Le bonheur est l'un des grands carburants pour accomplir tous les efforts d'une vie humain.
Juste à quel point ce qui augmente notre confort et économise nos efforts s'avère-t-il favorable à notre bonheur et notre liberté ? Prenez l'exemple du GPS dans nos automobiles. Si nous nous en servons systématiquement, nous ne faisons plus l'effort de mémoriser les lieux par lesquels nous passons, les différents chemins emprunter. Est-ce que cela augmente notre liberté ? Non, plutôt notre servitude, notre dépendance à cet Appareil ! Et le jour où il tombe en panne, nous sommes dans le pétrin, moins libres que jamais, mais très stressés et très perdus. Notre liberté passerait plutôt par l'usage de notre cerveau et non celui de l'appareil.
Il y a souvent dans nos vies une permanence de fragilité qui implique une permanence d'efforts, juste pour rester à l'équilibre.
C'est ce qu'on appelle la "médecine environnementale" : on ne peut pas être en bonne santé dans un environnement malade, dans un écosystème humain pollué, qu'il s'agisse de polluants physiques (pollution de l'air, de l'eau, des aliments), relationnels (être sans cesse en compétition ou en comparaison avec les autres) ou culturels (vivre dans une société égoïste et matérialiste). Et inversement, un environnement favorable bénéficie à notre santé et à notre bien-être : le contact régulier avec la nature, le fait de disposer de proches et d'amis prêts à nous aimer et à nous aider, l'appartenance à une culture qui promeut des valeurs de solidarité et de respect et les rend vivantes en nous, tout cela est bon pour notre petit personne, même sans efforts de notre part.
Pourquoi se faire du souci ? s'il y a une solution, ce n'est pas la peine de s'inquiéter. Et s'il n'y en a pas, ce n'est pas la peine non plus !
L'espoir s'accroche à une sécurité, l'espérance nous plonge dans la confiance et l'abandon.
Ne pas pouvoir est différent de ne pas vouloir. Si une tâche dépasse nos capacités de prime abord, il faut progresser pas à pas. Le fait que le voyage puisse être long ne doit pas nous décourager.L’important est de savoir que nous sommes dans la bonne direction.
Régulièrement me rappeler que si je suis déçu, c'est mon probléme, pas celui de l'autre.
tout cela pour dire que je me sens libre d'accepter certaines servitudes, pourvu qu'elles soient transitoires, et encore mieux si elles servent autrui à moins souffrir ou à aller mieux.
Ces prisons qui nous empêcheraient d’accéder à une forme d’apaisement, d’être en paix avec soi-même, une liberté intérieure qui nous permet d’apprivoiser nos souffrances.