourtant, entre la haine de son père, le mépris de ses professeurs pour ses origines Roms et le racisme qu'il subit, devoir affronter des fantômes était bien la dernière chose dont il avait besoin.

Accompagné par une petite fille qui n'arrive pas à lui confier son nom le voilà parti pour la chasse aux fantômes, parce que s'il n'arrive pas à trouver ce qui ancre le trushal odji dans ce monde…l'âme qui pleure pourrait bien le dévorer tout entier.

Mon avis

Le Passageur est un roman étonnant. Contrairement à la plupart des chroniques que j'ai pu lire… je ne me suis pas faite embarquée directement dans l'aventure. Je dois dire que j'ai même trouvé la plume plutôt étrange. Et puis au fur et à mesure…ça m'a fait l'effet d'un tourbillon, vous voyez, des mouvements progressifs, et d'un coup j'étais partie, avalée, aspirée par l'action, l'émotion et la Commune de Paris.

Le premier point fort de ce roman réside dans le fait qu'il soit profondément humain. Émotionnellement parlant il est même très touchant. Matéo est un enfant à la santé fragile et dont les nuits sont peuplées de cauchemars. Année après année il subit la haine progressive de son père qui lui reproche d'avoir tué sa mère. Sous son regard bleu glacé, trop semblable au sien, Matéo se sent rétrécir, disparaître, et pourtant lui aussi se sent coupable. Mais il n'était qu'un enfant lorsque la maladie qu'il avait contractée a contaminé sa mère puis sa soeur. Lui seul a survécu. Parfois, pour échapper à ses coups et laisser un peu de paix dans leur appartement, Matéo préfère fuir, se réfugier sous les ponts et dans les ruelles.

Pour contrebalancer cette noirceur, Dio, son grand frère, et Luisa, sa petite soeur, l'entourent d'affection et d'amour. Mais il est parfois bien difficile de recevoir cet amour quand on pense ne pas le mériter. Diego, dit Dio, est un personnage que j'ai beaucoup apprécié, il est très protecteur envers sa famille et n'hésite pas à se mettre entre son père et son frère lorsque cela commence à dégénérer. Second père pour cette fratrie meurtrie il se donne corps et âme pour les protéger. Quant à Luisa, elle m'intrigue. le petit génie de la famille semble avoir également une conscience très aigüe de ce qui l'entoure et ce qui se joue parfois sous ses yeux de petite fille. J'espère que nous aurons droit à un développement plus poussé dans le prochain tome.

Outre cette charge émotionnelle que Matéo est obligé de supporter et d'affronter, son don se déclenche mystérieusement à l'arrivée de cette jeune fille, son premier mulo, son fantôme. Les cheveux noirs, le visage maigre, la chemise blanche collée à la peau et le corps dégoulinant, elle m'a beaucoup fait penser aux petites filles des films d'horreur.

Seul problème n'est pas Passageur qui veut et surtout pas un homme. Seules les femmes ont cette fonction parce qu'elles peuvent porter la vie et c'est cet ancrage qui leur permet de sortir des limbes. Je ne connais pas assez le peuple des gitans pour savoir si Mel Andoryss a inventé ou non les légendes et les termes que nous avons croisés, mais au vu de son sens du détail lors des voyages temporels, je ne serai pas surprise que tout soit « réel ».

Son père ayant coupé tous les ponts avec les traditions Matéo sait dors et déjà qu'il ne sera pas aisé de se faire une place dans l'histoire de ce peuple. Il ne connait pas leur langage, leur coutume et tout ce dont il se souvient ne sont que des bribes de souvenirs, des histoires que lui racontaient sa mère ou Diego. Son père y a veillé.

Devant faire face tout seul à son « âme qui pleure », le jeune garçon n'a plus le choix et décide de faire confiance à son fantôme. le voilà fraîchement débarqué à Paris en 1871, en pleine insurrection, événement que l'on nommera plus tard « La Commune de Paris ». A partir de là, tout s'accélère, ayant trouvé son fantôme, à cette époque bel et bien vivant en la personne de Marie, une insurrectionnelle. En plein milieu des bains de sang et des massacres, il devra se frayer un chemin à travers les ombres afin de dégager la vérité. Bien que je ne connaisse que de très loin cette époque puisqu'elle est finalement très peu évoquée dans les livres d'histoire, Mel Andoryss a réussi avec brio à recréer cette ambiance de peur et de panique.

La fin est assez surprenante et on comprend très vite que l'autrice nous a un peu menés en bateau mais on se laisse faire avec plaisir. Maintenant que tous les pions sont en place, les dés sont jetés, et advienne que pourra !

Dernier point non négligeable pour faire de ce roman une petite pépite : le soin apporté à l'édition. La couverture est légèrement gaufrée, le titre a subi un petit marquage à chaud lui conférant un doré brillant et l'illustration est tout simplement sublime, un peu glauque mais avec un effet « encre de chine » à tomber. Petit bonus pour votre bibliothèque, le dos s'est pourvu du même sens esthétique. J'adore !

En résumé

Le Passageur : le coq et l'enfant est un roman particulièrement addictif qui ne vous laissera pas filer. Même si sa couverture peut vous sembler terrifiante, l'histoire en elle même l'est beaucoup moins et vous fera sentir que quelques petits frissons. Mes ami.e.s peureu.x.ses vous pouvez vous y aventurer sans crainte. Grâce à une formidable plume, Mel Andoryss arrive aussi bien à nous embarquer dans cette vie de famille, dans la poésie des origines Roms ou encore dans cette chasse au fantôme à travers le temps et l'espace. Les émotions qui se dégagent du personnage sont extrêmement touchantes et on ne peut que réfléchir à la place des Roms aujourd'hui dans notre société.

Une fois le roman refermé, on ne veut qu'une chose… la suite !
Lien : https://lesdreamdreamdunebou..
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La plume d'Andoryss est très agréable, la lecture se déroule sans difficultés. L'autrice y glisse de discrètes références musicales, sociales… le parallèle qu'elle établit entre les communards et les salariés qui prennent le RER chaque matin, ou les gens du voyage qui sont rejetés, est intéressant, mais aussi osé, car il n'est pas évident de relier le passé au présent, surtout quand ce passé est révolutionnaire… J'ai aimé ces parallèles, ces liens tissés par Matéo entre sa vie quotidienne et celle des âmes qu'il aide à passer...
Lien : https://leslecturesdesophieb..
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C'est l'histoire de Matéo qui a hérité du pouvoir maternel: aider les fantômes à régler leurs problèmes et passer de l'autre côté. Certes le résumé peut faire penser à Ghostwhisperer mais ça s'arrête là car pour aider les fantômes Matéo doit retourner dans le passé.
J'ai beaucoup aimée ma lecture. Il y a certes une histoire de fantômes mais aussi une histoire de famille( avec ses secrets et ses non-dits),on y aborde aussi le racisme,la différence. L'autrice a une jolie plume. le seul regret que j'ai trouvé c'est que des fois le retournement de situation était assez facile.
C'était une lecture agréable qui m'a permis de découvrir une partie méconnue de notre Histoire. Je lirais le tome 2 si j'en ai l'occasion
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Le résumé a tout pour me plaire.
Une histoire de fantômes, j'avoue que souvent il ne m'en faut pas plus.
Un garçon qui aide les âmes, les guide, les libère.
Tout est réuni pour m'attirer, me prendre dans ses filets et me plonger dans le récit.
J'ai aimé, j'ai suivi son apprentissage, j'ai appris à ses côtés, j'ai ris à certaines réflexions.
Mais je suis restée un peu en retrait pendant les passages trop historique.
Je me suis sentie un peu perdue à certains moments, comme en apnée, puis je revenais à la surface pour me remettre dans l'histoire et continuer aux côtés de Matéo.
Là n'a été que ma seule petite "déception".
Pour le reste j'ai vraiment accroché.
L'intrigue est intéressante, l'histoire est maîtrisée et cohérente, même si elle m'a perdue à certains passages c'est vrai.
J'ai aimé les références, j'ai aimé découvrir des traditions, les façons de vivre, les pouvoirs incroyables.
Matéo est un personnage complet, avec ses peurs et ses faiblesses mais aussi une incroyable envie de vivre et une détermination à toutes épreuves malgré ce qui lui tombe dessus sans qu'il ne l'ai prévu.
Diego est le pilier de cette famille amputée, le personnage central d'un noyau familial bancal et incertain mais il tient tout le monde à bout de bras, hors de l'eau, quitte à s'oublier.
Luisa est forte, intelligente, un peu entre deux chaises quand les problèmes arrivent mais toujours prête à aider.
On sent totalement que Matéo sans eux ne serait pas ce garçon, on ressent que sans eux il n'arriverait pas à affronter ce pouvoir et à essayer de le maîtriser.
Il y a un "héros" dans ce livre et pourtant pour moi, le "héros" c'est ce trio.
Ce livre nous montre une autre facette des fantômes, âmes égarées. Et si en plus vous aimez le côté un peu historique dans une histoire cette saga est faite pour vous.
Lien : http://tchusspeacekisslovalo..
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Je me suis régalée lors de la découverte de ce personnage; Mateo le Passageur. Bon, je ne pense pas avoir tout compris c'est tellement ... décalé. Donc je vais lire le tome 2 pour voir si de nouvelles explications m'éclairent. En tout cas, c'est un souffle de fraîcheur qu'apporte ce Passageur, résolument différent de tout ce que j'ai pu lire jusqu'à présent dans l'univers jeunesse. Et ça fait du bien !
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Merci aux Éditions Lynks pour l'envoi du box contenant le tome 1 et le tome 2 du Passageur. Cette première chronique portera sur le tome 1, le second tome étant en cours de lecture.

Dans ce livre on découvre Matéo jeune homme d'origine Rom dont le père a choisie de se sédentariser suite à la mort de sa femme et de sa fille, Mateo à un grand frère et une petite soeur. Mateo sait que dans sa famille les femmes ont un don particulier, elles sont des Passageuses, elles aident les âmes torturées à trouver le repos en les aidant dans leurs époques. Mais un matin en allant au lycée c'est Mateo qui entend le dévoreur, c'est à lui que le don a été légué. Mateo se retrouve expédié en plein Paris pendant la commune sans trop savoir quoi faire.

Je trouve que l'aventure est vraiment bien ficelée, c'est quelque chose de pas commun quand il est question de fantômes ou d'esprits on est plutôt dans le genre esprit vengeur. Là on est plus sur le point de voir de Mateo qui retourne dans le passé aider des vivants pour qu'il trouve la paix. J'aime beaucoup le côté légende et tradition qui est abordée avec ce don. Cette manière d'aborder les choses et plutôt inédite et fraiche, les descriptions du Paris au temps de la commune son très bien documenté, on voit que l'auteur a fait des recherches pour son roman.

J'ai beaucoup apprécié ce premier tome, je suis actuellement en train de lire le deuxième avec une chronique qui va bientôt arriver. Mais il ne faudra pas trop m'en vouloir si je ne peux pas vous ne dire beaucoup pour ne pas vous spoliez.
Lien : https://booksso.wordpress.co..
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J'ai acheté ce roman par hasard lors d'un passage en librairie. J'avais été attirée par sa couverture que je trouvais énigmatique et magnifique à la fois. Il m'a fallu un petit moment pour le lire sans trop savoir pourquoi. Et j'ai fini par me lancer.

Il faut savoir que ce roman est catégorisé comme étant pour adolescents/jeunes adultes. Cela dit, j'ai appris à me méfier des clichés, du genre, littérature jeunesse = récit pauvre, sans profondeur.

L'histoire, ici, est bien menée. Même si je l'ai trouvée assez lente à se mettre en place (le temps nécessaire pour poser les différents protagonistes, pour apprendre à les connaitre), une fois que j'ai été ferrée, je n'ai plus rien lâché tant je voulais savoir si Matéo allait réussir à remplir sa mission.

Parlons du personnage de Matéo. A certains moments, il m'a énervé parce qu'il était trop dans le négatif ou dans la rébellion et que je trouvais que cela ne le mènerait nulle part, que cela nuisait à ses actions, aux décisions qu'il devait prendre. A côté de cela, j'ai apprécié son côté sensible bien loin de ces petites terreurs adolescentes que l'on nous sert souvent.

La Commune est une partie de l'Histoire qui m'est complètement inconnue et j'ai trouvé très intéressant la façon dont elle était intégrée à l'intrigue. C'est à partir du premier voyage de Matéo que j'ai vraiment été aspirée dans cette histoire.

L'auteure aborde différentes thématiques comme les liens familiaux (avec leurs conflits, le manque de communication, l'amour filial…), la différence culturelle, la mise à l'écart parce que l'on appartient à une certaine communauté, le harcèlement, le deuil, la quête d'identité…

Les chapitres sont courts et le style est plaisant. J'aurais aimé que certains passages soient un peu plus développés. Je sais que le temps de Matéo est compté tout au long de l'histoire mais je me suis sentie frustrée à certains moments car je trouvais que cela allait trop vite.

Quant à la fin, je ne m'y attendais pas du tout.

Ce que j'ai apprécié, au-delà des révélations finales, c'est qu'à la différence de certaines histoires en plusieurs tomes qui vous obligent à lire les suivants sous peine de ne jamais connaitre la fin, ici, vous pouvez très bien vous arrêter après ce premier volume.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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J'ai énormément aimé cette lecture. Pourtant, généralement je fuis les histoires de fantôme, je suis une vraie flippette des fantômes, mais allez savoir pourquoi j'ai fait une exception, il faut bien sortir de sa zone de confort de temps à autre et j'ai drôlement bien fait, car c'était une très bonne lecture.

J'ai surtout aimé Matéo, je me suis immédiatement attachée à lui, à son histoire, plutôt dramatique. Il y a beaucoup d'émotion dans l'écriture.
Et j'ai adoré le suivre, que ce soit de nos jours, où lors de ses retours dans le passé.
J'ai également aimé revenir à l'époque de la Commune, prendre une petite leçon d'Histoire au passage.

C'est une lecture originale et addictive, avec son lot de rebondissements et de révélations, qui donne plus qu'envie de se plonger dans le tome 2 qui est sorti il y a peu de temps.

Pour ceux qui craignent les histoires de fantômes comme moi, ça ne fait pas trop peur, ne vous fiez pas à la couverture, on est dans de la littérature jeunesse.
Lien : http://jelydragon.blogspot.c..
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