De nos frères blessés

Waou, quelle claque ! J'ai eu un peu de mal à entrer dans cette lecture tant les scènes de torture du début de l'ouvrage m'ont été difficiles. Mais au tiers du récit, j'étais aux côtés de Fernand Iveton, j'ai compris le sens donné à son geste, compris aussi l'articulation entre le FLN et le parti communiste algérien, compris enfin comment, dans certaines situations historiques, c'est l'opinion qui fait la sentence. Brassens chantait « mourir pour des idées, d'accord mais de mort lente », Fernand nous donne une leçon d'engagement et le paye de sa vie. La lettre d'Henri Maillot en fin d'ouvrage est absolument magnifique.
Merci à ce jeune auteur qui a l'âge de mon fils de m'éclairer sur une part sombre de l'histoire de mon pays.
Challenge multi-défis 2021.