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EAN : 9782330167394
176 pages
Actes Sud (04/05/2022)
3.97/5   32 notes
Résumé :
Les républicains marchent sans prédécesseurs ; ils marchent sans rien savoir de ce qui se tient au bout du chemin ; ils marchent en posant un pied puis un autre, et, entre chacun de leurs pas, des armées se dressent pour que le monde reste ce qu’il est.
J. A.

Joseph Andras est écrivain. Ses derniers livres, Au loin le ciel du Sud et Ainsi nous leur faisons la guerre, ont paru aux éditions Actes Sud en 2021.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
« On venait d'attraper l'Histoire au collet et de la fiche quatre fers en l'air. » Tandis que dans l'ouest du pays, les combattants qui « brûlent encore d'asseoir le petit roi sur le trône » et veulent « l'ordre des braves prélats, la sainte religion romaine et la naissance qui vous fait grand de ce monde ou humble crevure » brandissent haut les armes contre la République, toutes les armées des cours d'Europe, coalisées, l'assiègent et l'assaillent. Pourtant, « jamais auparavant l'espèce humaine n'avait entrepris pareille tâche depuis que son crâne avait forci et qu'elle savait tailler la pierre en pointe : rendre les humains égaux entre eux. » Dans cette période trouble où la Convention se doit de demeurer ferme et intraitable, Camille Desmoulins l'enjoint de ne surtout pas oublier de rester juste. Joseph Andras brosse un portrait enthousiaste de cette figure magistrale, souvent effacée par ses illustres camarades, Robespierre et Danton. La rédaction et la parution des sept numéros de son journal, le Vieux Cordelier, rythment un récit nerveux et intense.
« Desmoulins, l'enfant de Picardie, l'homme qui convia les Parisiens à s'armer deux jours avant qu'ils ne prennent d'assaut la Bastille, l'homme qui appela les patriotes à porter la cocarde en forme de ralliement, l'homme qui signifia sa haine des rois et son désir de république quand le pays communiait au complet en la monarchie, l'homme qui le premier invoqua la liberté, l'égalité et la fraternité sans savoir, c'est l'évidence, que ces trois mots, liés de la sorte, connaîtraient quelque destin. » Voilà qu'il s'élève à présent « contre les âmes par trop zélées ». Hébert, substitut du procureur de la Commune et « voix furieuse du Père Duchesne », et les siens appellent à ce que les têtes tombent davantage, que l'ennemi tremble et que le pays soit purifié, tandis que Desmoulins jure qu'en exhortant à plus de terreur et de morts, « les exagérés » font le jeu de l'ennemi. S'il « tient en effroi la religion de l'Église, froide, inquisitrice, compagne des puissants » et réclame que le clergé soit arraché du corps politique, il réclame que la République garantisse la liberté des cultes, que l'on cesse de piller les églises, de noyer les prêtres et d'abattre les statues, de crainte « de précipiter les gens de foi dans les bras de la Vendée ». S'il condamne sans équivoque la monarchie, qui est « l'immondice et l'égout », il reproche au Comité de Saut public d'avoir laissé la liberté « quelque peu en retrait », de frapper, pour combattre les ennemis, aussi ceux qui ne méritent pas d'être nommés tels. Il esquisse une ligne courbe, « soucieuse des rêves de la Révolution et des contraintes du présent » et demande la libération de deux cent mille prisonniers qualifié de suspect, considérant que sous un régime révolutionnaire il n'est que « des gens libres et des gens dont l'accusation a été prouvée ». Mais l'heure n'est pas à la clémence et l'on ne jure alors que par « la sainte guillotine » pour sauver la Révolution.
Et puis on restaure le suffrage censitaire, on rouvre la Bourse, on érige l'Empire, on rétablit l'esclavage, « bref, on décrassera le pays de ces momeries de gens égaux, de pain en partage et de peaux noires affranchies ».

Ce récit restitue les enjeux d'une époque trouble, que beaucoup s'obstinent prendre plus confuse encore. « L'Histoire n'est jamais qu'une façon pour les puissants de continuer à faire les poches aux morts. » Mais Joseph Andras veille au grain et, livre après livre, donne la parole aux vaincus, aux oubliés.

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Alors que la France révolutionnaire est attaquée à l'Ouest par la révolte vendéenne soutenu par les Anglais et à l'ouest par les Autrichiens, Camille Desmoulins se dresse et ne dévie pas de sa position : la révolution, toute la révolution, mais rien que la révolution. Ce qui signifie qu'elle doit rester fidèle à ses racines humanistes. La loi des suspects se doit de préserver les innocents, ce qui n'est pas le cas, la parole doit être libre
Camille sera accusé et conduit à l'échafaud par les extrémistes.
Dans un style extrêmement concis et réduit à l'essentiel, l'auteur nous fait revivre ces heures sombres, les figures de Robespierre, Hébert, Danton et d'autres, toutes broyées par L Histoire en marche, alors que certains attendant leur heure et trahissant les idéaux révolutionnaires, sauront tirer les marrons du feu.
C'est écrit avec beaucoup de talent. Avec habileté, Andras consacre chaque chapitre à un numéro du "Vieux Cordelier", le journal de Desmoulins. Ajoutons qu'il faut un peu connaître cette époque pour goûter pleinement ce livre.
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Encore et toujours subjuguée par la plume de Joseph Andras qui, cette fois, nous mène bien loin dans le passé, en 1793 et 1794, toujours dans le but de nous proposer un moment d'Histoire dans lequel le Peuple a tenté de rebattre les cartes du pouvoir pour une société plus juste, toujours par l'intermédiaire de personnages sur lesquels l'auteur s'est documenté.

Le protagoniste de ce récit historique, aux allures sobrement épiques, aux phrases parfois amples, parfois succinctes, mais toujours aussi percutantes, est Camille Desmoulins, avocat et journaliste ayant pris part à la Révolution, grand ami de Robespierre, tombé guillotiné pendant la Terreur, avec Danton.

A travers lui, et le journal le Vieux Cordelier qu'il va publier pendant sept numéros - le récit se compose de sept parties, rendant compte ainsi de l'évolution de la situation, et de l'évolution de Desmoulins, au fil des parutions - Robespierre nous est également conté, de même que les difficultés à rendre la Révolution pérenne, ou encore les combats qui ont suivi pour reprendre progressivement le pouvoir au Peuple.

Moi qui avais été un peu moins convaincue par Au loin le ciel du Sud, j'ai de nouveau été complètement embarquée par ce récit historique, documenté, au style indubitablement autre, et qui m'interpelle toujours aussi fortement quant aux thèmes qui y sont abordés.
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Le très talentueux Joseph ANDRAS est de retour pour ce nouveau et bref récit englobant les années révolutionnaires de 1793 à 1795 en France. L'objectif est pointé sur Camille DESMOULINS, 33 ans, député de la Seine, avocat picard, impliqué dans le front révolutionnaire. DESMOULINS, au coeur de l'orage, fait paraître un périodique, « le Vieux Cordelier », c'est en quelque sorte ce journal qui est le héros malheureux et le fil rouge de ce roman.

Face à la flambée révolutionnaire, en Vendée et Bretagne s'organise une résistance royaliste et catholique, les Chouans qui, entre autres méfaits, saccagent et pillent le Mans, alors que DESMOULINS se place (déjà !) pour la séparation de l'Eglise et de l'Etat.

Au passage, ANDRAS nous présente la figure d'Anacharsis CLOOTS, celui qui précisément « rêve d'une terre sans nulle nations ni religions ». Sur fond de guerre civile, les dissensions au sein du milieu révolutionnaire enflent, deviennent incontrôlables. Il règne un parfum d'insurrection au sein même des révolutionnaires. DESMOULINS s'exprime publiquement. Piètre orateur car bègue, il ne devient que méfiance aux yeux de ROBESPIERRE (lui fait-il trop d'ombre ?).

En parallèle perce très furtivement la figure d'un jeune militaire de 24 ans aux dents longues : Napoléon BONAPARTE. de son côté DESMOULINS s'engage et réclame la libération de 200 000 opposants au régime incarcérés. Il ne s'agirait pas de reproduire les erreurs de la monarchie déchue. Mais la tension devient extrême entre DESMOULINS et ROBESPIERRE, le beau-père du premier est arrêté, la grogne populaire s'étendant quant à elle devant la forte inflation.

ANDRAS semble admirer DESMOULINS, en fait une figure incontournable : « L'enfant de Picardie, l'homme qui convia les Parisiens à s'armer deux jours avant qu'ils ne prennent d'assaut la Bastille, l'homme qui appela les patriotes à porter la cocarde en forme de ralliement, l'homme qui signifia sa haine des rois et son désir de république quand le pays communiait au complet en la monarchie, l'homme qui le premier invoqua la liberté, l'égalité et la fraternité sans savoir, c'est l'évidence, que ces trois mots, liés de la sorte, connaîtraient quelque destin, l'homme qui, le jour de la capture du roi fuyard grimé en valet de chambre, lança en public que la royauté n'avait plus de raison d'être, l'homme un temps traqué par la flicaille, l'homme que l'on aperçut armé d'un fusil aux abords des Tuileries quand le trône s'effondra enfin, voici que cet homme s'élève à présent contre les âmes par trop zélées ».

Le Vieux Cordelier continue à paraître. Mais le numéro 7 est peu goûté par ROBESPIERRE qui y voit une attaque personnelle et le fait saisir avant parution. La censure révolutionnaire est en route. DESMOULINS vient de passer à l'offensive, ne défendant plus la politique de ROBESPIERRE. Ce dernier, épuisé, disparaît un mois durant, pour mieux revenir, vindicatif et autoritaire. Les têtes commencent à tomber, au sens propre (si j'ose dire).

Pourtant la Révolution engendre des idées novatrices : « L'assemblée a juré que les humains à la peau noire sont pareils à ceux qui ne l'ont pas. Que la couleur ne figure pas le citoyen. Que la France est identique pour chacun. C'est en ces murs, voici quelques mois, que la vieille Jeanne Odo, l'esclave de Port-au-Prince, est venue exiger l'abolition de l'esclavage au nom de l'unité qui fait la force et l'égalité de toutes les peaux. C'est en ces murs, les mêmes, que les révolutionnaires ont acclamé la délégation dont elle était la tête ».

Dans cette puissante et documentée intrusion dans l'Histoire de France, ANDRAS ne faiblit pas. Surdoué de la plume, il essore la langue pour n'en extraire que l'essentiel. le résultat s'avère plus que concluant, un chapitre pour chaque numéro du Vieux Cordelier, l'idée est exaltante. Faut-il lire dans ce titre « Pour vous combattre » ou « Pour vous, combattre » ? Car ANDRAS est un combattant du verbe, l'un de ces altruistes qui ne mendie pas le succès, qui trace sa route de manière originale et engagée. le présent récit pourrait se rapprocher d'un Eric VUILLARD, par sa forte documentation ainsi que par ce style ramassé. Pourtant ANDRAS va plus loin que VUILLARD, il déploie un drapeau rouge et noir au vent : « L'Histoire n'est jamais qu'une façon pour les puissants de continuer à faire les poches aux morts ». Il s'insurge, il EST un insurgé.

Ce texte qui vient tout juste de sortir est à lire, comme tous les précédents d'ANDRAS, véritable révolté contre l'injustice, qui fouille l'Histoire pour la rendre quasi contemporaine, accessible, tumultueuse et palpitante.

« Dénoncer l'échafaud, c'est seulement craindre d'y monter ; accuser le gouvernement de cruauté, c'est façon de voiler ses propres vices. Ne reste qu'à détruire tout ce qui s'oppose à la félicité du peuple ». ANDRAS creuse son sillon, devenant l'un de ces incontournables de la littérature française contemporaine.

https://deslivresrances.blogspot.com

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Dans ce court roman, Joseph Andra nous propose de suivre les derniers mois du révolutionnaire Camille Desmoulins et à travers lui la lutte à mort, arbitrée par Robespierre et Saint-Just, entre les enragés d'Hébert et les indulgents de Danton entre fin 1793 et début 1794.

Le récit est rythmé par la parution des sept numéros du Vieux Cordelier (dont le dernier publié à titre posthume), le journal de Camille Desmoulins dans lequel il défend la liberté de la presse et une révolution clémente et juste qui sache s'attaquer sans excès à ses véritables ennemis.

L'auteur donne la parole à chaque "parti", même si on sent que son coeur penche vers Camille Desmoulins, le "héros" tragique du roman. le style de l'auteur est lyrique et plaisant à lire, j'ai pris plaisir à lire ce roman historique qui retrace une période complexe de la Révolution, sur laquelle il n'est pas aisé de se faire un avis définitif.
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critiques presse (1)
LesInrocks
07 mai 2022
Avec “Pour vous combattre”, l’écrivain ressuscite Camille Desmoulins et fait résonner la révolution française avec notre époque.
Lire la critique sur le site : LesInrocks
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Robespierre est l'unité de l'idée et de l'existence ; Desmoulins cavale dans la vie tant bien que mal. Robespierre n'a pas d'argent, pas d'épouse, pas d'enfant, rien qu'un grand chien noir à qui confier ce que sa solitude entrave : il a juré vouloir suivre la trace tant aimée de Rousseau ; il maudit l'artifice et le gras ; il révère la pauvreté et tient l'opulence pour un crime. C'est admirable, mais ce n'est pas Desmoulins – lui peine à refuser un dîner en compagnie plaisante et compte dans sa cave un peu plus que quelques bouteilles. Cessons là. Le fond des cœurs est sans doute ragoût à irriter les historiens.
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Enfin. Depuis un an, enfin, les gens bien nés affichent des sourires d'aise. On ne s'appelle plus citoyen ou citoyenne. On ne se tutoie plus. On frappe les révolutionnaires aux quatre coins du pays – il n'est plus de cléments, de furieux et de conformes, de degrés et de teintes diverses livrés à l’œil, seulement des disciples indistincts de la Révolution. On regarde les agioteurs remarcher d'un pas de bel élan. On admire le blond des perruques que les dames portent aux concerts. On se complimente entre libéraux. On n'a plus honte d'aimer l'argent. On parle de garantir l'argent du riche. On restaure le suffrage censitaire. On déporte Billaud Varenne quelque part en Guyane. On jure qu'il faut un pouvoir des propriétaires. (…) On se prend même à rêver du futur. On érigera l'Empire. On rétablira l'esclavage. On tuera par millions dans la neige et dans la boue. On installera le gros oncle du petit roi sur le trône. Bref, on décrassera le pays de ces momeries de gens égaux, de pain en partage et de peaux noires affranchies. On dira du trait qui sépare le haut du bas qu'il est la condition de toute vraie société. On remettra le peuple à la place qu'il a cru bon de quitter. Républicain, quelle curieuse idée.
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Enfin. Depuis un an, enfin, les gens bien nés affichent des sourires d’aise. On ne s’appelle plus citoyen ou citoyenne. On ne se tutoie plus. On frappe les révolutionnaires aux quatre coins du pays – il n’est plus de cléments, de furieux et de conformes, de degrés et de teintes diverses livrés à l’œil, seulement des disciples indistincts de la Révolution. On promet de la robe grecque de courte taille qu’elle est du meilleur goût. On regarde les agioteurs remarcher d’un pas de bel élan. On admire le blond des perruques que les dames portent aux concerts. On se complimente entre libéraux. On n’a plus honte d’aimer l’argent. On parle de garantir les biens du riche. On restaure le suffrage censitaire. On déporte Billaud-Varenne quelque part en Guyane. On jure qu’il faut un pouvoir de propriétaires. On rouvre les portes de la Bourse. On s’honore que les financiers n’aient plus au ventre ce nœud que le Comité de salut public s’était plu à leur faire. On se prend même à rêver du futur. On érigera l’Empire. On rétablira l’esclavage. On tuera par millions dans la neige et la boue. On installera le gros oncle du petit roi sur le trône. Bref, on décrassera le pays de ces momeries de gens égaux, de pain en partage et de peaux noires affranchies. On dira du trait qui sépare le haut du bas qu’il est la condition de toute vraie société. On remettra le peuple à la place qu’il a cru bon de quitter. Républicain, quelle curieuse idée.
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Desmoulins, l'enfant de Picardie, l'homme qui convia les Parisiens à s'armer deux jours avant qu'ils ne prennent d'assaut la Bastille, l'homme qui appela les patriotes à porter la cocarde en forme de ralliement, l'homme qui signifia sa haine des rois et son désir de république quand le pays communiait au complet en la monarchie, l'homme qui le premier invoqua la liberté, l’égalité et la fraternité sans savoir, c'est l’évidence, que ces trois mots, liés de la sorte, connaîtraient quelque destin. 
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Cette fois, il s’élève contre la tentative menée par plusieurs de ses pairs pour, d’un coup d’un seul, rayer le Dieu chrétien de l’étendue du pays. Camille Desmoulins, lui, y croit. Du moins y croit-il comme Voltaire crut en ce Dieu horloger, taiseux, lointain, mais sans doute n’est-ce pas l’important : le peuple français y croit aussi. Élire l’impiété en signe d’appartenance à la Révolution, voilà qui ne manquera pas de précipiter les gens de foi dans les bras de la Vendée. C’est là pareillement l’opinion de son ami Georges Danton et de son ami Maximilien Robespierre. Bien sûr, Desmoulins tient en effroi la religion de l’Église, froide, inquisitrice, compagne des puissants ; bien sûr, il n’eut de cesse de proclamer que le clergé devait être arraché du corps politique ; bien sûr, il répète à qui veut l’entendre que l’esclavage marche main dans la main avec la loi des papes. Mais là n’est pas son point. Qu’on arrête de piller et de fermer les églises, de noyer les prêtres insermentés, de marier par la force les membres du clergé, de brûler les costumes, d’abattre les statues : tel est ce qu’il implore ce jour. Que la République garantisse en tout lieu la liberté des cultes, ainsi que la Convention vient d’ailleurs de le décréter à la demande du Comité de salut public ; qu’on autorise à la sottise la possibilité d’exister et, plus encore, que les révolutionnaires fassent montre de patience. La raison finira par trouver place en chaque recoin de la population.
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